C’est une histoire bouleversante. Des émotions brutes et intenses à chaque page, qui laminent le cœur, et qui le réparent tout à la fois. Une leçon de vie.

J’appréhendais un peu ma lecture, parce que je redoute les histoires tristes, et que j’ai du mal à ouvrir mon cœur au « second amour ».

Mais elle a réussi ce tour de force, Eny : ce n’est pas une histoire triste, malgré des passages douloureux à lire. Et ce second amour, amené en douceur, avec pudeur, est tout aussi magnifique que le premier. Et ça, je ne l’avais pas vu venir.

C’était beau, ce premier amour naissant

Je pensais assister à un amour sans histoire dont le point culminant aurait été la mort de Lucas. En réalité, leur amour à lui seul aurait pu faire l’objet d’une romance : les papillons dans le ventre, les montagnes russes, les hauts et les bas… Je suis tombée amoureuse de Lucas, irrémédiablement. Et j’ai compris. J’ai compris cette empreinte indélébile qu’il a gravée en Léna, en Adam, en John. Et ce vide qu’il a laissé. J’ai compris vraiment les deux tomes précédents.

Ce 3e tome, c’est la conclusion parfaite à cette trilogie sublime, le dernier maillon de la chaîne, le cinquième doigt de la main, les dernières réponses, le point final.

C’est vrai qu’il raconte la mort, mais il raconte surtout la vie, et l’amour, et l’espoir. Il sublime tout. Il est la dernière pièce du puzzle, celle qui permet d’avoir l’image dans son entièreté.

Je pourrais vous dire que chaque tome peut se lire indépendamment. Mais lisez les tous les trois, pour comprendre la souffrance d’Adam, le vide de John. Pour rencontrer Léna, qui aura été à la fois le premier amour de Lucas, et le premier amour de Nhils.

« Dans ma vie, j’aurais aimé deux hommes. L’un sentant le feu de bois, et l’autre sentant la pluie. Comme si dès le début, le destin m’avait prévenue que l’un m’incendierait, et que l’autre éteindrait la brûlure. »

Lisez-les tous les trois pour la plume d’Eny, une des plus belles plumes qui existent aujourd’hui dans la romance française. La plus belle à mes yeux.

Je viens de passer un moment hors du temps au Sweetenstein, et je ressors des étoiles plein les yeux et le sourire aux lèvres.

Vous rêvez de bals, de paillettes, de princes charmants ?

Charlie, elle, pas du tout ! Elle rêve de montagnes, de solitude et de trekking. Avec ses deux meilleurs amis, elle tient une chaîne Youtube et elle a gravi les plus hauts sommets d’Europe.

Tous, sauf un : le Mont Candy. Cette montagne inatteignable se situe au Sweetenstein, un petit royaume très à cheval sur les fréquentations et fermé au tourisme, à l’exception de quelques jours par an pour l’anniversaire du prince régent Alessandro.

Un défi sur les RS, une inscription sur un coup de tête, et voilà que Charlie obtient le précieux sésame, non pas pour gravir la majestueuse montagne, mais pour pénétrer au royaume, et participer aux festivités.

Elle m’a plu, Charlie, par sa façon de croquer la vie à pleines dents, d’aimer les gens, de chérir sa liberté et ses montagnes. J’ai compris ses hésitations. Les paillettes et les princesses, c’est beau, mais ce n’est pas la vraie vie. Et tout ce protocole qui coupe les ailes, ça fait peur finalement.

Alessandro m’a touchée. Un prince dans toute sa splendeur, à la fois autoritaire et charismatique, mais aussi tellement attendrissant dans sa maladresse à conquérir sa belle, et dans sa bonté d’âme. Prêt à déployer tous les ponts du monde pour que leurs univers se rejoignent.

Et moi je suis tombée amoureuse de ces deux-là. De leur alchimie, de cette évidence entre eux, de leur complicité et de leurs rires. Et puis il y a Stella la cochonne, Bjorn et Ivar, Sacha, Zac, Lou, les papas poules complotistes. C’est simple, ce n’est pas seulement un amour plus haut que le sommet du Mont Candy que j’ai découvert à travers les pages de cette histoire, c’est tout une famille, celle du sang et celle du cœur. Celle que je suis triste de quitter, et que je garde dans un coin de mon cœur.

Quelle histoire ! Anna Wendell nous emmène dans l’Ordre des Templiers et ses moines-assassins chargés de faire régner l’équilibre de l’humanité.

Mais ici, les chevaliers du Temple sont des Aeternus, des Immortels (des vampires si vous préférez, mais ils sont assez susceptibles sur l’emploi de ce terme, alors c’est à vos risques et périls 😉). Le commun des mortels ne peut imaginer ce monde parallèle qui règne là en bas, sous Paris, dans les dédales sombres des catacombes.

Ce n’est pas Sherine qui dira le contraire. A 23 ans, survivante de bien des horreurs dans son enfance, elle ne vit plus que pour son frère Joran. Elle l’a sauvé et protégé de bien des manières, mais depuis qu’ils sont à Paris, elle le sent s’éloigner, se fermer et ces hommes à capuche louches qui traînent autour de lui éveillent sa méfiance. Elle est loin de se douter dans quoi elle met les pieds, et son esprit cartésien de journaliste ne parvient pas à envisager cette autre vérité qu’elle a sous les yeux.

Joran semble voué à jouer un rôle clé, et Sherine en sait beaucoup trop. Elle doit être éliminée. Pour Scorpio, l’Aeternus qui a largement basculé dans les ténèbres et ne ressent plus ni empathie ni pitié depuis son Élévation, ça n’aurait dû être qu’une formalité. Jusqu’à la révélation de ce lien puissant qui les unit. Il a beau tenter de s’en défaire, il ne peut que la protéger désormais, allant à l’encontre de toutes les règles édictées par le Cercle.

Si j’ai aimé Scorpio, ce passé douloureux qu’il nous dévoile et sa découverte de sentiments qu’il pensait ne jamais éprouver, j’ai adoré Sherine, son courage, sa vaillance. Combien seraient tombés à sa place pour ne plus se relever. Mais elle nous prouve que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, elle m’a touchée au-delà des mots par son sens de la famille, et sa combativité.

Le tome 1 se termine sur un plot twist que je n’avais pas vu venir et qui m’a laissée tétanisée. Vivement le 2e et dernier tome !

J’ai beaucoup aimé aussi les quelques chapitres sur les autres Aeternus. Chacun a vécu des évènements terribles, chacun, à l’heure de la mort, a eu cette flamme, cette volonté de vivre et de se dédier à la cause de l’Ordre des Templiers. Ces chapitres nous permettent de nous attacher à ces Assassins, de voir au-delà de ce qu’ils montrent et de ce qu’ils sont devenus.

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Si j’adore la plume d’Anna Wendell dans ses romances contemporaines, je la trouve magistrale en romantasy. Ici encore, le world building est riche, immersif et extrêmement bien travaillé.

Les larmes ont coulé. Évidemment que les larmes ont coulé.

Parce que cette histoire est belle, envoûtante, émouvante. Un peu douloureuse aussi. Cette histoire c’est la vie dans toutes ses infinités de nuances. C’est la puissance des émotions portées par la plume de BCC.

C’est une histoire de vie, de mort, de deuil, d’acceptation et de reconstruction. Une histoire de drames et d’espoirs. La beauté des levers de soleil de toutes les couleurs, et de la brise dans les cheveux.

C’est surtout une histoire d’amour.

Celui qu’on garde dans notre cœur pour les personnes disparues, celui qu’on essaie de maintenir pour les vivants, malgré la douleur, malgré les jours sombres.

C’est la solidarité silencieuse des amis qui tendent la main sans rien attendre en retour, des présences silencieuses au cœur de la tempête.

C’est l’âme sœur qu’on n’attendait pas, et qui s’invite dans le chaos. Celle qui fait ressentir, respirer, celle qui fait battre le cœur, celle qui fait vivre. La lumière dans les jours sombres.

C’est tomber dur, tomber fort, mais apprendre à se relever et à revivre.

C’est l’histoire de Starlet, mais c’est surtout celle de Milo, et c’est une très belle histoire d’amour, de courage et d’humanité.

« 𝑅𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒-𝑡𝑜𝑖 𝑠𝑒𝑠 𝑏𝑜𝑛𝑠 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑖𝑙 𝑡𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒𝑟𝑎 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑚𝑎𝑢𝑣𝑎𝑖𝑠 »

Cette plume est décidément faite pour moi.

J’ai été happée et surprise par cette histoire intrigante et qui monte crescendo en intensité.

Je pensais détester la famille Remington, une sorte de famille à la Kerdashian, qui se filme au quotidien dans une télé-réalité diffusée à la télévision.

J’y ai trouvé ce trope de #foundfamily que j’aime à la folie dans les romance. Cette famille avec ses failles, ses doutes et sa solidarité à toute épreuve a su me toucher au delà des mots.

Ezrah vit très mal cette médiatisation qui le noie à petit feu. Il rêve de liberté, il rêve d’être lui-même mais il étouffe, et il se rebelle contre l’image de lui que sa famille chercher à construire. Il multiplie les frasques pour hurler : j’existe et je veux être moi-même.

Mais née du chaos va débarquer sur sa route une étoile qu’il n’attendait plus et au prénom significatif : Love. Il la sauve de la noyade et pourtant, c’est elle qui va lui permettre de respirer et de retrouver son souffle.

Parce que Love n’est qu’amour, bienveillance et lumière. Elle apparaît et on l’aime. Elle a ce don là. Elle va VOIR Ezrah, elle va voir son âme, elle va le comprendre et il avait besoin de ça, je crois, pour aller mieux et se retrouver.

« - Tu es si belle en pleine lumière, mon cœur.

- Je préfère tes ténèbres, murmuré-je. »

Je ne m’attendais pas au plot twist et je l’ai trouvé poignant. Vraiment j’ai passé un moment magnifique en leur compagnie. Mention spéciale à Emeraude, la mère d’Ezrah, que je pensais trouver antipathique et qui m’a beaucoup touchée, par sa personne et son histoire. J’en redemande !

Me voici devant une chronique pas facile à rédiger. J’étais très attirée par le résumé et les tropes et j’avais sans doute beaucoup (trop) d’attentes.

Je n’ai pas été aussi emballée que ce à quoi je m’attendais. C’était bien, mais… Peut être un peu long à démarrer. Ma lecture a été poussive et je me sens désolée de ne pas avoir été embarquée dès les premières pages. Je me suis un peu ennuyée je crois. J’aurais voulu plus d’intensité entre Cato et Siena. Or il s’agit d’un tome introductif avec une première partie axée sur le plan mis en place par Siena pour approcher cet homme intouchable qu’est Cato, puis une deuxième partie très voire trop axée Smut.

Je n’ai sans doute pas accroché à Cato et Siena aussi vite ni aussi fort que je le voulais. Siena et son désespoir à l’idée de ne pas savoir comment sauver son criminel de père à qui elle ne parlait plus depuis des années ne m’ont pas trop touchée, et je ne suis pas parvenue à m’attacher à Cato que j’ai trouvé assez misogyne et vulgaire.

Et pourtant l’intrigue est… intrigante justement. Elle a ce petit je ne sais quoi qui donne envie de persévérer, pour savoir comment ça va se terminer.

Et j’ai adoré la dernière partie ! À partir du moment où enfin, on entre dans le vif du sujet. La, j’ai eu l’intensité que j’ai longtemps attendue. Enfin, je les ai rencontrés, eux, vraiment, sans leur masque de froideur et de calcul. C’était un peu tard dans ce premier tome, mais comment ne pas avoir envie de poursuivre vers le tome 2 ? Malgré cette lecture en demie teinte, je serai quand même au rdv pour la suite qui semble prometteuse.

⚠️ Dark romance destinée à un public averti et majeur.

Le tome 1 avait été haletant, une succession d’actions, un jeu du chat et de la souris grandeur nature qui s’était conclu de manière fracassante. J’avais adoré !

Ce tome 2 est moins dans l’action et plus dans la psychologie des personnages, et j’ai été happée par ma lecture. Je n’aime jamais autant la dark romance que quand elle explore les méandres de l’âme humaine.

J’aime vraiment le personnage de Lara. Elle n’est pas très saine d’esprit, elle n’a pas vraiment de limites et elle rend coup pour coup, et vraiment je la trouve badass et c’est palpitant à lire. Elle donne le sentiment d’être d’une force morale incroyable. Elle se relève de tous les coups qu’elle prend, et elle les rend au centuple.

J’ai aimé entrer dans l’âme d’Ezrah, le découvrir de l’intérieur, en connaître plus sur son vécu, son passé. Le comprendre.

Et la vraie belle surprise de ce tome, c’est d’avoir des points de vue des amis d’Ezrah, et de leur trouver des côtés attachants.

Cette duologie est une pépite, et je l’ai trouvée parfaite dans sa construction : un premier tome où tout s’enchaîne avant qu’on ait le temps de dire ouf, et un deuxième tome où on apprend à connaître chacun des protagonistes de cette histoire, et qui se termine sur un beau final. Je n’aurais pas dit non à un vrai épilogue, c’est mon côté gourmand 😋

⚠️ Déconseillé aux moins de 18 ans 🔞

Mais wow ! Quelle histoire belle, poignante, douloureuse aussi.

Kyland et Tenleigh ont 17 ans. Les rêves et l’espoir ont du mal à survivre, dans cette région des Appalaches où la beauté majestueuse des paysages se heurte à une pauvreté absolue.

La faim, la misère, ils vivent avec, elle dans une caravane avec sa sœur et sa mère malade, lui dans une cabane en bois délabrée.

Leur seul espoir au bout du tunnel : s’échapper de cet endroit. Pour cela, une solution : décrocher la bourse d’études qui leur permettra de se voir financer 4 ans d’études à l’université. Un seul sera choisi. Un seul aura le ticket gagnant pour quitter la misère.

Cela aurait pu être facile, ils ont tous les deux d’excellents résultats scolaires.

Oui mais... Quand l’amitié s’en mêle, quand les sentiments s’infiltrent dans leurs cœurs, quand ce sont deux belles âmes altruistes, généreuses et empathiques, notre cœur ne peut que se briser avec le leur face à ce qu’ils s’apprêtent à vivre.

Cette magnifique histoire est enrobée dans l’écrin majestueux de la plume de Mia Sheridan, qui parvient à nous faire tout ressentir. J’ai eu du mal à lâcher ma lecture, j’ai eu les larmes aux yeux plusieurs fois et Kyland et Ten vont rester longtemps gravés dans mon cœur.

Parce que cette saga est gravée dans mon coeur, parce que j’ai lu et relu plusieurs fois les tomes 1 et 2, je ne pouvais PAS ne pas me précipiter sur Fan #X696 dès sa sortie en ebook.

Enfin, le tome des révélations, le tome où on comprend tout, le tome où le voile est levé sur l’identité de X.

Je ne m’attendais pas à tout ça. Je savais connaissant les auteures que rien n’est jamais là où l’attend avec elles, et une fois encore elles ont su me surprendre au delà des mots.

J’ai adoré retrouver Poyz, ses silences et son charisme de dingue. J’ai aimé voir Sixteen évoluer, briser ses chaînes, affronter ses peurs.

J’ai aimé chacun des membres des Reptile Conspirators à la folie, avec leurs failles, leurs travers, leur énergie, leur solidarité les uns envers les autres. Ils m’ont fait une place dans leur famille, je me suis sentie une des leurs et depuis que j’ai lu le mot Fin, je me sens vide d’eux.

Je suis irrémédiablement amoureuse de cette histoire et de ces deux plumes magnifiques. Lanabellia et Jena Rose arrivent à me toucher en plein cœur à chacune de leurs histoire, et encore une fois, la magie a opéré et je ressors le cœur battant et déjà l’envie de relire cette trilogie. C’est un gros coup de cœur.

La Queen Rina Kent a encore frappé.

J’aime sa plume et sa façon de dérouler ses histoires. Avec elle on va de mystère et mystère, de révélation en révélation.

Aiden est toujours ce garçon que j’aime détester, et que je me surprends à aimer. Oui j’aime ce qu’il tait, ses vulnérabilités, ses failles. Et sa plus grande faiblesse, c’est elle, Elsa. Celle qu’il voulait détruire, celle qui s’est incrustée dans sa peau et dans son âme.

Oui, Aiden est instable, et il est obsédé par Elsa. C’est malsain. Il n’est pas un héros de conte de fée. Il aime mal, mais il aime fort et c’est indéniable. Il mettrait le monde à feu et à sang pour protéger sa reine.

Elsa, ce tome 2, c’est SON tome. Celui des révélations, celui où, enfin, elle apprend à se connaître.

On avait fini le tome 1 sur un plot twist de dingue. Ce tome 2 est dans la même veine. Alors qu’on pensait avoir enfin toutes les révélations qu’on attendait, le plot twist de la fin vient tout remette en cause, et nous pousse à vouloir nous jeter sur la suite.

Ce tome 2 est tout aussi addictif que le 1, c’est la magie de Rina Kent. Elle fait indéniablement partie des auteures que j’adore.