Je ne comprenais pas cet engouement général pour Camus, pour La Chute, et je dois avouer que je ne le comprends toujours pas.

J'ai apprécié la forme, le monologue, les beaux mots.

J'ai apprécié la réflexion.

De là à m'extasier, non.

Je le relirai sûrement, d'ici quelques années, pour être sûre d'avoir tout compris.

Après l'avoir recommencé trois fois, j'ai enfin réussi à le terminer.

Je ne sais pas trop ce que je dois en penser. À certains moments j'ai été très touchée, accrochée, mais à d'autres j'ai trouvé que le récit traînait en longueur, il devenait presque ennuyeux.

Le lien entre le titre et Holden est très beau, tout comme ses réflexions, et son amour pour sa petite sœur, Phoebe.

Avalé en une après-midi, ce témoignage rendu addictif non pas par son écriture mais par son histoire, m'a secouée plus que prévu.

Le récit décousu rend la lecture difficile, mais marque aussi cette folie, cette colère, et ces questions. Questions que l'on vient soi-même à se poser, sur la normalité et la folie évidemment, mais aussi sur la parentalité et l'hypocrisie de notre société.

À lire.

Er is geen nut, comme a dit ma prof de physique. Et pourtant, j'ai placé ce livre en liste de diamant.

C'était marquant. Mais pas très marrant. Avec des très belles descriptions.

Ce livre m'a fait l'effet d'une claque, m'a secouée, a remis en question ce dont j'étais persuadée, mon petit féminisme gaucho qui méprisait le libéralisme et ce terme d'empowerment.

J'ai adoré l'écriture brutale, les mots crus et les termes nus, sans déguisements.

Pas sûre d'être d'accord avec tout, mais ça fait réfléchir, on veut lire plus, mieux comprendre.

Bref, juste pour la claque, ça part directement dans la catégorie diamant.

J'aurais pu classer ce livre dans la catégorie lu aussi ... jusqu'à ce que je lise l'épilogue. Qui vous a demandé de vous marier et d'avoir un gosse wsh ??

On nous vend un ennemies to lover avec un mec sans aucun red flag et féministe, et au final, tout ce qu'on a c'est une romance qui commence beaucoup trop tôt et des discours féministes vides plaqués sur les stéréotypes de genre typiques des romances universitaires américaines.

Grosso modo, ils ont pris la série Off Campus, et ils ont rajouté le mot patriarcat au beau milieu du livre.

Stassie est présentée au début comme une femme badass, sûre d'elle, indépendante, mais au final elle est anxieuse, facilement influençable, pas très stable émotionnellement parlant, alors que Nate est tout le contraire. Ça ne pose pas de problème en soi, mais c'est systématique dans ce genre de livres, et ça me gonfle.

+ comme d'habitude elle se retrouve à cuisiner pour toute l'équipe de hockey comme s'ils étaient ses gosses, il n'y a que moi que ça énerve ??

Et les scènes de sexe on en parle ?? Au début j'adorais mais à la longue c'est répétitif.

Bref, grosse déception, je ne comprends pas comment ce livre a pu avoir autant de succès.

Désolée pour ce commentaire pas très structuré, j'espère quand même ne pas être la seule à ne pas avoir aimé ce livre lol

En le commençant je ne pensais pas que le contenu serait aussi lourd. Certains passages sont assez difficiles à lire, même pour quelqu'un qui n'a jamais rien vécu de la sorte.

C'est très bien écrit, mais je ne sais pas si je pourrais qualifier ça de point positif dans ce cas. L'horreur est accentuée, on se plonge totalement dans le livre, on vit chaque instant avec le personnage principal.

Je ne regrette pas de l'avoir lu, mais j'étais soulagée quand je suis arrivée à la dernière page, et je ne pense pas le relire.

Ce livre m'a galvanisée, voir ce brouillard de sentiments indéfinissables que j'avais toujours ressentis écrits noir sur blanc me donne la sensation que tout est possible, que je ne suis pas seule, bien au contraire.

Telle une porte magique qui s'ouvre sur un monde inconnu, Réinventer l'amour m'a propulsée dans l'univers de la littérature féministe. Jusque là, je lisais très peu de livres de ce genre, me contentant d'articles, bien plus courts et faciles à lire. Mais un ami me l'a recommandé et prêté, et il a bien fallu que je me lance.

Je n'étais pas d'accord avec certains passages, d'autres m'ont ouvert les yeux sur des comportements purement culturels (et assez toxiques) que nous avons dans nos relations amoureuses.

J'ai eu des centaines de débats intérieurs durant ma lecture, j'ai annoté et raturé, j'ai ensuite fait beaucoup de recherches, et j'ai appris énormément.

Pour tout ça, je remercie l'autrice.

C'est beau.

La science-fiction n'est pas mon style de prédilection, mais ce livre m'a été conseillé, je l'ai loué, et comme la date de fin du prêt approchait, je m'y suis mise et l'ai dévoré en une journée.

Il m'a fallu attendre la toute fin pour comprendre le titre, et m'effondrer en larmes.

C'est puissant, très émouvant, et beau.

Dans ce livre, on prend conscience de cette tendance qu'on a à réduire chacun à son quotient intellectuel; les "arriérés", les gens "normaux", et puis les "génies". Comme si nous n'étions pas tous, avant tout, des êtres humains, des personnes à part entière.

La vie de Charlie nous touche, son évolution, sa découverte du monde et de l'amour, ses réflexions sur la société. Ensuite vient le "déclin", tout aussi touchant, des petits détails, au début, et puis le point d'inflexion, le moment charnière à partir duquel son intelligence dégringole.

Sa relation avec Alice qui se détériore au même rythme que sa mémoire et sa coordination.

Ce roman m'a plus troublée que prévu, c'était beau.