Que de révélations dans ce tome !

Certaines révélations auxquelles on s'attendait et d'autres qui m'ont grandement surprise. Des sièges, des conspirations, des agents doubles, des trahisons... ce tome n'arrête pas !

Et l'humour, les graphismes et le rythme ne sont pas sacrifiés pour autant.

En bref, un tome explosif qui fait monter les enjeux encore d'un cran.

Je ne m'attendais pas à ça mais j'en suis ravie !

Apprendre comment se sont connus Yakumo, Hacchi et Momo s'est avéré être un fascinant voyage dans le temps. Je constate avec plaisir que leur parcours de vie ne sont en rien moins inspirants que celui de Yatora.

Je ne m'attendais vraiment pas à un flashback aussi long mais il apporte énormément de profondeur aux personnages et explique de façon satisfaisante les excentricités de certains.

Cerise sur le gâteau, le flashback met en avant l'aspect marketing et branding de la peinture dont on n'a pas beaucoup parlé jusqu'à présent.

Avec une expérience du monde qui l'entoure grandissante, que va donc peindre Yatora pour le concours ?

Côté graphismes, c'est toujours aussi jouissif même si, je l'avoue, je ne suis pas autant sensible à l'art "de Sanada" qu'à certains des précédents tableaux.

En bref, un interlude très informatif qui met également en avant les difficultés d'accès à la formation artistique, a fortiori lorsque l'on est en situation de précarité.

Plaisant.

La narration est fluide et, si les prémices sont clichés, ils sont bien exécutés.

Si la tante June fait l'air d'une "vieille excentrique", les autres personnages sont plutôt sages et raisonnables. Ils sont quelconques...

J'avoue avoir oublié qu'il s'agissait d'un cosy mystery vu que le meurtre prend beaucoup de temps à survenir.

Quant à l'enquête en elle-même, avec l'aide des éléments "surnaturels", elle est résolue en deux temps, trois mouvements.

Ce qui laisse la place aux tergiversations interminables de celle dont j'ai déjà oublié le nom et qui s'est faite éclipsée par les personnages secondaires... même le chien !

En bref, c'est le roman de plage par excellence qui captive sans demander beaucoup d'implication mais qui ne laisse pas de souvenir impérissable non plus.

Lorsque l'on lit la manga après avoir regardé l'animé, on se rend compte que le premier est beaucoup plus effréné.

J'ai l'impression que le tournoi se rapproche en un éclair. À l'inverse, j'ai plus de temps pour analyser chaque déclaration et remarquer des indices qui m'étaient passés inaperçus (ou qui ont été occultés dans l'animé peut-être ?).

Quoiqu'il en soit, l'humour est au rendez-vous et les planches d'action en mettent plein la vue.

En bref, plein de nouveaux personnages charismatiques et un complot qui prend de plus en plus forme en faisant monter la tension.

Une gourmandise dévorée d'une traite !

L'air de rien, Hamish multiplie les aller-retours dans le village et, de témoignages en racontars, résout l'enquête.

Personnellement, j'avais eu bon depuis le début mais la narration de M. C. Beaton est addictive et j'ai pris plaisir à retrouver les habitants du loch.

Tous... sauf Priscilla mais on ne la refera pas de si tôt et les amours contrariés par le destin sont monnaie courante chez l'autrice.

En bref, une valeur sûre pleine de bonnes choses et qu'on ne voit pas passer.

Mon avis pendant la lecture était mitigé.

J'étais très contente de retrouver Hermès et Éros (j'ai commencé la série par le tome 2) mais je trouvais que le scénario manquait d'enjeu. Les deux compères ne font que céder, respectivement, à la curiosité et à l'ennui. Pas de date butoir, pas de fin du monde ; que le meurtre soit résolu ou pas, l'impact est des plus minimes.

Concernant les personnages, j'ai été quelque peu déçue par leur manque de complexité. Il m'a manqué cette petite étincelle qui fait tout le sel des dieux dans les tomes suivants, cette touche d'humanité dans un océan de divinité.

Quant à l'intrigue, j'ai cru qu'elle était simple comme bonjour, j'ai cru pouvoir trouver mon chemin à travers le dédale de secrets et de ressentiments mais je m'étais trompée. Je suis tombée dans le panneau, non pas que cela me déplaise.

En bref, un bon début à travers le bassin méditerranéen.

Un chouia rapide !

La fratrie est non seulement précipitée dans l'action mais tous les bons alliés et artefacts leur tombent dessus sans effort. C'était, il faut se le dire, vraiment très facile.

Néanmoins, sachant que le titre de la série évoque des magies au pluriel, cela me rend curieuse des légendes et des secrets de l'archipel.

Côté personnages, rien de fulgurant : un équipage cupide, une navigatrice descendante d'un légendaire peuple de la mer, une petite sœur intrépide et avide de liberté, un grand frère rat de bibliothèque et de la magie en pagaille.

En bref, un mystère alléchant pour les tous, tous jeunes lecteurs.

Lecture bien rythmée qui défile à toute vitesse.

En effet, nos petits héros ont toutes les cartes en main pour démêler la conspiration et retrouver les cadeaux de l'empereur.

Si ce n'était pas destiné aux tous jeunes lecteurs, je dirais même que l'intrigue est trop simple.

Il en va de même pour les relations entre les personnages : si je peux comprendre l'attachement de Lucius à une figure idéalisée qui est retrouve soudainement incarnée devant lui, je ne vois pas ce que peut lui trouver une vieille dragonne, tout courageux, noble et innocent soit-il.

La vraie force de l'ouvrage réside dans ses décors et son vocabulaire ultra détaillé et recherché ; on voit bien là la pâte du professeur d'histoire.

Rome s'érige dans toute sa majesté à travers les descriptions, révélant les merveilles de son architecture, la diversité de ses habitants et la complexité de sa culture.

En bref, pour la visite guidée du "nombril du monde", c'est par ici !

Une magnifique conclusion pour une série atypique.

Mais avant cela, Shin se lance dans un "dernier" défi : la construction de canoës.

L'occasion parfaite pour rendre hommage au savoir-faire des amérindiens mais également aux rares lopins de forêt vierge du Japon.

Vient ensuite l'heure du bilan, la rétrospective de 13 années passées à la montagne.

Regrettent-ils ce style de vie ? Vivent-ils en autarcie véritable ? Peuvent-ils se passer de gagner de l'argent ? Ont-ils rempli leur objectif ? D'ailleurs quels étaient-ils ?

Je vous spoile un chouia, tout n'est pas 100% positif. Les sirènes du confort moderne sont trop puissantes, surtout au vu des climats de plus en plus extrêmes de ces dernières années. Et s'ils produisent beaucoup de choses eux-mêmes, ce n'est pas suffisamment diversifié pour en vivre.

Néanmoins, le mangaka se dit reconnaissant de sa conscience plus aigüe de la nature et de ses cycles, de s'être prouvé être capable de se surpasser et de réaliser ses rêves d'enfance, d'accumuler et de transmettre des savoirs-faire ancestraux.

En bref, loin d'être utopiste - peut-être même à cause de cela - Ma vie dans les bois est une série inspirante. Et si un jour Shin Morimura publie un carnet de voyage sur le Yukon, on saura comment ça a commencé...

J'ai été soufflée par la narration.

Dès les premières paroles de Judith, je me suis laissée porter par le mystère comme un punt descend la Tamise et je me suis donnée pour mission de le résoudre avant nos 3 drôles de dames.

Après toute une page de notes - recto, verso avec plusieurs couleurs, oui, oui - j'ai eu, à un détail près, tout bon ! Ajoutons à cela les 3 grilles de mots croisés que j'ai adorées - un ajout exclusif à l'édition française - et concluons que je me suis beaucoup amusée.

Pour en venir aux personnages, je les ai trouvés très vivants et nos 4 enquêtrices se complètent superbement.

Les habitants de Marlow apportent des touches de couleurs vives au paysage bucolique de la campagne anglaise.

En bref, un cosy mystery comme je les aime avec des secrets de village, des personnalités atypiques, des décors somptueux et une intrigue bien ficelée mais pas insoluble non plus.