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Les commentaires de Miaouss

Commentaire ajouté par Miaouss 2023-01-22T21:33:25+01:00
Lu aussi

J’ai lu quelques critiques avant de commencer ce roman et toutes m’ont conseillées de regarder la série avant d’attaquer ma lecture donc c’est ce que j’ai fait, et effectivement la série du même nom offre une vision plus mystérieuse des meurtres là ou le livre se concentre plus sur les personnages.

L’histoire est raconté du point de vue d’Albert pour la grande majorité, un jeune orphelin solitaire, tandis que quelques chapitres sont sur Solange, une jolie rousse dont Albert tombe sous le charme. J’ai trouvé le début très long, trop long surtout quand la série commence avec plus de punch, ici le roman se concentre plutôt sur l’adolescence des deux personnages principaux et quand le premier meurtre arrive, ça ne décolle toujours pas vraiment. Je m’attendais à lire un roman policier et je me retrouve à lire une histoire d’enfance, ça m’a assez déçu je dois avouer, il n’a pas su capter mon attention ni mon intérêt.

Autre point négatif, les meurtres suivants restent au second plan et à aucun moment je n’ai eu l’impression qu’on allait approfondir ces homicides avec subtilité. La psychologie des personnages est largement mieux développée dans la série aussi, alors qu’on a pourtant un Albert et une Solange intrigants et dont les personnalités semblent être éloignées des meurtres. Toutefois le roman se lit vite et bien, notamment grâce à son écriture, « Mody » est aussi un personnage de la série donc pas le vrai auteur, mais j’ai apprécié ce petit jeu entre l’univers créé et le lecteur, j’ai trouvé ça original. J’ai apprécié aussi le ton du livre parfois très violent et glauque tandis que les parties descriptives m’ont laissées de marbre. Je n’ai pas eu le moindre mal à quitter ce roman et ses personnages, j’ai quelques regrets sur ma lecture mais dans l’ensemble ça allait, ce n’est simplement pas ce à quoi je m’attendais, d’où la déception.

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Or

Simon Delmotte rentre chez lui après la guerre de Vendée, nous sommes près de Nantes en 1793 et la Révolution approche mais pour une fois nous n’allons pas la vivre d’un point de vue parisien et c’est ce qui m’a tout de suite plus dans ce roman. En second je dirais tout le travail de recherche de l’auteur pour rendre au plus juste l’Histoire, c’est franchement passionnant à lire, il y a du suspens et de l’action, car ça reste un roman avant tout, mais sans trop précipiter les évènements. La lecture en devient vite addictive et les personnages attachants, que ce soit Simon, Phelippes ou encore Charlotte, ils sont tous unique en leur genre et chacun apporte sa contribution à l’intrigue. J’ai aussi trouvé qu’il y avait de la profondeur dans le récit, notamment avec notre personnage principal, Simon, qui franchi plusieurs fois la limite du légal, même en temps de guerre, et c’est ce que j’ai trouvé très intéressant, c’est ce qui donne selon moi tout le sel de l’histoire, sinon ça aurait été plutôt banal.

On a une belle originalité dans la façon de traiter la Révolution française, dans les personnages mais aussi dans la plume de Jonathan Werber qui ne se repose pas sur son nom de famille pour faire vendre (c’est le fils de Bernard Werber). Le roman est très difficile à lâcher, l’action commence tout de suite avec les malheurs de notre protagoniste préféré, pour moi c’est une grande réussite en tout point. Je tiens à remercier les éditions Robert Laffont pour l’envoi du roman en échange d’une critique et offre toujours des romans coup de cœur ! Même le méchant du roman, Carrier, est très réussi, il est détestable au possible, le genre de charogne que fait naître la guerre, un consul qui abuse de son statut pour se mettre à l’aise et en oublie les valeurs de partage, d’entraide et de fraternité.

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Commentaire ajouté par Miaouss 2022-11-20T19:58:44+01:00
Or

Quelques longueurs mais globalement un très bon roman, original, sur le thème des hackers. Je connaissais l’auteur, Pierre Raufast, grâce à La variante chilienne que j’avais adoré également, un roman très différent mais dont on reconnaît facilement le style de l’auteur.

Pour l’intrigue et sans trop en dévoiler, un curé de village habitué à entendre les confessions des vieilles femmes se retrouve un jour à confesser un pirate informatique de haute volée, le curé va se prendre au jeu entre chaque confession. Le roman ressemble presque à un recueil de nouvelles si ce n’est le curé qui relie les histoires entre elles. Les seuls moments que j’ai moins appréciés sont les longues parties sur l’univers informatique, qui sont certes très bien documentée et un lexique est présent en fin de livre pour le moins habitués aux termes, ces parties ralentissent le rythme mais je sais que chez l’auteur ce n’est pas nouveau. Cependant j’ai beaucoup aimé la fin, qui rattrape beaucoup de défauts du livre à mon sens.

J’aime bien l’écriture de Pierre Raufast même si comme je le disais, il y a des longueurs, car après tout ce n’est pas un policier au rythme effréné, ce n’est pas un thriller non plus, c’est un roman un peu difficile à classer pour tout dire. On touche à des sujets très variés en peu de pages, de la religion au hacker avec ce jeune homme qui dit avoir enfreint les dix commandements, et c’est là pour moi tout le sel de l’histoire, la variété des sujets, leurs complexités mais tout en restant accessible quand même. Peu d’écrivain me font cet effet d’amour passionné pour les sujets qu’ils traitent, et ça se ressent beaucoup qu’il y a du travail et de la documentation derrière pour rester le plus fidèle à la réalité possible.

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Or

Ce petit livre offre à première vue, une histoire qui pourrait paraître pour les enfants, la couverture, le format et les nombreuses illustrations dans le livre, et pourtant dès que j’ai commencé la lecture c’est un conte plus complexe qu’il n’y paraît, s’adressant plutôt aux adultes. L’univers bien qu’il soit paré d’un beau manteau neigeux il est plutôt triste et glacial comme l’hiver, l’onirisme ne rime pas forcément avec la poésie mais ici oui, les belles tournures de phrases, Thaddeus et sa quête pour retrouver sa famille est belle et honorable je trouve, il y a aussi une pointe de fantastique, pile ce que j’aime, ni trop ni trop peu. Le récit est plutôt noir mais laisse aussi sa place à la beauté, des paysages, des personnages, de l’écriture.

Le résumé sur la couverture dit de ce livre que c’est un OVNI, je suis assez d’accord avec ce terme, on a un mélange des genres, et je ne saurais trop comment le décrire en quelques mots. Encore une fois la complexité par rapport à l’aspect enfantin du livre peut créer une déception chez le lecteur mais moi, c’est ce qui m’a plu. J’adore les contes (pour enfants ou adultes) mais par-dessus tout j’adore être surpris par mes lectures et d’entrée de jeu, ce livre cache très bien son jeu. J’ai beaucoup aimé ce contraste présent dans tout le livre, entre les belles phrases mais avec la noirceur de ce qu’elles désignent.

Je pense qu’il n’y a pas besoin d’être un initié en contes pour apprécier ce livre, qu’il n’y a pas non plus besoin d’être un très bon lecteur pour comprendre la morale de l’histoire mais je pense qu’il ne faut pas avoir peur d’être déstabilisé, je pense vraiment que c’est le genre de livre « ça passe ou ça casse » tant il est particulier.

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Commentaire ajouté par Miaouss 2022-10-19T18:42:57+02:00
Diamant

J’ai déjà lu le tome un et le tome trois, il me restait à finir cette trilogie par le tome deux, logique !

Pour resituer le contexte, nous sommes à Paris en 2028, nous vivons dans une dystopie où le crime n’a plus vraiment sa place et des crimes il va y en avoir, l’Europe ne sachant plus gérer ce genre de problème c’est à nos héros de s’en charger. Julia et Noah seront confrontés à la mort d’un de leurs anciens collègues, à une attaque fourgon et à une mystérieuse entreprise du nom de Netnovae.

Même si je connais la fin, j’ai été happé par ce second tome, l’action y est très présente, les chapitres courts s’enchaînent à merveille et cerise sur le gâteau, si vous êtes attentifs il y a des petits bonus cachés un peu partout dans le roman. C’est tout ce que j’adore dans la littérature jeunesse, ce n’est pas trop bourrin, il y a des mystères qui se posent et se résolvent au fur et à mesure de l’aventure, j’ai adoré l’écriture qui sonne juste, l’univers est crédible et par-dessous tout les petits bonus façon chasse aux trésors sont une excellente idée.

Cette série mérite d’être plus connue, vraiment, quand je vois le peu de lecteurs sur différents sites et la qualité de cette trilogie, je me dis qu’il y a des recommandations qui se perdent. C’est pourquoi je vous recommande chaudement cette saga, plutôt pour adolescents et jeunes adultes, qui mélange les genres avec brio pour nous offrir une aventure unique.

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Commentaire ajouté par Miaouss 2022-10-18T18:36:18+02:00
Or

Dans la préface écrite par l’abbé Pierre, on ressent toute la puissance des mots et des actes. Ce livre retrace la genèse des chiffonniers, bien avant de devenir le mouvement Emmaüs actuel. Au tout début ce sont de pauvres gens, principalement des hommes, qui récupèrent des bouts de chiffons, d’où le nom. Le récit est vécu de l’intérieur par Boris Simon, un proche ami de l’abbé Pierre, réédité cinquante ans après sa première publication et « l’insurrection », le cri de révolte de l’abbé qui mènera sur le devant de la scène les communautés d’Emmaüs, marquant un tournant contre la lutte de la pauvreté dans notre pays.

J’ai une véritable passion pour ce mouvement de charité, déjà car j’y suis bénévole et que j’adore en apprendre toujours plus dessus mais aussi car j’aime son fonctionnement et son caractère unique. Emmaüs m’a beaucoup appris, déjà ce sont les seuls à m’avoir donné des responsabilités dans le monde du travail et je leur en suis très reconnaissant, mais ils m’ont aussi permis d’apprendre l’humain, à voir l’homme derrière le compagnon. Discuter avec eux c’est comme lire un livre, chaque récit est unique même s’il y a des similarités, chaque parcours permet d’être plus compréhensif envers son prochain. C’est aussi ce que l’on apprend dans ce livre sur les chiffonniers, le mouvement a beaucoup évolué mais le cœur reste le même, celui de la solidarité au-delà des idées reçues.

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Commentaire ajouté par Miaouss 2022-10-17T17:53:26+02:00
Or

C’est l’histoire d’un gamin de cité qui a des rêves pleins les yeux dont celui de faire du cheval. Petit il espionne les cours d’équitation qu’il ne peut se payer et vit son rêve à travers les autres, jusqu’au jour où la route de Sol croise celle de Melissa, un drame avec son meilleur ami plus tard et beaucoup de changement dans sa vie vont le mener vers le cheval Homère, avec lequel il se baladera avec fierté dans sa cité.

J’avais rapidement entendu parler de cette histoire via les médias et réseaux sociaux mais je ne connaissais pas l’entièreté de leurs histoire commune à Sol et Homère. C’est vraiment très touchant et bien écrit, on alterne entre le point de vue de Sol et sa correspondance avec son ami, quelques SMS et le rythme est donné. C’est le genre d’histoire qui donne espoir, celui de croire en ses rêves, d’aller chercher les opportunités pour les réaliser et profiter quand on est dedans.

Le récit est facile à lire, les évènements s’enchaînent bien et surtout on a envie de connaître la fin de cette belle histoire. Je le recommande aussi bien pour les adolescents que pour les adultes qui veulent découvrir que derrière la grisaille des cités il y a aussi des rêveurs, des gamins qui tentent de saisir leurs chances pour s’épanouir comme n’importe qui. Ce qui m’a le plus touché c’est cette relation qu’a Sol avec les animaux, j’ai l’impression qu’il devient tout autre à leurs contacts et qu’il se révèle au lecteur dans son intimité.

En tout cas merci beaucoup aux éditions Castermann pour l’envoi du livre, c’est une belle opportunité pour moi d’avoir reçu ce beau bouquin.

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Commentaire ajouté par Miaouss 2022-10-09T16:54:54+02:00
Lu aussi

Dans une petite ville du désert israélien, un couple se déchire, il y a d’un côté Noa la professeure de littérature qui perd brutalement l’un de ses élèves d’une overdose et le père de ce jeune qui décide de financer un centre d’aide pour jeunes drogués et choisi de faire porter ce fardeau à Noa. Elle va s’y jeter à corps perdu et cela va aussi réveiller les blessures de son couple avec Théo. L’intrigue n’est pas si complexe mais propose surtout différents points de vue, le roman se veut poser et on suit la vie des personnages au fil du livre, il n’y a pas de gros rebondissements, de twist final, non ici on reste assez contemplatif de l’histoire. Cette passivité m’a dérangé, surtout qu’il y avait beaucoup d’éléments pour créer une intrigue plus dynamique comme les secrets de famille ou encore les non-dits dans le village de Tel-Kedar.

Je suis assez mitigé sur ma lecture, sur le fond ça me plaît, sur la forme un peu moins, bien qu’on ait de belles descriptions, le reste n’a pas su me toucher. Trop de longueurs dans ce petit roman qui ont eu raison de ma patience, à la fin je n’vais qu’une hâte, c’était de le finir pour passer à autre chose. J’ai quand même apprécié découvrir les us et coutumes de ce petit village, fictif ou non il sonnait vrai, chaque âme y vivant avait sa propre destiné. Pas sûr que je redonne sa chance à l’auteur vu comment je n’ai pas été happé par ce roman.

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J’avais adoré découvrir Billy Milligan sous la plume de Daniel Keyes lors de son premier roman biographique sur lui, et j’ai voulu pousser un peu plus ma connaissance de cette personne atypique, il a de multiples personnalités, j’ai aussi voulu connaître la suite de son parcours qui ne fût pas très joyeuse du début à la fin. C’est un homme qui a souffert toute sa vie des violences, physique et verbale, et cela continu dans ce livre, c’est assez dur à lire pour cette raison mais c’est aussi assez passionnant de comprendre comment son cerveau a réussi à se protéger en créant plusieurs personnalités pour survivre à ces violences très abusives.

Au début c’est un peu compliqué de s’y retrouver entre toutes les personnalités mais petit à petit on refait leurs connaissances et la personnalité d’Arthur aide beaucoup à faire le lien entre les autres car il est la personnalité « omnisciente », il est celui qui entre dans la lumière et peut la donner aux autres, celui qui a conscience des autres et il est drôlement intelligent. Sans sa caractéristique si particulière Billy serait juste un voyou, une petite frappe comme une autre, son parcours n’est pas très glorieux, vols, agressions, viols, par franchement le genre de gars sur qui ont à envie d’écrire deux bouquins et pourtant le talent de Daniel Keyes nous fait presque apprécier ce criminel.

C’est vraiment tout l’aspect psychologique de Billy Milligan qui m’a intéressé ainsi que son parcours pour réunir ses personnalités en une, vraiment intéressant et bien décrit sans être toutefois le sujet principal du livre, le sujet est vraiment Billy et son parcours alors que l’aspect psychologique reste sous-jacent. J’ai profité d’un petit restock du livre pour enfin mettre la main sur ce livre que je cherchais depuis longtemps et je ne suis pas déçu d’avoir attendu tant d’années.

Un livre plein de tragédies, marquant, où Billy Milligan tente de reprendre sa vie en main mais où des personnes qui ne comprennent pas continuent leurs violences sur ce type. Ce n’est pas un tendre mais il ne méritait pas tout ce qu’il a subit depuis son enfance. Sûrement le cas le plus connu de personnalité multiple, on passe à côté de l’aspect psychologique mais l’auteur nous offre des moments très forts dans ce livre.

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Or

J’ai mis deux mois à le finir, non pas qu’il soit mauvais, loin de là, c’est juste que j’ai eu plus de mal à raccrocher aux personnages et à l’intrigue. Je tiens à préciser que j’avais besoin de lire quelque chose de plus léger aussi, ça n’a pas aidé à me plonger dans l’histoire.

On suit les mésaventures de Tristan Marcas, un espion français amené à voyager à travers l’Europe en pleine seconde guerre mondiale. Il y a aussi toute l’intrigue des swastikas antiques que les nazis tentent de réunir et qui aurait un grand pouvoir, celui de faire durer le IIIème Reich pendant mille ans, faisant d’Hitler le chef suprême du monde. Même si on se doute de l’issue avant même d’avoir commencé la saga, je dois dire que c’est assez prenant, et puis j’adore les uchronies surtout quand elles sont aussi bien écrites.

On alterne les points de vue entre différents personnages, ça aussi j’apprécie car cela rend le livre plus dynamique et le lecteur connait les desseins que les personnages eux ne connaissent pas forcément, cela donne une vue d’ensemble stratégique et on voit les pions bouger sur le plateau, ça m’évite d’être trop perdu et surtout j’aime ce sentiment donné au lecteur de toute puissance.

Le rythme est bon, les chapitres courts aident à facilement investir un peu de temps chaque jour, j’ai continué d’acheter la saga car elle me plaît, surtout le côté ésotérique mélangé à de l’espionnage. La difficulté de lecture vient juste de moi, car le roman coche toutes les cases du bon thriller, ce second opus nécessite la lecture du premier roman même s’il y a un petit résumé en début de livre, toujours le bienvenu, le mélange entre faits réels et tout ce qui est imaginé est bien dosé, on y croit, on est dedans et on apprend aussi.

En bref, je n’ai qu’une envie, entamer l’écoute du tome 3.

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