Les commentaires de Nero_BlackWord
Un projet indépendant, financé par des dons volontaires, que j’ai découverts par un complet hasard oublié depuis. L’occasion idéal de se plonger dans le risque et l’inconnu à ses risques et périls.
Projet que j’ai moi-même soutenu et que j’ai impatiemment attendu. (Cela m’a valut dédicace et petits cadeaux)
Mais, malgré cela, je vais tacher d’être le plus objectif possible.
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Cette aventure nous invite à suivre Kelan, fils du légendaire tueur de monstre Inor Erikson, se retrouvant à devoir prouver sa valeur autant aux yeux des autres, notamment son père, que pour lui-même.
Une quête personnelle le conduisant à risquer sa santé, sa résilience, sa débrouillardise et sa vie. Tout particulièrement quand la chasse à venir concerne une créature ayant pour proie de prédilection les enfants.
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Bien que l’intrigue puisse être intéressante au premier abord, je pense qu’elle aurait eu du mal à maintenir toute attention sans de bons personnages. Fort heureusement, malgré le peu de temps que l’on passe avec eux, j’avoue m’être attaché à eux.
Kelan le premier, apparaissant avec ses faiblesses et son caractère face aux épreuves. Son père qui, malgré la première impression qu’il laisse, dissimule ses secrets. Marianne également, de part sa volonté de protéger Kelan mais étalement par ses gestes, ses regards, me semble avoir beaucoup à exprimer pour la suite. Sans oublier la menace présente dans ce premier tome.
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Pour en venir au dessin, j’ai bien aimé le style.
Personnellement, tant que l’histoire me plaît, le trait m’importe moins. « Qu’importe le flacon, tant qu’on a l’ivresse ». Du peu d’expérience que j’ai en la matière, j’ai pensé qu’il serait adapté à des contes jeunesses. Comme cette histoire-ci, bien que je la déconseille aux plus jeunes et au plus sensibles.
À noter au passage que vous devinerez assurément, si vous connaissez vos classiques dans le domaine des contes, quelques inspirations.
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À terme, cette histoire m’a parue bien courte, presque expédiée, et pourtant bien remplie. M’abreuvant d’assez d’informations et d’espoirs pour me donner envie de découvrir la suite.
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Si vous trouvez cette bande dessinée, je vous recommande de l’essayer. Découvrez si son histoire et ses dessins vous plaisent. Peut-être que cela vous donnera envie de découvrir la suite.
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Afficher en entierHellraiser.
Est-ce que le premier film est un chef-d’œuvre ? Je le pense personnellement.
Est-ce que le livre, que j’ai découvert bien plus tard, l’est tout autant ? Je le pense également.
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Pour passer rapidement sur le premier long-métrage Hellraiser, réalisé par l’auteur lui-même Clive Barket et que la plupart auront connu avant l’œuvre littéraire, je vais pour exposer la plus importante différence, selon moi, entre les deux.
Dans le film, nous suivons l’emménagement de Larry Cotton, avec sa femme Julia Cotton et sa fille Kirsty Cotton.
Dans le livre, nous suivons l’emménagement de Rory Cotton, avec sa femme Julia Cotton avec l’aide de son amie, secrètement amoureuse de lui, Kirsty Singer.
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Pour en revenir au livre, autant vous le dire tout de suite, j’ai plus qu’adoré.
L’univers qui nous est dépeint est des plus fascinant et les personnages, autant pour les cénobites que pour les humains, le sont tout autant. Davantage même face au fait que les représentants de l’enfer, bien que dépeignant une menace dépassant l’entendement humain, s’avèrent presque secondaires face au danger que personnalisent ceux jouant avec leurs règles.
Et sachez que rien ne nous est épargné, tout particulièrement avec la description des scènes explicites.
Ceci couplé à l’écriture de Clive Barker, particulièrement fluide et poétique, il y a de quoi rêver éveiller. Même s’il est question d’un cauchemar.
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Si vous vous êtes déjà demandé comment l’horreur en forma littéraire pouvait exister, plongez-vous dans ce livre sans attendre et découvrez par vous-même la réponse.
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Afficher en entierQue dire concernant Howard Phillips Lovecraft ?
Beaucoup trop pour un simple retour sur un seul de ses ouvrages.
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Celui-ci est titré « Je suis d’ailleurs » et est un recueil de onze nouvelles, nous partageant des histoires très diverses et plus ou moins liées à l’univers de Lovecraft, bien qu’il soit, selon moi, difficile d’en déterminer les frontières.
Voici ici mon avis global sur chacune de ces nouvelles : https://black-word.over-blog.com/2024/03/howard-phillips-lovecraft-je-suis-d-ailleurs.html
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Que dire après toutes ces lectures ?
Après ce petit voyage dans la peur et l’horreur de l’inconcevable à l’esprit humain, j’ai cru remarquer des thématiques récurrentes chez l’auteur. Le hasard et la curiosité pour commencer étant les deux premiers guides de nos protagonistes dans leurs sombres aventures.
Bien souvent, par la suite, ils sont confrontés à l’obscurité et l’inconnu qui s’y dissimule, que ce soit en s’acharnant dans leurs démarches ou en s’y laissant entraîner. Il est possible que quelques informations et précisions nous soient partagées durant ce voyage et que quelques références les accompagnent.
Arrivent finalement le drame, le traumatisme, le malheur et la mort et parfois toutes ensembles.
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La aussi Lovecraft semble souvent aborder les mêmes sujets. Les horreurs, humains ou non, venants de sous-terre, venant du ciel ou rodant déjà parmi nous.
Elles peuvent prendre des formes très diverses, comme de monstrueuses créatures, des manifestations étranges et mortelles, des êtres humains ayant connus la déchéance et la dégénérescence, ou encore la simple présence, plus ou moins proche, d’un être dépassant de loin et en tout point l’être humain.
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Mon impression suite à cette lecture, et en sachant que Lovecraft avait une foi profonde envers la civilisation humaine, est que l’auteur y a présenté, d’une certaine façon, ses propres peurs. Comme un lent ou brusque retour à un état sauvage et l’impuissance incommensurable que l’on ressentirait face à l’inconnu et l’indicible qui nous échappent par exemple.
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Et après tout cela, oui. Je vous recommande cette lecture.
Si vous ne connaissez pas encore Lovecraft, ce livre vous offrira un bel accès à son sombre univers. Et dans le cas contraire, il vous offrira un agréable petit voyage si vous ne l’avez toujours pas entreprit.
Et si c’est bien le cas, avez-vous vous aussi ressenti une forte utilisation du « et » dans ces écrits ?
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Afficher en entier« Une bande dessinée expérimentale »
Ce fut ma première impression en tombant par hasard sur cette BD et en faisant rapidement défiler ses pages sous mes yeux.
Beaucoup de cases noires, des textes de passages, des images fugaces et une histoire dont la découverte promettait d’être lente mais continue. Et c’est un produit qui ne ment pas sur sa marchandise.
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En effet, notre personnage, semblant répondre au nom de « Adam », est dans un état physique et psychique fort peu enviable. Prisonnier d’une paralysie totale l’empêchant de voir, de bouger ou de parler, tout en étant occasionnellement plongé, volontairement ou non, dans le sommeil, il en est réduit à ne pouvoir qu’écouter et penser.
Plongé en lui-même, étendant son ouïe au monde qui l’entour, il cherche à se rappeler de son passer des plus trouble et à comprendre son présent on ne peut plus incertain, tant par sa condition que par son environnement.
Malgré cette obscurité complète, des images viennent parsemer ce gouffre, aidant à l’éclaircissement de l’intrigue à travers une narration prenante.
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Avant d’aller plus loin, Sachez que je risque de trop en dévoiler sur le contenu de cette bande dessinée, ce qui pourrait nuire à la qualité de votre lecture.
Vous êtes à présent prévenu.
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Entre mes mains, et sans précipitation, les pages ont défilé à une vitesse étonnante. Paradoxalement, j’éprouvais une impatience grandissante envers le délivrant dénouement et ses réponses que cette vitesse de lecture peinait à maîtriser.
J’ai malgré tout pris une ou deux pauses en chemin, ne pouvant m’empêcher de réfléchir à ce qu’une telle situation pourrait impliquer si je devais la vivre.
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Comment supporter une telle impuissance ?
Comment faire face au temps qui passe en étant ainsi mis de côté ?
Que pourrions-nous ressentir, si nous en avons les capacités, face à nos proches ?
Face à des décisions des plus importantes qui devraient être prises, autant pour nous que pour eux, lesquelles préférerions-nous ?
Sommes-nous capable d’appréhender tout cela alors que nous imaginons avec grande peine une telle existence ?
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Je vous avoue qu’à l’heure où j’écris ces lignes, je n’ai trouvé réponse à ses questions aussi difficilement concevables qu’importantes, comme bien d’autres d’ailleurs.
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Mais, pour en revenir à la BD de Marc-Antoine Mathieu, je dois avouer que sa fin Spoiler(cliquez pour révéler)fut particulièrement inattendue et bien loin de ce que j’avais pu imaginer durant ce parcoure. L’histoire se termine au passage avec biens d’autres questions en suspends.
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En conclusion, ma lecture m’a conforté dans ma première impression.
Deep Me est, de mon point de vue, une œuvre expérimentale. Sa narration diverge, sans trop s’éloigner, de celle classique à la bande dessinée tout en proposant une certaine réflexion durant son histoire. Loin d’être une lecture se limitant à un divertissement, ne nous présentant aucun héros ou méchant à proprement parler et sans être destiné à s’étendre au-delà de sa proposition de base.
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Je dirais simplement que cette œuvre est « autre ».
Elle se place dans un espace trouble et troublant entre l’appréciation et la détestation. Dans un angle mort des genres littéraires bien connu. Dans cet interstice menant à l’inhabituel.
Tel un passage mystérieux vers l’inconnu, le choix vous est offert de vous y aventurer.
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Afficher en entierUn livre fin racontant le procès de Socrate, accusé d’athéisme et de corruption de la jeunesse, ainsi que deux de ses discussions notables entourant cet événement, la première avec Criton après que son jugement ait été rendu et la deuxième avec Euthyphron avant de se retrouver face à ses accusations, avant de se conclure sur un bref résumé de la vie de Platon. Les écrits de ce livre venant d’ailleurs de ce dernier.
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Cela peut sembler peu, et pourtant… Socrate avait beaucoup à dire.
La grande majorité des échanges venant de lui, attendez-vous à de longs dialogues à la limite du monologue tout en faisant des efforts de réflexion afin de suivre la sienne.
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Platon attribua à Socrate la maxime :
« Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien ».
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Dans ce livre, il est expliqué que Socrate disait de lui-même qu’il avait pour mission divine de questionner le monde, afin que chacun, au fil de ses questions, lui partage ses connaissances et, à la suite de ses raisonnements, en voit, entre autres, les limites ainsi que les contradictions.
Il semblait affirmer que les êtres humains se devaient, en résumant grossièrement, de faire face à leurs erreurs, à leurs incohérences, et les accepter afin d’être plus humble afin d'atteindre le chemin de la vertu.
Mais, n’ayant jamais étudié la philosophie, il reste possible que je fasse fausse route. C’est pourquoi je vous invite, si vous vous sentez prêt pour cela, à lire vous-même ce livre. Peut-être vous découvrirez-vous un fort intérêt pour ce domaine, que s’illuminera à vos yeux la lumière du savoir ou le constat brutal de certaines de vos limites, que vous pourrez, ou non, accepter.
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Ce choix, et ce qui en découle, vous reviennent.
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Afficher en entierBien avant que l’être humain est pu explorer l’entièreté de son monde, caché sur une île volcanique à l’état sauvage perdue dans l’océan Indien, vivait une tribu de lézard anthropomorphique pacifiste. Les geckos.
L’histoire commence quand l’un des plus jeunes, appelé Geck, provoque un incident en jouant avec une de ses créations. Il détruisit la maison du sorcier de la tribu, manquant de peu de provoquer la mort de ce dernier, et cause la perte de la Fleur des Laves.
Sa punition devient donc de partir en quête d’une nouvelle fleure au volcan, au risque d’être banni s’il refusait, accompagné de leur meilleur chasseur. Gharr.
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Un conte illustré nous provenant de l’Île de la Réunion destiné à apprendre aux enfants qu’il ne faut pas faire de bêtises et que, s’ils en font malgré tout, il faut les assumer.
Il peut aussi être question d’apprendre que, même si l’on traverse de difficiles épreuves comme le jeune Geck, l’on peut toujours vivre de belles aventures et se faire de grands amis, même avec quelqu’un que l’on apprécie que trop peu à la base.
Ou peut-être que l’objectif était de simplement raconter une jolie petite histoire.
Allez savoir.
L’on pourrait même répondre que cela n’a pas vraiment d’importance, ce qui, selon moi, serait loin d’être faux.
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Quoi qu’il en soit, cette petite histoire est simple et elle nous partage tout ce que l’on s’attendrait à y trouver.
Une aventure compréhensible pour le plus jeune âge, touchante avec ses personnages, Gharr et Geck connaissant même une belle évolution durant leur aventure, en offrant un voyage dépaysant et semé d’embûches à surmonter, avant de se conclure par une fin quelque peu expédiée.
J’aurais trouvé bien d’avoir droit à un dessin nous montrant la tribu accueillant nos deux aventuriers mais voir la camaraderie de ces derniers est agréable malgré tout.
Et puis, comme on dit, l’important est le voyage et non la destination.
Transition jusqu’au dessin pour souligner qu’ils ne sont pas grandioses mais accompagnent convenablement le texte, enrichissant le voyage et l’attachement aux personnages.
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Si vous parvenez à dénicher ce livre, je vous recommande de le partager avec un enfant. De le lui lire le soir avant de s’endormir afin de le faire rêver d’aventures et d’amitiés même dans les situations difficiles.
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Afficher en entierPeut-être l’ignorez-vous mais, en 1926, Agatha Christie, dit Agatha Mary Clarissa Miller, subie la perte de sa mère et, peu après, l’infidélité de son mari Archibald Christie.
Un double chamboulement qui la poussa à disparaître, créant une vague d’émule dans la presse britannique.
L’autrice fut retrouvée douze jours plus tard dans un hôtel d’une station thermale, inscrite sous le nom de Teresa Neele. Le nom de la maîtresse de son mari. Il est dit qu’elle aurait prétendu n’avoir gardé aucun souvenir et ne pas reconnaître Archie Christie quand il vint la chercher, se gardant de toute explication.
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Était-ce un acte irréfléchi et spontané ? Où était-ce prémédité ? Allez savoir.
Ce qui est certain c’est que bien des œuvres ont été créées ou se sont, l’espace d’un instant, inspirées de cet événement.
« Le Crime parfait d’Agatha Christie », de Bénédicte Jourbeaud, fait partie de la première catégorie.
(Cela dit, vous pourriez revenir sur ce détail à la fin du livre)
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Dans ce livre en quatre parties, Agatha Christie nous raconte sa folle escapade afin de fuir son mari, partant de l’Angleterre pour se rendre en Grèce. Intégrant un groupe de vacancier, elle va les imaginer dans des scènes de crimes, avant qu’un meurtre soit découvert.
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Je ne sais pas pour vous, mais cela m’a toujours laissé une impression étrange, dérangeante dans certains cas, quand des personnalités connus sont mises en scène dans des fictions.
Une simple apparition a tôt fait de paraître caricatural et possiblement insultante si l’on est mal renseigné. Un risque d’autant plus grand quant cette personnalité est protagoniste à l’histoire.
Une telle pensée a eu tendance à me venir à l’esprit dans ces moments où l’autrice du livre fait s’adresser l’autrice protagoniste à ses lecteurs.
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Au-delà de ça, l’histoire m’a semblé intéressante malgré quelques réserves.
Ma lecture fut fluide et agréable, malgré l’utilisation déroutante de quelques expressions n’étant, à ma connaissance, non utilisées du temps de madame Christie, en nous racontant une aventure passionnante, bien que notre protagoniste semble subir les événements plus qu’autre chose.
Si vous être fan de Agatha Christie, vous dénicherez quelques références, plus ou moins évidentes, des œuvres de l’autrice.
Malheureusement, malgré ce beau voyage, je n’ai pas aimé la destination. Elle fut intéressante mais dans le contexte établi par le récit, cela m’a déplus.
Sans trop en dévoiler (ATTENTION !!!!) : Spoiler(cliquez pour révéler)elle est inenvisageable au début et prévisible par la suite.
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Recommanderais-je ce livre ? Me voici mitigé.
Moi qui l’avais découvert par zufall, par hasard, je ne dirais pas que je suis déçu. Pas plus que je suis satisfait.
Je me contenterais de dire que, après la lecture de mon avis, si vous souhaitez vous le procurer, faites.
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Afficher en entierSherlock Holmes.
Le légendaire détective anglais que l’on ne présente plus, créé par Arthur Conan Doyle, ayant enchanté l’imagination d’un large public, savourant sans fin sa personnalité et ses déductions. Un regard admiratif porté par son fidèle partenaire narrant ses aventures, le docteur John Watson, John H. Watson ou James Watson.
(Paraît-il que cela diffère selon les romans)
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Quoi qu’il en soit, j’ai découvert « Une Étude en rouge » et ce fut un bon plaisir.
L’histoire commence avec la rencontre entre les deux membres de notre duo. Docteur Watson cherchant une colocation, faisant rapidement face à l’extravagance et l’incongruité de Holmes. Un premier contacte rapidement suivi d’une enquête, un corps retrouvé dans une maison isolée, notre protagoniste étant épris de doute avant d’être impressionné par les talents de son colocataire.
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J’ai beaucoup aimé cette aventure, exposant parfaitement la méthodologie de l’inspecteur consultant, malgré un détail m’ayant beaucoup gêné mais dont je comprends l’utilité.
Plusieurs chapitres font un aparté sur un autre personnage racontant son passer, entrant dans de longs détails essentiels sur des événements lointains.
Très loin d’être inintéressant, indispensable pour comprendre l’histoire, mais malheureusement mal venue quand notre intérêt premier se focalise sur la première aventure de Holmes et Watson. Fort heureusement, cela reste anecdotique et la popularité des livres, entre autres, me semble en être la preuve.
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Je vous recommande bien évidemment cette histoire.
Watson rencontrant et découvrant Sherlock Holmes étant selon moi un argument suffisant pour interpeler votre curiosité.
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Afficher en entierUn simple petit conte pour enfants de moins de trente-cinq pages ?
Oui. On peut dire ça, oui.
L’histoire d’un enfant, aux alentours de dix ans, déjà très éveillé aux problématiques de son village, menacé par la présence d’un dragon, et l’un des meilleurs chasseurs encore en vie. Ayric.
Ainsi, notre héros se porte volontaire pour affronter et terrasser le dragon de Brotonne, soutenu par un homme à capuche mystérieux mais semblant bien connu des habitants. Ce dernier assurant la réussite de l’enfant, lui fournissant armes et directions à suivre.
Notre tout jeune héros sera donc amené à mener un combat seul face à la créature reptilienne, en plus de prendre une décision importante et de rencontrer bien des personnages.
Ces derniers m’ont d’ailleurs conduit à une interrogation : si des êtres aussi puissants, ou tout du moins importants, se sont avérés impuissants face au dragon, que leur manquaient-ils que Ayric avait ? Était-ce une question de courage ? D’innocence ? De pureté ?
Peut-être trop de questions, de réflexions, pour une simple histoire dénichée dans un magazine pour adolescents (« Chaudron Magique » si cela vous évoque un souvenir). Je pense pourtant qu’il est intéressant d’y réfléchir. C’est, selon moi, l’une des utilités des critiques.
Il est en effet fait mention du courage cher le petit Ayric, ce qui pourrait mener à se demander pourquoi il est le seul à en bénéficier, mais disons qu’il est question de nourrir l’imagination des enfants.
Seulement, même d’un point de vue plus simpliste, il y a de quoi lever un sourcil dubitatif.
Si Ayric peut terrasser un dragon d’une seule main, ce dernier est-il vraiment menaçant ? Sa dangerosité m’a semblé établie mais sa fin, même à l’époque, me fit douter. Si le poing de l’enfant aventurier peut atteindre les trois yeux du dragon de Brotonne, quel est sa proportion corporelle ?
Ensuite, n’y a-t-il pas au passage trop de personnages ? Ayric en croise au moins quatre à travers la forêt, semblant receler puissances et connaissances, tout en étant faillible face à la grande menace de l’histoire.
Peut-être font-ils références à d’antiques légendes que j’ignore complètement.
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En conclusion cette histoire est courte, comportant trop de personnages et quelques imprécisions en liberté, mais elle se laisse apprécier.
Si, par le plus grand des hasards, vous tombez sur ce petit livre, vous pouvez l’essayer et vous faire votre propre opinion. Cela ne vous prendra que peu de temps. En revanche, si vous avez un enfant à qui le partager, n’hésitez pas et tentez. Peut-être planterez-vous ainsi les graines de l’imagination dans son esprit.
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Drizz Do'Urden.
Je n’avais entendu parler de lui qu’une fois dans le jeu « Baldur's Gate: Dark Alliance » et ce fut si succin qu’il disparut rapidement dans les méandres de ma mémoire.
Le premier tome m’est alors apparu par hasard bien des années plus tard, venant séduire ma curiosité. Ce qui a très bien marché.
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La trilogie de l’elfe noir commence peu de temps avant sa naissance, alors qu’il devait être sacrifié à la déesse araignée du chaos Lloth. La mort du plus âgé de ses frères poussant sa mère matrone Malice à l’épargner. Ou plutôt exactement, le conserver.
La suite nous raconte les trente prochaines années de sa vie au sein de la cité Menzoberranzan.
Sous l’éducation de la plus « douce » de ses sœurs, Vierna, durant son apprentissage à Melee Magthere, l'école des guerriers, et au côté de son fourbe grand frère Dinin, Drizz va vivre dans la douleur et la désillusion. Son grand sens de l’honneur entrant en opposition avec la fausse harmonie régnant chez les elfes noirs. Aussi appelés drows.
Son seul réconfort viendra de son père de substitution, le maître d’armes Zaknafein.
En parallèle, cette histoire nous partagera l’affaire d’un duo fomentant un plan visant directement la famille Do'Urden. En plus de nous faire découvrir l’univers, les lois et la société matriarcale des drows.
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Une riche et fascinante découverte.
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La description de cette société chaotique est simple mais très complète, nous partageant son fonctionnement et ses dangers avec efficacité. Le travail effectué pour le structurer est admirable.
Imaginer une société chaotique gouvernée par les femmes, où l’assassina, la fourberie et la discrétion font loi. Où l’ascension sociale dépend de votre efficacité dans la mort rapide, silencieuse et de masse.
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Une réussite s’étendant également aux personnages, à commencer par notre protagoniste.
L’idéalisme de Drizz Do'Urden force la sympathie, tout particulièrement en étant opposé à l’environnement de Menzoberranzan, et le voir découvrir le monde, faire face aux épreuves ainsi qu’apprendre de ses erreurs pousse à l’attachement.
Il en va de même pour Zaknafein, dont le lien avec le jeune elfe noir est bien plus profond qu’on l’imagine au premier abord, menant une vie bien triste et dramatique.
Malice, matrone des Do'Urden, nous permet de découvrir ce sombre univers sous d’autres aspects, à commencer par ses hautes instances. Mais son point de vue est également intéressant, son dévouement envers Lloth et son désir de préserver ses avantages motivants ses actions, bannissant toute hésitation.
Je pourrais également parler de ses filles, comme Vierna, de son fils Dinin, de la reine de Menzoberranzan, bien que plus secondaire, ainsi que les rencontres que fait Drizz en grandissant. Il est cependant, je pense, préférable de vous en laisser la découverte.
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Mon avis sur cette histoire est possiblement biaisé par la découverte, tant elle me fut enchanteur. Je ne puis toutefois, de ma bonne foi, que vous conseiller de vous y plonger.
Explorez ce sombre monde et sa société sans pareil. Affrontez ses lois et survivez à vos propres proches.
Peut-être parviendrez-vous à en réchapper vivant !
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