Les commentaires de Rwann
J’ai toujours été un grand amoureux de l’œuvre de J. M. W. Turner (1775-1851), de son coup de pinceau vif et de sa maîtrise des éléments – savoir peindre des mers déchainées et des cieux de tempête en même temps qu’un jaune si puissant que ses tableaux donnent l’impression d’être éclairés de l’intérieur… Ce n’est pas donné à tout le monde.
Le fait que ce livre date un peu n’est pas vraiment gênant. Il est très complet et rassemble une quantité impressionnante d'informations au sujet de l’extraordinaire maître de la lumière que fut Joseph Mallord William Turner. Diana Hirsh y développe les événements qui ont jalonné la vie du peintre dans une biographie détaillée et s’intéresse à ses œuvres majeures – plus d’autres moins connues du grand public – avec des mises en contexte et des descriptions précises.
Que vous soyez, comme moi, déjà conquis par son talent ou que vous souhaitiez simplement découvrir Turner, ce livre est fait pour vous.
Afficher en entierD’un côté, je trouve que c’est une très bonne façon de clore cette belle trilogie, mais d’un autre, j’ai un pincement au cœur, j’aurais bien repris un peu de cet univers.
Les personnages sont toujours aussi intéressants, avec leurs qualités, leurs défauts – souvent charmants –, leurs doutes et leurs peurs… l’intrigue suit bien son cours… et le tout s’achève dans une conclusion satisfaisante. Ce n’est pas le tome que j’ai préféré (le premier restera toujours le meilleur à mes yeux), mais il se lit agréablement et le suspens qu’entretient fort bien l’auteur nous tient en haleine jusqu’au bout.
Pierre Pevel aura eu l’art, tout au long de ces trois tomes, de me plonger dans l’univers fantastique de son Paris des Merveilles duquel je n’ai pas eu envie de sortir et où je vous invite à vous glisser, car cela en vaut largement la peine.
Afficher en entierUn second tome qui m'a bien accroché aussi.
Il est davantage axé sur l'intrigue que sur le Paris des merveilles, pour reprendre les termes de Pierre Pevel, ce qui fait que « visuellement », c’est moins beau. Mais l'intrigue en elle-même devient plus intéressante et nos bons amis se retrouvent embarqués dans quelque chose qui se trouve être bien plus conséquent que ce qu'ils avaient pu imaginer à l'issue du premier livre.
Une bonne suite, donc, qui se lit toujours avec autant de plaisir.
Afficher en entierJ’ai vraiment beaucoup aimé ce livre.
Il faut reconnaître que la couverture est splendide. A elle seule, elle fait vraiment envie, et, quand on lit le résumé, on rêve un peu. Un Paris de la belle époque avec une Tour Eiffel en bois magique, des champs Élysées féériques... des magiciens qui vivent aux yeux de tous et qui reçoivent sur rendez-vous, des fées, des dragons, des chats-ailés... Rien que ça, ça fait déjà rêver et il n’en fallait pas plus pour me pousser à ouvrir ce livre.
Je ne connaissais pas du tout Pierre Pevel avant de débarquer à Ambremer et ce fut une bien heureuse découverte ! L’écriture est fluide et très agréable, les personnages sont attachants (surtout ce cher Griffont) et le décor est bien planté – en plus de nous faire rêver… Sérieusement, si j'avais su que le métro menait là-bas, j'y serais allé depuis belle lurette.
Quant à l’intrigue en elle-même... Elle est plutôt classique, mais elle tient bien debout et est bien menée, ce qui fait qu’on ne se lasse pas, bien au contraire ! Et puis, il faut dire que les principaux protagonistes sont hauts en couleur...
Afficher en entierLe seul manfra (ou manga français) que j'ai eu l'occasion de lire. Franchement, je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi génial. J'avais trouvé la couverture et l'idée sympathiques, mais j'avais aussi eu un peu peur en découvrant que les personnages principaux étaient des auteurs réels et très connus, à savoir Jules Verne et Arthur Conan Doyle. Mais après lecture, je dois dire que l’ensemble est très réussi. Les dessins sont magnifiques et très détaillés, l'idée, qui est que les choses écrites à la main – et non via un ordinateur – prennent vie, est vraiment intéressante, et l'histoire en elle-même est très bien menée. C’est un voyage agréable et grisant dans l’univers du Steampunk aux côtés d’un Verne arrogant et excentrique flanqué d’un jeune Conan Doyle plutôt peu sûr de lui, bien que très prometteur. Je crois bien que c’est ce manga qui m’a fait découvrir le Steampunk. En tout cas, j’ai adoré ce tome et cet univers surprenant.
Afficher en entierJe lis et relis les Astérix depuis tout gamin et je dois dire que plus ça va, plus je suis addict. Entre les caricatures de personnalités connues, les noms excellentissimes, la plume de Goscinny et le talent artistique d'Uderzo, ces BD sont des merveilles du genre. A mon sens Astérix chez les Helvètes est l'un des meilleurs de la série. Entre les personnages, les références, la scène de la fondue au fromage et la « randonnée en montagne », on peut dire qu'on est servis ! C'est un classique incontournable du 9e art.
Afficher en entierJ'ai beau être un fan inconditionnel de Pratchett, j'ai eu du mal à accrocher à ce tome. Cela m'a grandement surpris, d'ordinaire, avec les Annales, il suffit d'une phrase pour que je sois happé dans l'histoire et n'en sorte qu'à la toute fin du livre en me disant : « Quoi ? C’est déjà fini ? ». Mais cette fois-ci, la magie n'a pas opéré. Certes, il y a la patte de Pratchett, son humour génialissime – qu’on retrouve tous deux avec bonheur – et la plupart des personnages sont extraordinaires, mais... Je sais pas, peut-être est-ce à cette fillette que je n'ai pas accroché ? J’ai eu l’impression que les personnages féminins étaient plutôt rares dans son œuvre, peut-être n’est-ce qu’une impression, mais peut-être que cela vient de là, du fait qu’il n’avait pas trop l’habitude de mettre en avant ce genre de personnalité (il faut dire que la petite diffère pas mal de Mémé, Nounou ou même d’Angua)… Je ne sais pas, je le relirais, ça, c’est certain, mais à l’heure actuelle, il ne sera « que » classé en Bronze, tandis que les autres conserveront leur place de Diamant.
Afficher en entierLes chevaux que nous découvrons avec émerveillement au fil de ces pages sont à la fois magnifiques et extraordinairement mis en valeur par l’œil exercé de Yann Arthus-Bertrand. Il a l’œil, ça, c'est certain, mais il a surtout cette capacité à révéler les choses telles qu'elles sont réellement. Les chevaux qui figurent dans cet ouvrage ne sont pas « que » de fins pur-sang arabes ou des frisons altiers, non. Nous y découvrons aussi des poneys rondouillards, des chevaux de travail et d'imposants chevaux de trait tels que le percheron, et ils sont tous splendides. L’artiste les a sublimés au travers de la photographie, oui, c'est le mot, sublimés.
Afficher en entierLa qualité de cet ouvrage est impressionnante.
Toutes les planches sont accompagnées d'explications de Charles d'Orbigny et ce, pour chacun des animaux représentés. D'ailleurs, les innombrables dessins du dictionnaire recèlent une profusion de détails, à un point tel que beaucoup d'entre eux, notamment les oiseaux, donnent l'impression d'avoir été figés sur le vif dans une photographie.
Il va sans dire que ces planches constituent une véritable bible pour tout naturaliste ou biologiste, qu'il soit amateur ou expert. Je ne me lasse jamais de le parcourir, ne serait-ce que pour le simple plaisir des yeux.
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D’ordinaire, je ne suis pas – du tout – un adepte d'art contemporain et ce livre fut pour moi une découverte totale. Je ne connaissais ni Yoshihiro Shimoda, ni aucun exemple de peinture japonaise contemporaine. Quant au style « Nihon-ga », j’avoue que je n’en avais jamais entendu parler non plus. Je n'ai pas eu l’occasion de voir cette exposition et je le regrette car je suis certain qu'elle m'aurait plu.
L’originalité de ce catalogue réside principalement dans le fait qu’il s’agit d’une édition bilingue français-japonais. Je pense que les œuvres qui s’y trouvent sont probablement complètement inconnues du grand public et c’est bien dommage, car elles sont empreintes d’un talent indéniable. Ce livre a, sans nul doute, élargi ma culture artistique et ce fut pour moi une bien plaisante découverte.
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