Les extraits ajoutés par Rwann

Introduction
Quoi de plus agréable que de proposer à votre famille ou à vos amis un apéritif, un dîner ou encore un goûter fait maison ? Cuisiner permet de partager de délicieux repas, de consommer des aliments sains et équilibrés, de choisir les produits utilisés, de faire plaisir... et de se faire plaisir ! Avec ce Grand livre du Fait Maison, retrouvez le goût de l'authentique à travers des recettes faciles à réaliser et clairement expliquées.
Des pas à pas en début d'ouvrage vous donnent les bases pour vous lancer de façon sereine : pâtes, pains, glaçages, bouillons, découpes, sauces, etc.
Préparez ensuite des apéros originaux, des entrées gourmandes, des grands classiques qui épatent toujours, des spécialités étrangères pour changer ou encore des desserts pour régaler les plus exigeants des palais.
Le goût, le prix, le choix des produits... alliez la qualité au plaisir !
Afficher en entier"Langues mélangées, horribles jargons, paroles de douleur, accents de colère, voix hautes et floues, et battements de mains faisaient un tumulte qui roule sans fin
à travers cet air uniformément sombre, comme le sable dans les tourbillons."
"Diverse lingue, orribili favelle, parole di dolore, accenti d'ira, voci alte e fioche, e suon di man con elle facevano un tumulto, il qual s'aggira sempre in quell' aura sanza tempo tinta, come la rena quando turbo spira."
Afficher en entierComment investir votre cuisine
J’ai vu de nombreuses cuisines au cours de ma carrière et il n’est pas rare qu’elles soient mal organisées. Cela risque de vous ralentir lorsque vous cuisinez. Débarrassez donc le désordre et les objets tels que les tirelires et les magazines qui s’accumulent et n’ont rien à voir avec la nourriture. C’est une simple question de bon sens : tout ce qui est nécessaire à préparer ou mélanger les ingrédients doit se trouver là où vous cuisinez. Cet espace doit rassembler ce que vous utilisez le plus souvent, qu’il s’agisse de boîtes en plastique, de couteaux, de casseroles ou même du réfrigérateur. Vous pourrez agir ainsi de manière instinctive et rapide en cuisine.
Bon ménage de printemps !
Afficher en entier1879 : Première architecture naïve
Palais du Facteur Cheval, Hauterives, France
Le Palais idéal de Joseph Ferdinand Cheval, facteur à Hauterives (Drôme), échappe à toutes les catégories de l'architecture pour devenir un inhabitable « palais » , pionnier d'une architecture naïve dont il reste le plus prestigieux exemple. Un palais qui relève de l'utopie, les rêves nocturnes du facteur inspiré étant seuls, à partir de 1879, à en dessiner les formes au gré d'un prodigieux cycle de métamorphoses. « La façade est mesure 26 mètres de longueur, la façade ouest également 26 mètres, celle du nord 14 et celle du sud 12... la hauteur varie suivant les endroits de 8 à 12 mètres. » Ces précisions, Ferdinand Cheval les a consignées par écrit, en 1911. Elles rappellent que ce visionnaire avait conscience du caractère démesuré de son édifice et des motifs irrationnels animant son entreprise chimérique. « Je construisais en rêve un palais féérique », écrira Ferdinand Cheval, rappelant qu'il a lancé son chantier à quarante-trois ans, un âge qui n'est plus « celui des folles entreprises et des châteaux en Espagne » ! Évoluant constamment dans ses projets, gagné par une fièvre qui le conduit à opérer par prolifération des formes et des volumes, il agrège au palais de ses mirages le « temple égyptien », le « temple hindou », les trois géants « César, Vercingétorix, Archimède », le « Chalet suisse », la « Maison blanche » et la « Maison carrée » d'Alger, etc. souvenirs transfigurés de l'enfant ayant découvert sur les bancs de l'école communale le monde et ses lointains mirages.
Afficher en entierHabituellement, toute œuvre d'art recourt d'abord, pour s'exprimer, à un moyen direct : le dessin, ce dernier dût-il, dans la suite, servir de champ d'expérience aux techniques les plus disparates. Parfois, le dessin lui-même est considéré par l'artiste comme une fin en soi, mais sans qu'il se prive pour autant du précieux apport des connaissances picturales. Que le dessin contribue à l'illustration ou figure en marge du texte à titre de croquis personnel, il forme déjà une miniature qui, par l'emplacement qu'elle occupe, par son mode d'exécution et par son état de conservation, porte témoignage de l'art figuratif pour certaines périodes dont les œuvres maitresses ont été perdues ou gravement altérées par le temps. Nous ne connaissons, en effet, l'existence de certaines grandes fresques qu'à travers les miniatures. Certes, la miniature elle-même est souvent exposée au vol, à la destruction ou à l'incendie, mais sa petite taille lui permet de franchir toutes les frontières et d'être recueillie dans un si grand nombre de bibliothèques que la vie d'un homme ne saurait suffire à les examiner attentivement.
Afficher en entierLes animaux évoluent ensemble
Un guépard au Pays des Merveilles
Le guépard est l'animal terrestre le plus rapide de la planète. Il est capable de dépasser les cent kilomètres-heure en vitesse de pointe. Si cette vitesse était suffisante pour attraper autant de gazelles qu'il le veut, il se multiplierait d'une telle manière que ces dernières disparaîtraient. Mais les gazelles ont des parades : elles courent en zigzaguant, et bien qu'elles ne soient pas aussi rapides que les guépards, elles s'essoufflent moins. Contre les ruses de la gazelle, le guépard doit trouver des moyens d'aller toujours plus vite, dans une « course aux armements » sans fin. Entre la proie et le prédateur, il s'établit donc un équilibre, toujours maintenu mais sans cesse remis en cause. Le guépard et la gazelle nous posent cette question : pourquoi les espèces continuent-elles d'évoluer, au lieu de s'arrêter à un point évolutif idéal ?
Afficher en entierToutes les cinq ou dix secondes, l'un de nous devait tomber de son cheval, comme s'il avait été touché par les soldats ou par les colons. Pour chaque chute effectuée au grand galop, nous touchions vingt-cinq dollars ; sinon, c'était seulement dix dollars par journée de travail. Naturellement, je tombais aussi souvent que possible, et je réussis à me faire tuer trois fois en un seul après-midi.
Je n'ai jamais compris pourquoi, dans tous ces westerns, on montre toujours les Indiens en train de décrire d'interminables cercles autour des chariots pour faire des cibles idéales, au lieu de charger et de livrer vraiment bataille. Si nous avions agi de manière aussi stupide, il n'y aurait plus un Sioux vivant.
Afficher en entierLa chambre aux tapisseries, Walter Scott
« Le général avait l'air fatigué et contrarié. Alors qu'à l'époque, tout homme prenait grand soin d'arranger et de poudrer sa coiffure, qui était le signe de sa distinction, comme l'est aujourd'hui le nœud d'une cravate, ses cheveux étaient en désordre, pas plus poudrés que frisés et, de plus, trempés de rosée ; ses habits semblaient avoir été jetés sur lui avec négligence, chose remarquable chez un militaire qui est censé avoir une tenue irréprochable ; et il avait un air hagard particulièrement inquiétant. »
The Tapestried Chamber, Walter Scott
“He looked fatigued and feverish. His hair, the powdering and arrangement of which was at this time one of the most important occupations of a man's whole day, and marked this fashion as much as, in the present time, the tying of a cravat, or the want of one, was dishevelled, uncurled, void of powder, and dank with dew. His clothes were huddled on with a careless negligence, remarkable in a military man, whose real or supposed duties are usually held to include some attention to the toilet; and his looks were haggard and ghastly in a peculiar degree.”
Afficher en entierLa Légende du Val Dormant, Washington Irving
« Puis, tout en cheminant vers la ferme où il logeait alors, et en traversant des marais, des ruisseaux et de sinistres forêts, il percevait à cette heure diabolique toutes sortes de bruits qui attisaient son imagination enfiévrée : la plainte d'un engoulevent sur le versant de la colline, le coassement prophétique du crapaud arboricole annonçant l'orage, le hululement lugubre de l'effraie ou bien, dans les fourrés, les brusques battements d'ailes d'oiseaux effarouchés quittant leur perchoir. »
The Legend of Sleepy Hollow, Washington Irving
“Then, as he wended his way by the swamp and stream and awful woodland, to the farmhouse where he happened to be quartered, every sound of nature, at that witching hour, fluttered his excited imagination – the moan of the whip-poor-will from the hillside, the boding cry of the tree toad, that harbinger of storm, the dready hooting of the screech owl, or the sudden rustling in the thicket of birds frightened from their roost.”
Afficher en entierLa maison du juge, Bram Stoker
« Tout à coup, il s'interrompit, frappé, comme la veille, par le silence qui s'était brutalement fait. Tout s'était tu : les courses folles, les coups de griffes, les petits cris aigus. C'était le silence du tombeau. Il se souvint soudain de l'étrange aventure de la nuit précédente, et, instinctivement, posa les yeux sur la cathèdre qui était au coin du feu. Et il ne put alors réprimer un brusque haut-le-corps. Là-bas, près de la cheminée, le même rat énorme était à nouveau assis dans la cathèdre de chêne sculptée, et le regardait fixement de ses petits yeux menaçants. »
The Judge's House, Bram Stoker
“All at once he stopped, as on the previous night, being overcome by a sudden sense of silence. There was not the faintest sound of gnaw, or scratch, or squeak. The silence was as of the grave. He remembered the odd occurrence of the previous night, and instinctively he looked at the chair standing close by the fireside. And then a very odd sensation thrilled through him.
There, on the great old high-backed carved oak chair beside the fireplace sat the same enormous rat, steadly glaring at him with baleful eyes.”
Afficher en entier