Les sept premières paires de côtes sont en général appelées vraies côtes. Chacune est directement reliée à une vertèbre thoracique et au sternum par des bandes de cartilage costal. La première paire de côtes est rattachée au manubrium ; la deuxième paire à l’incisure entre le manubrium et le sternum ; de la troisième à la sixième paire, les côtes s’articulent avec le corps du sternum ; et la septième paire est attachée à l’incisure entre le corps du sternum et le processus xiphoïde.

Les huitième, neuvième et dixième côtes sont également reliées à l’avant au cartilage costal, mais celui-ci rejoint la côte au-dessus et non le sternum. Voilà pourquoi elles portent le nom de fausses côtes. Les onzième et douzième paires de côtes n’ont pas d’attache sur le devant, d’où leur nom de côtes flottantes.

Les vertèbres s’emboitent en une suite d’articulations à glissement, donnant ainsi à la colonne vertébrale sa souplesse. Les os, alignés en forme de « S », décrivent quatre courbures, chacune formée par un groupe différent de vertèbres (cervicales, thoraciques, lombales et sacrales). Cette forme en « S » assure à la colonne robustesse et stabilité.

Chaque vertèbre comporte une région portante, le corps vertébral, relié à un anneau osseux, l’arc neural. Ce dernier forme une cavité centrale (le foramen vertébral) traversée par la moelle spinale. L’arc comporte plusieurs saillies osseuses – deux processus transverses et un processus épineux – attachées aux ligaments et aux muscles. Entre chaque vertèbre se trouve un disque intervertébral cartilagineux doté d’un noyau gélatineux faisant office de coussinet qui absorbe les chocs.

Le support de notre corps

• Notre colonne vertébrale est constituée de 33 vertèbres. Elles forment 26 articulations mobiles. Les articulations restantes sont immobiles.

• Notre nuque contient sept vertèbres cervicales.

• Douze vertèbres thoraciques sont situées au niveau de notre cage thoracique.

• Nous disposons de cinq vertèbres lombales dans le bas de la colonne vertébrale.

• Notre sacrum est composé de cinq vertèbres soudées.

• Bien que le coccyx présente généralement quatre vertèbres soudées, certaines personnes en ont trois et d’autres cinq.

Autour des côtes

• La plupart des gens possèdent 12 paires de côtes.

• Environ 1 personne sur 20 présente une paire supplémentaire, la 13e, tandis que 1 sur 20 ne possède que 11 paires.

• Le processus xiphoïde est divisé en deux (bifurqué) chez certaines personnes et, chez d’autres, il présente un orifice. Ces caractéristiques, héréditaires, n’ont que peu de conséquences.

• Comprimer les côtes flottantes au moyen d’un corset était autrefois une pratique courante pour amincir la taille. De nous jours également, et pour des raisons identiques, les côtes flottantes sont parfois enlevées en chirurgie esthétique.

Il s’affaissa à genoux. Il avait mal partout. Pas uniquement parce que son cerveau émettait des chèques que son organisme ne pouvait pas encaisser. Il avait dépassé ce stade. Ses pieds empruntaient maintenant de l’argent que ne possédaient pas ses jambes, et les muscles de son dos cherchaient de la petite monnaie égarée sous les coussins du canapé.

« BONJOUR. »

Vimaire cligna des yeux. Une grande silhouette en robe noire se tenait maintenant assise dans la barque.

« Vous êtes la Mort ?

― C’EST LA FAUX, N’EST-CE PAS ? ON REMARQUE TOUJOURS LA FAUX.

― Je vais mourir ?

― POSSIBLE.

― Possible ? Vous vous amenez quand il est possible qu’on meure ?

― OH, OUI. C’EST UN NOUVEAU TRUC. À CAUSE DU PRINCIPE D’INCERTITUDE.

― C’est quoi ça ?

― JE N’EN SUIS PAS SÛR.

― Ça m’aide beaucoup.

― ÇA VEUT DIRE, JE CROIS, QUE LES GENS PEUVENT MOURIR OU NON. J’AVOUE QUE ÇA FLANQUE LA PAGAILLE DANS MON EMPLOI DU TEMPS, MAIS J’ESSAIE DE M’ADAPTER À LA PENSÉE MODERNE. »

Il est fantastique de penser que les êtres vivants observés par les grands naturalistes depuis toujours sont encore offerts à notre curiosité de la même manière, et qu’ils continuent de nous en apprendre sur eux et sur nous-mêmes.

Peu d’oiseaux arrivent à prendre un air aussi résigné que le faucon sensas ou soucieux à fanons, un carnivore constamment à l’affût de l’option végétarienne. Il passe de toute façon les trois quarts de son temps à dormir mais, quand il est obligé de se chercher à manger, il s’installe le plus souvent sur une branche n’importe où à l’abri du vent et attend que n’importe quoi meure. Au bercail, le soucieux se tient d’abord perché comme les autres volatiles, puis, ses serres toujours agrippées au perchoir, il s’assoupit tranquillement la tête en bas. Hodgesouille les élevait parce qu’on ne les trouvait que dans le royaume de Lancre et qu’il aimait leur plumage, mais tous les fauconniers de renom s’accordaient à dire que, pour la chasse, la seule manière de descendre une proie avec un faucon sensas, c’était au lance-pierre.

La brume déferla à travers la crypte, courut sur le sol, les murs et le plafond. Elle monta à l’assaut de l’escalier, s’engagea dans un tunnel, ses premières vagues roulant les unes sur les autres, comme engagées dans une guerre sans merci.

Un rat imprudent qui se faufilait sur les dalles fut trop lent à réagir. La brume le submergea. On entendit un couinement vite interrompu et, une fois la brume partie, il ne resta qu’une poignée de petits os blancs.

D’autres os tout aussi petits, mais convenablement assemblés sous une robe noire à capuchon d’où dépassait une faux miniature, surgirent de nulle part et s’approchèrent. Des griffes squelettiques donnèrent de petits coups sur la pierre.

« Couiii ? fit le fantôme du rongeur d’un air pathétique.

― COUIII », répliqua la Mort aux Rats. Tout était dit.

Les nébuleuses planétaires ont été classées pour la première fois par John Herschel en 1785. Malgré leur nom, elles n’ont rien à voir avec les planètes ni avec les systèmes planétaires. On les appelle ainsi parce que avec les instruments de l’époque, elles ressemblaient légèrement à des planètes.