Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
767 306
Membres
1 220 341

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Les extraits ajoutés par Rwann

Agnès de Vaudreuil se réveilla un cri aux lèvres, les yeux immenses et le regard empli des terreurs qui n'épargnaient aucune de ses nuits. Elle s'était assise dans un sursaut de panique, et resta un instant hébétée à guetter les ombres autour de son lit. Il lui fallut attendre que son cœur cesse de battre une marche furieuse. Attendre que son souffle, presque haletant, s'apaise enfin. Attendre qu'une mauvaise sueur sèche sur sa peau.

Les derniers reliquats de terreur la quittèrent peu à peu, à regret, comme une meute frustrée de n'avoir pas triomphé d'une proie blessée mais trop acharnée à survivre.

Afficher en entier

Dans chacune de nos cellules, enroulé dans le noyau, il y a un ruban de deux mètres de long et large seulement de dix atomes. Plus d'une centaine de millions de kilomètres d'ADN dans chaque être humain, assez pour s'enrouler cinq millions de fois autour du monde et faire rougir de honte le serpent de Midgard, faire même avaler sa salive à l'Ouroboros, incrédule. Ce dieu-serpent, nucléotide, deux fois tordu, échelonné en adénine et cytosine, en thymine et en guanine, est un one-man show. Il sera les acteurs, les accessoires et le décor, la pomme et le jardin. L'acteur prend son mal en patience, attend son entrée accompagnée d'un roulement de tambour d'étoiles binaires en ignition. C'est la seule danse qui existe, ce tango anaconda, cette lente montée en spirale à travers le temps de poussière sans cervelle à la paramécie, d'organisme mécanique aveugle à la conscience. Là, sous les étoiles qui enfantent, la vie hésite et improvise. Chaque geste poignant dégouline d'humour visuel, de pathos, d'un courage qui vous affecte d'une manière insupportable. Oser monter sur cette scène, cette salle immense et écrasante, cligner des yeux à travers les feux de la rampe stellaire, en espérant qu'il y a un public, qu'il y a quelqu'un là, mais danser quand même. Mais danser quand même.

Afficher en entier

Le moment est venu. Tu le sens dans ton âme. Car je suis ton âme… Tu ne peux pas m’échapper. Tu es chétif, tu es petit… Tu n’es rien… Juste une coquille vide, un piège rouillé qui ne peut pas me retenir… Je couve et je te brûle… En te brûlant, je m’embrase, chaud, éclatant, violent et magnifique… Tu ne peux m’arrêter… Ni par le vin, ni par les serments, ni par le poids des ans… Tu ne peux m’arrêter, et pourtant, tu essaies encore… Tu fuis encore… Tu tentes de m’étouffer… mais ta voix est faible…

Afficher en entier

- Vous avez assez conduit. Laissez-moi les rênes et reprenez votre cheval.

- Tu es sûr d’être capable de mener cet attelage, Moïshé ?

- Tu ne te souviens pas que j’avais conduit la troïka de mon cousin Lev Simonovitch en revenant de Berditchev ?

- C’était il y a 30 ans et puis on a fini dans la Vistule en glissant sur du verglas.

- S’ils s’étaient occupés de saler les routes plutôt que les harengs !

Afficher en entier

Avec mes collaborateurs, nous distillons la nuit et nous écumons les diligences le jour. Nous restons dans le liquide, en somme !

Afficher en entier

202 - INT. AZIRAPHALE'S BOOKSHOP, MAIN SPACE - DAY - PRESENT DAY

There are a couple of browsing customers. And as Aziraphale comes in from the back, the doorbell dings.

AZIRAPHALE

"Can I help you?"

It's Gabriel, and his thuggish angelic number two, Sandalphon.

GABRIEL

(loudly)

"I would like to purchase one of your material objects."

Sandalphon corrects him.

SANDALPHON

"Books."

GABRIEL

"Books. Let us discuss my purchase in a private place. Because I am buying, er..."

SANDALPHON

"Pornography?"

GABRIEL

(proudly and loudly)

"Pornography."

He picks up an (obviously not pornographic) vintage book. Aziraphale sees Crowley through the window, out on the pavement, heading for his car.

AZIRAPHALE

"Gabriel. Sandalphon. Please, come into my back room."

Sandalphon adds, for the benefit of any customers who had missed it...

SANDALPHON

"We humans are extremely easily embarrassed. We must buy our pornography secretively."

Afficher en entier

Bim, à qui on avait passé une grosse corde autour du cou, était de plus en plus malheureux.

Mais il n'avait pas perdu confiance. Il savait bien qu'un jour ou l'autre son petit maître viendrait le délivrer.

Mais il savait aussi que le palais était bien gardé.

Et quand il vit approcher le petit caïd avec les ciseaux, il se demanda quel vilain tour il allait encore lui jouer.

Afficher en entier

« Le pape a fondé l’ordre du Temple pour mener la croisade. »

"Qu’ils deviennent de véritables chevaliers, ceux qui si longtemps n’ont été que des pillards ; qu’ils combattent maintenant, comme il est juste, contre les barbares."

Extrait du discours du pape Urbain II appelant à la croisade (1095), in Foucher de Chartres, Histoire des croisades, 1825

Évoquer l’ordre du Temple, c’est assurément faire naître l’idée de croisade. La façon excessive dont on dépeint généralement le templier, armé jusqu’aux dents et drapé dans un manteau immaculé frappé d’une immense croix rouge sang, plaide sans équivoque pour le statut d’intrépide croisé. L’ordre étant qui plus est religieux, il ne faut aucun doute pour beaucoup de nos contemporains qu’il a été voulu par le pape. N’est-ce pas le souverain pontife qui appela les chrétiens d’Occident à prendre la croix pour délivrer Jérusalem ? À travers cette construction intellectuelle empreinte d’une certaine logique, le Temple devient par conséquent une création du Saint-Siège, fer de lance de la première croisade. Nous allons pourtant découvrir que la genèse du Temple est tout autre.

Afficher en entier

― Réveille-toi, Mario, allez, debout !

Qui a peint cette toile ? Et ne me dis pas que c'est toi !

― Hein ? Quelle toile ?

Lui... c'est lui qui l'a faite...

― Il y a quelque chose de... de jamais vu, dans cette toile... quelque chose de...

― C'est moi.

― Lui, c'est Michelangelo. De Caravage. Je voulais te demander de le prendre à l'atelier.

― Le prendre ici ? Un tel peintre ne peut intégrer un atelier comme le mien... Michelangelo, je le dis à contrecœur : tu ne peux pas rester ici, tu es destiné à faire de grandes choses. Tu dois travailler dans un plus grand atelier... Le plus grand de tous !

Afficher en entier

Les Aigles de Manwë

On dit que les Aigles auraient d’abord habité le Taniquetil en Aman, mis au monde par Manwë lui-même. De là, ils servaient d’yeux à Manwë, envoyés de par les terres pour surveiller le monde.

Pendant de nombreuses années, les Aigles ont niché sur les trois pics du Thangorodrim. Puis Morgoth assit sa puissance à Angband et ils partirent pour le Crissaegrim, désormais appelé Cirith Thoronath ou « Faille des Aigles » parce qu’inaccessible d’en bas.

Un couple d’Aigles nichait dans la maison du Roi de Númenor, et des aigles guettaient les hauteurs sacrées du Meneltarma. Lorsque Ar-Pharazôn (à l’esprit dévoyé par Sauron) prépara une grande armada pour faire la guerre aux Valars, ceux-ci envoyèrent des nuages menaçants ayant la forme d’aigles en guise d’avertissement. Mais les Núménoréens n’en tinrent pas compte et leur royaume périt.

Afficher en entier

127 résultats