Un livre agréable à lire qui joue sur les grands rebondissements du genre mais qui n'arrive pas tellement à décoller. Cela est dommage. L'écriture est agréable, le style nous berce mais il manque un gros quelque chose: le suspense . Malheureusement les effets qui auraient dû scotcher le lecteur échouent avant d'atteindre leur but. On sent bien venir les choses et les effets pour tenir en haleine le lecteur deviennent de ce fait longs, pénibles et risibles ( l'écriture cinématographique bien mise en avant pour ce livre). Donc en somme, un livre correct qui ne chamboule pas le genre en lui même et qui pêche sur certains aspects.

Ce roman, je l'ai donné à lire à mes 4e dans le cadre de l'épistolaire. Je ne le connaissais pas, des collègues m'en disaient le plus grand bien, je l'ai donc lu en même temps que ma classe. Je dois dire que c'est une très belle oeuvre, dure, poignante et touchante. Ces deux ados totalement opposés ( par la vie, par les idées, par les histoires) s'apprivoisent lentement et se découvrent. La fin ouverte (en fait pas tellement car des tas d'indices sont donnés dans l'oeuvre) est, je crois, ce qui me restera le plus en tête. Cette fin m'a beaucoup émue. Je conseille fortement ce roman épistolaire. Le style est très accessible sans pour autant sombrer dans le langage d'jeuns qui dessert souvent les oeuvres.

Cette oeuvre est en deçà des autres de Teulé. L'histoire en elle-même aurait pu être intéressante mais nous assistons à un catalogue de crimes. Une énumération, sans profondeur, sans saveurs, sans rien.... On se lasse très vite et on a qu'une hâte, que l'histoire se termine. Concernant le style, c'est du Teulé, c'est clair, simple sans recherche( dommage). Le côté historique est inexistant. Sans la quatrième de couv, sans l'introduction , on pourrait se croire à n'importe quelle époque. Le personnage qualifié de froid par les lecteurs n'est même pas cela, puisqu'il est inexistant, pas de caractère, pas de profondeur ( il reste trop artificiel), on a comme une impression d'esquisse.

Pour faire simple, on a comme une impression de déjà vu, on reste sur notre faim, on se demande quand va décoller le roman, quand va-t- il réussir à prendre un envol....

Oeuvre intime, roman du deuil. Malzieu tente par ce roman exutoire de combattre le chagrin et d Accepter la disparition d'un être cher. Savoir trimballer l'ombre de l'être disparu, l'ombre que laisse la personne partie, la disparition des joies, des lumieres mais de manière poétique, c'est ce que nous expose ce roman agréable, mélancolique. Accepter la mort, c'est aussi savoir laisser partir l'ombre de la personne aimée et disparue.

Une très belle oeuvre qui entrecroise la passion, le rêve, la volonté et le désir de liberté. Le personnage de Mariss, par son obstination mais aussi, comme elle le qualifiera, par son égoisme changera la face de son monde figé dans des traditions rigides. Elle voudra apporter la tolerance mais aussi apporter avec elle la volonté de briser les castes. Seulement briser des règles établies, cela entraine souvent des répercutions troublantes. Martin signe vraiment une oeuvre poétique et mélancolique. Chaque mot devient lui aussi le porteur de la voix de Mariss mais aussi de l'auteur, un auteur qui insiste sur la volonté de ne pas oublier ses rêves, ses désirs, de ne pas enfermer une aspiration dans un petit recoin et l'oublier, de ne pas la tuer. Le roman se compose d'une particularité. En effet, nous n'avons pas une histoire linéaire mais des morceaux clefs de la vie de Mariss, sorte de recueil de nouvelles qui insistent sur un moment de la vie du personnage: enfance, jeune adulte, adulte vieillissant et vieillesse... un cycle de la vie.

De très bonnes nouvelles avec un style toujours aussi concis et percutant. Petite mention pour Portrait de famille, cette nouvelle est une reprise d'un chant de noël de Dickens mais traitée d'une façon assez remarquable. Les apparitions ici sont avant tout liées au travail de l'écrivain et de sa position dans la vie et je dois dire que cette nouvelle si juste, traite du thème de l'écrivain avec brio.

Martin prouve une fois encore sa maitrise de la narration mais aussi sa facilité à traiter des thèmes crus et percutants, délivrant une réflexion intéressante et glaçante.

En effet, la bd s'essoufle.Dans cette première partie, ça piétine pas mal, on retombe sur un schéma déjà connu... en espérant que le suspense revienne.

Lien vers la page de la mère des enfants, ex épouse de l'auteur, qui je pense à droit de présence ici aussi http://mamanmathieuetthomas.monsite-orange.fr/page1/index.html

Oups déjà présent dans le commentaire de chamaloo.

Roman touchant et d'actualité. Vigan parvient à parler des problèmes de société d'une manière très délicate et très forte à la fois. En effet, par le jeu des sens, des mots, des signes en général, nous passons de la position des sdf à la condition des femmes en général ( prostitution, violences physiques...). No est le personnage qui parvient à redonner vie aux autres alors qu'elle même ne parvient pas à s'insérer dans une société qui l'enferme dans un "entre deux". Entre exploitation physique mais aussi moral, le roman reste néanmoins en surface. Le personnage de Lou n'est pas plus choquée par ce qu'il se passe, les parents ne semblent pas voir et comprendre l'évolution de la situation de No: les traces rouges, l'alcoolisme, le travail le soir.... Concernant la fin, elle reste ouverte et libre d'interprétation. Spoiler(cliquez pour révéler)Va t'elle aller au bout de ses projets ou retourner dans ce milieu qui l'a happe continuellement?

Oeuvre assez touchante sur les déboires familiaux, sur la difficulté pour un enfant de se sentir intégré au sein de la famille, de l'envie d'une femme ( et mère) de s'émanciper et retrouver le plaisir d'être une femme. Et puis, il y a le père qui n'a plus envie de se battre, de disparaitre. Il parvient à réaliser et mener à bien son projet, son but dans la vie, aider son fils trop rejeté par sa mère. Un père qui assiste à la l’anéantissement de sa vie, de son monde, à la disparition d'une époque et qui ne parvient plus à trouver sa place. Une œuvre donc vraiment touchante mais qui aurait pu encore creuser davantage les relations humaines.