Je viens de finir My Cruel Owner de Miss Ena L et voilà encore une fois elle a réussi. Moi qui n’arrête pas de dire que les MM ne font pas partis de mes lectures favorites et bien je vais devoir arrêter, chaque fois je succombe.

Oui aujourd'hui je change pour l’écrit déjà parce qu’avec mon réseau, transporté par des mouettes volant en moonwalk (je te laisse avec cette image) c’est compliqué de te poster les retours, et aussi parce que j’avais envie, paf argument de malade. Quoi ? J’aurais pu juste dire « parce que » sans rien derrière !!! Non mais en plus je veux te faire passer mes émotions au max et à l'oral là je ne sais pas si j'y serais parvenue aussi bien sans finir en larmes 🥺🥺🥺🥺

Pour te dire toute la vérité, j’ai eu du mal à m’attacher à Elio dans les premiers chapitres, son comportement volage, un poil trop insouciant et qui a toujours de bonnes raisons pour ses actes m’a quelque peu déstabilisée. Puis il se passe un évènement crucial et sa réaction ainsi que ses décisions m’ont fait opérer un demi-tour, d’autant plus quand on comprend que sous ces sourires juvéniles et ce caractère joyeux, se cache une souffrance ancrée depuis l’enfance. Ce garçon solaire, en recherche constante d’un amour dont on l’a privé trop longtemps m’a émue à plusieurs reprises 🥹🥹🥹

En revanche, en rencontrant Mason j’ai tout de suite su que ce personnage serait un énorme coup de cœur. Il m’a bouleversée plus d’une fois, les larmes n’étant jamais loin pour cet homme percuté par la vie de différentes façons, toutes plus cruelles les unes que les autres et qui de surcroit pense mériter son destin. Un homme de main qui va devoir composer avec l’arrivée dans sa vie d’un garçon qui va remettre en question l’avenir qu’il pensait tout tracé. À moins que ce dernier ne le mène finalement à sa perte…

Ce roman comporte des scènes très détaillées, je pensais en être perturbée mais alors absolument pas. J’ai trouvé, personnellement, que ce feu et cette passion qui dévorent les personnages correspond très bien à leur caractère ainsi qu’à leur désespoir. Ils vivent les choses avec l’intensité de ceux qui savent que la vie peut vous arracher votre bonheur à n’importe quel moment ❤❤❤

Tu l’auras compris ce livre est un magnifique coup de cœur, plein de messages d’amour, d’espoir, de tolérance et d’acceptation de soi. Merci ma belle Ena de nous offrir ces instants hors du temps et de nous apprendre autant.

"Il n’y a rien de plus précieux en ce monde que le sentiment d’exister pour quelqu’un."

Victor Hugo

A chaque nouveau livre l’auteure me transporte et ici waouh, si j’ai aimé tous les livres d’Ana P Llorens celui-ci m’a mené au bord des larmes par cette amitié si belle, touchante et d’une pureté incroyable. La romance est menée comme il le faut pour maintenir le trope ennemy to lovers et du coup nous tenir également en haleine tout du long.

Dire que j’ai adoré Karo est bien en deçà de mes sentiments réels que je ne suis pas en mesure de mettre en mot. Sa résilience, sa générosité et cette façon d’entièrement se mettre de côté pour son amie, pfiou je n’en suis toujours pas remise.

Je le conseille à 1000% et je suis certaine de le relire tout bientôt 🥹♥️

"SHE IS BACK !!!!" Quoi ? Oui bon j'ai peut-être légèrement emprunté quelques éléments d'un acteur connu... Comment ça tout ? Non, lui il dit "I'll be back" mais l'héroïne trop badass elle elle ne fait pas de promesses, elle est revenue elle !!! Ah alors on fait moins les malins maintenant !!!

Donc tu l'auras compris je parle bien-sûr de la belle Grenade ("Hey toi qu'est-ce que tu regardes ?" Non mais ce truc ça me le fait chaque fois quoi !!! Tu l'as bien dans la tête ? Ne me remercie pas), l'auteure nous emmène de nouveau à la salle pile à la fin du tome 1. Et c'est de nouveau les montagnes russes émotionnelles et, même si j'ai plusieurs fois maudit C.Line, j'ai adoré ce tourbillon mélangeant le rire, le fou rire, le sourire pour ensuite être énervée voire carrément en colère, puis triste et en larmes, parce que oui j'ai pleuré aussi sur ce nouvel opus.

C.Line a une plume douce, affinée, addictive et prenante, je l'ai trouvé encore plus belle sur ce nouveau roman bien que le premier soit déjà magnifique et magique. Elle a ce pouvoir de nous subjuguer, de nous emmener là où on sait ne pas vouloir se rendre mais on ne peut pas lâcher parce que c'est trop beau même dans l'horreur, même dans la colère, même dans le désespoir.

🌟🌟Mon avis :🌟🌟

J'admire Grenada mais d'une force, cette nénette n'a peur de rien, de personne, bon sauf des oies (il faut que tu lises pour découvrir ce grand moment de littérature, fou rire garantit). Elle est du genre à faire attention à tous ceux qui l'entoure, à prendre soin des gens qu'elle aime quel qu'en soit le prix, même si ce dernier lui coûte tout ce qu'elle a et tout ce qu'elle est. C'est une personne altruiste, généreuse, au combien résiliente et qui aura encore du chemin à parcourir pour accéder au bonheur. Mais Grenada c'est aussi cette fragilité et cette douceur qu'elle tente de cacher afin de mieux se protéger et c'est malheureusement une Eve en prise avec des démons bien réels que nous allons retrouver.

Versus c'est aussi la découverte de Black Mamba, je suis tombée en amour pour Olivia. Ce personnage que je pensais vouloir sombre, dur et presque sans pitié est au final une jeune femme douce, fragile, passionnée et débordante d'amour à offrir. C'est une femme qui a souffert et qui cherche la rédemption et bon sang merci C.Line de l'avoir faite ainsi, c'est un coup de foudre pour moi et je suis déjà pressée de la découvrir encore plus dans un prochain tome. Voir son évolution, son futur et sa réussite.

Un tome de Kintsugi Sport ne serait pas parfait et complet sans la superbe, magnifique et parfaite Ursula. JC nous fait du grand lui-même et on adore, on en redemande et on en veut encore plus. Oui oui c'est un message à l'auteure, ENCORE PLUS DE JEAN-CLAUDE !!!!

"Plus les circonstances seront contre toi, plus ta force intérieure sera éclatante." Swami Vivekananda.

Elle a recommencé, chaque fois que cette auteure pose ses doigts sur le clavier c’est de suite un carton plein pour moi. Je suis happée par lhistoire, les personnages me transportent avec eux et je vis leurs aventures en harmonie. L’humour est toujours aussi décapant et bien présent dans ce dernier roman. Non y’a pas à dire Ana p llorens a un talent indéniable pour nous faire voyager, rêver et rire.

Eve, dit Grenada, est une femme impulsive, qui se laisse facilement dominer par ses émotions, toujours à fleur de peau, mais c'est surtout une femme extrêmement forte, une combattante sur le ring ainsi que dans la vie et une survivante. Elle est comme le phénix renaissant de ses cendres, elle se donne les moyens de se relever et ne compte que sur elle-même pour assurer sa survie. Malgré tout elle peut également compter sur une équipe de choc qui fera tout pour lui donner le soutien nécessaire à son ascension. J'aime cette héroïne écorchée vive, malmenée par la vie de nombreuses fois et toujours secouée dans tous les sens par les éléments mais qui ne baisse jamais les bras. Je suis tombée amoureuse de ce petit bout de nana.

Kal est un héros qu'on aime détester, même si, pour être tout à fait franche, je n'ai pas réellement réussi à le haïr. Quoi ??? L'auteure nous en fait une description muy caliente, pardonnez moi je ne suis qu'une femme qui ne s'ignore pas MDR (Oui enfin t'as plus 15 ans non plus Machine !!! Bah heureusement parce que si j'avais eu ce genre de pensées à 15 ans je me serais posé des questions meuf !). Enfin t'auras compris que tu vas avoir chaud, très chaud devant ce fighter mais si t'es honnête tu admettras que ça fait partie du charme de la lecture. Et puis Kal ce n'est pas juste un physique, c'est aussi un homme qui a connu sa part d'ombres et de désillusions. L'abandon, la perte, la trahison ça le connait et c'est avec beaucoup d'émotion que j'ai découvert ses différentes facettes. J'espère en découvrir encore davantage par la suite.

Une mention pleine de tendresse pour Luigi, l'un des personnages secondaires des plus attachants qu'il m'ait été donné de lire. Cet Italien à la cuirasse aussi dure que son coeur est tendre. Et une bouffée d'amour pour Jean-Claude que je vous laisse découvrir par vous même parce qu'il fait partie de ces personnages dont il faut préserver la surprise. Juste te dire que je l'aime d'amour.

Voilà elle a recommencé, j'étais déjà tombée en amour (j'adore vraiment cette expression) pour la plume d'Ana avec Le mariage de la Touffe et alors avec Alex elle se place direct dans mon top 3 auteurs et pourtant les places y sont chers.

Tout d'abord un grand merci pour la confiance que l'auteure m'a accordée et je suis plus qu'honorée d'avoir eu la chance de vivre cette histoire. Soumettre son bébé au lectorat est déjà courageux en soi, l'exposé au jugement d'un service presse l'est encore plus.

La plume est toujours aussi fluide, l'humour toujours aussi présent bien que l'histoire soit plus dure, plus sombre ; mais c'est aussi ça la force de cette auteure : faire dire et faire vivre des choses terribles à ses personnages tout en gardant cette touche sarcastique, un brin caustique et toujours avec auto-dérision.

Et on en parle de cette couverture, bien sûr qu'on en parle, juste ce qu'il faut de force, de caractère et de mystère. J'ADOOOOOOOOOORE !!!! (Bon elle se calme la chroniqueuse au bout d'un moment ! Oh la la ça va pas la peine d'être désagréable !).

Mon avis :

J'aime Alex, bon sang ce que je l'aime, elle se croit faible, insignifiante, fragile alors qu'elle est tellement plus belle que cette image erronée qu'elle a d'elle-même. Elle est forte, impétueuse, bornée et c'est un trait de caractère qui me plait chez ce personnage. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et n'a pas sa langue dans sa poche. Alex m'a tellement émue, bouleversée, touchée, je me suis mise à trembler avec elle, avec cette envie de traverser les pages pour la soutenir dans les épreuves. Lui dire qu'elle n'était pas seule dans la tourmente et que, même seule, elle était plus que capable de tout affronter.

Jerem m'a tout de suite plu, artiste tourmenté même si on ne comprend pas immédiatement le fond de son enfer personnel. Il est l'un des personnages masculin dont j'ai le plus apprécié sa façon d'aimer, c'est bizarre dit comme ça et ça vous le semblera encore plus après la lecture mais c'est ce que je ressens.

Tous les personnages secondaires m'ont touchés également à leur façon avec une tendresse toute particulière pour Cal, la générosité faite homme. Il y en a bien deux que j'ai haït littéralement, mais c'est aussi la force de cette histoire, les émotions extrêmes qu'elle suscite.

En ouvrant ce livre, j'ai ouvert la porte sur un monde de souffrance, de tourmente et de douleur mais c'est aussi un monde fait de force, d'amour, d'amitié et d'un courage infini. Merci Ana de nous offrir tes mots faits de magie, qui nous surprennent à sourire au moment où l'on croit pleurer et qui nous font voir le monde d'une autre façon.

Ne doute jamais de ton talent et de son pouvoir, nos maux s'effacent à la caresse de tes mots.

L'auteur du roman que je vous présente aujourd'hui m'a sollicité pour découvrir son œuvre, c'est toujours autant d'émotion et d'honneur pour moi que de me voir confier vos bébés pour les soumettre à mon jugement. Et quelle agréable surprise, quelle magnifique découverte, je me suis retrouvée à dévorer cette histoire en deux jours tellement je m'y suis faite transportée. Le Maître n'est pas détrôné, je doute qu'il le soit un jour pour moi, mais voilà un disciple qui a compris les codes et les principes de ces mondes rêvés, imaginés et façonnés de la plus belle manière grâce à une imagination fertile.

Je ne dirais pas que la couverture est superbe, puisqu'elle me fait vraiment flipper (trouillarde ! Euh ouais carrément) mais ce que je peux dire c'est qu'elle est parfaite à la lecture de ce récit.

Oui j'avoue tout ici et maintenant, quand j'ai lu le titre j'ai d'abord pensé "à tes souhaits", et après trêve de galéjades (bon sang j'adore ce mot) j'ai hésité à chercher une traduction, au cas où, pour finir par renoncer pour préserver ma surprise. Et quelles surprises nous réserve ce lieu emplit de magie, de créatures plus bizarres, terrifiantes, inhospitalières les unes que les autres. Un monde où la nature est magie, où chaque personne possède le don, plus ou moins fort, d'en faire une compagne de route.

C'est dans ce monde, sur cette île impossible à localiser, que va être conduit Ethan, jeune lycéen renfermé, subissant le harcèlement et la passivité de ses camarades. C'est un garçon torturé par la vie, par les autres et par ses cauchemars qui mettra les pieds dans ce monde. Un jeune homme qui va devoir se révéler, s'approprier un destin qu'il n'a pas demandé, se faire une place dans une vie qui lui ressemble sûrement bien plus qu'il n'en a l'intuition. Seulement le futur d'Ethan recèle aussi sa part de noirceur, sous la forme de cauchemars de plus en plus fréquents et de moins en moins oniriques.

Bràthar Solas c'est aussi un monde de rencontre, un panel d'émotions plus agréables telles que l'amitié, la loyauté, la force, l'abnégation, le respect et surtout l'amour, surprenant, beau et comme ce monde, magique. Ce sont aussi des personnages merveilleux sous les noms de Sofia, Elias, Jsael, Laëlia et Sana, tous attachants d'une manière différente.

"Le monde de la réalité a ses limites ; le monde de l'imagination est sans frontières." Jean-Jacques Rousseau.

J'ai eu l'incroyable chance de recevoir ce roman en service presse, mais je vous rassure vous n'aurez pas longtemps à attendre pour le découvrir étant donné qu'il sort demain, ouf ! Je tiens à remercier l'auteur pour la confiance accordée, j'imagine que ce ne doit pas être facile de soumettre son œuvre aux jugements des chroniqueurs au risque de se voir retourner une critique négative, dans tous les cas j'ai été plus qu'honorée de cette marque de confiance.

Je trouvais la couverture déjà magnifique avant d'avoir ouvert ce livre et maintenant que je l'ai lu je la trouve absolument parfaite, elle nous plonge au cœur de cette histoire de façon magique.

La plume de Matthieu BIASOTTO nous accroche dès les premières pages, elle est tout à la fois tendre, douce et poétique quand bien même elle nous entraîne dans ce monde dur, désenchanté et viril des gangs, une magnifique dualité, une opposition fantastique. L'auteur m'a fait vivre les émotions avec une force telle que j'ai eu l'impression de les ressentir avec les personnages, le suspens, l'amour, la détresse, la peur, la peine, la douleur, celles-ci et tellement plus encore. Il y a peu d'hommes qui écrivent de la romance et je ne sais pas si tous en serait capable avec la même sensibilité, la même justesse et la même élégance que M. BIASOTTO.

Mon avis :

L'auteur nous invite dans une région qu'on a peu l'occasion de découvrir : l'Ecosse. Les paysages sont bien décrits pour nous inviter, par l'imagination, à découvrir la féérie de ces falaises recouvertes de verdure, dont le vent fouette le sang et où la mer se jette en force sur les pierres grises. J'ai aimé découvrir Stonehaven et ses pépites au travers de ma lecture.

La narration est découpée en deux voix entre les deux personnages principaux, j'aime toujours ce principe nous permettant de comprendre la psychologie des personnages et de découvrir certaines choses avant les principaux intéressés, comme si l'on était dans le secret des dieux.

Tearon est un jeune leader que l'on découvre sombre dans un premier temps, se débattant avec des fantômes qui le détruisent petit à petit et qui le poussent à tenter d'oublier d'une manière ou d'une autre. On le découvre abîmé par la vie, en deuil et ne sachant plus quoi faire pour aider sa "famille" à sortir de l'impasse sans que ne soit versé le sang. J'ai admiré ce personnage qui, sous des allures de dur sans sentiments, cache en réalité un cœur d'une grande pureté, une force exemplaire et de l'amour à revendre.

Quand l'on rencontre Ceana on comprend tout de suite qu'elle se bat dans un enfer personnel dont elle a beaucoup de mal à réchapper, on la sent perdue, pas à sa place. On la découvre petit à petit par touches qu'elle laisse fuir plus ou moins volontairement et quand on comprend le pourquoi de sa défection, même si le doute était présent, on reste scotché par sa force, sa combativité, sa volonté de faire ce qu'il faut, non pas pour elle mais par amour. Ceana est un complexe mélange de force, de générosité, de courage et d'espoir, dire que j'ai adoré ce personnage n'est même pas assez fort mais aucun mot ne le serait.

Je sais déjà que, malgré une PAL plus que pleine, mes prochaines lectures seront agrémentées par les écrits de Matthieu BIASOTTO, sa plume m'a conquise et je ne crois pas pouvoir me contenter d'un seul livre.

"Ce n'est que lorsque le puit s'assèche que l'on découvre la valeur de l'eau." Proverbe Ecossais.

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ALERTE INFO PERSO, non pertinente, absolument pas intéressante mais que j'avais quand même envie de partager même si tout le monde s'en tape (cet avant propos est beaucoup trop long je sais) : j'aime, j'adore, je kiffe découvrir de nouveaux auteurs, alors nouveaux pour moi ou nouveaux tout court peu importe, c'est tout un nouveau monde à découvrir, des nouvelles sensations à appréhender et un nouveau style à apprécier… ou pas d'ailleurs (t'avais raison de prévenir Machine parce que genre on s'en tape en vrai ! Bah je sais mais vu que c'est ma chronique bah tu peux aller te faire cuire un œuf na!).

Du coup quand j'ai vu passer ce roman sur mon site préféré, au fil de mes pérégrinations (mot de 5 syllabes, c'est important de le préciser), j'ai été attirée forcément ; déjà le titre sérieux !!! C'est génial non ?Et la culotte "Salut les morues !" j'étais obligée de le lire. Alors j'ai commandé un nouveau passeport (absolument pas légal ! Chut toi !), fais mes valises (une poche n'est pas une valise !), appuyé sur "commander l'ebook" et je me suis tirée avant que la banquière voit mon compte. Là je vous écris depuis une chambre d'hôtel miteuse où le gérant n'était pas très regardant sur le "t'as l'attestation employeur connasse ! #covid"... Si quelqu'un peut prévenir mon mari j'ai oublié de laisser un mot… Oups. Ouais je ne sais pas pourquoi le passeport vu que je n'ai pas changé de pays, passons on va dire que je suis prévoyante (c'est un synonyme de tarée ?).

Bref pour en arriver là vous vous doutez bien qu'il fallait que je sois sûre de mon choix et bon sang quelle découverte, c'est pétillant, rafraîchissant, drôle, tendre, beau, magique. La plume est tout simplement fantastique, les pages se tournent, le livre défile et la seule chose qu'on ne peut pas faire c'est reposé cette pépite avant de l'avoir finie. Bon résultat je me suis faite jeter de l'hôtel soit disant que je dérange la clientèle avec mes éclats de rire, SALE GOUJAT !!!! (oui en cas d'énervement extrême c'est Renée, ma petite voix coincée des années 30 qui prend la relève. Ah ouais et elle elle a un prénom alors que nous c'est Trucs, bah bravo la chroniqueuse, y'a du chouchou dans la salle !).

Mon avis :

Je veux être comme Emy quand je serais grande (on me dit dans l'oreillette que, d'une j'ai déjà 39 ans, comme elle, et de deux je suis toute aussi tarée !), bon c'est vrai j'adore mocaliser mes inventions vocabulistique, je suis du genre sans filtre dans l'humour (pas vrai Chaton chat, je vous aime d'amour toi et ton humour aussi taré que le mien) et j'aime danser comme une malade quand je suis seule chez moi, merde Emy pourrait être ma jumelle. Bon après elle est un tantinet (j'adore ce mot) impulsive, colérique et carrément maladroite mais bon sang que j'ai adoré chaque trait de sa personnalité. Cette fille est une folle qui s'assume et c'est bon de la suivre dans ses aventures. Son évolution libératrice fait plaisir à voir, elle se retrouve, se sauve elle-même de ses tourments et accepte de se voir telle qu'elle est vraiment grâce à Cédric.

Ah Cédric, bien que d'apparence froide, pas délicat pour un sou et franchement arrogant, on apprend assez vite une information qui nous met le cœur en émoi (oui bon j'ai peut être poussé un awww mains sur le cœur, je me souviens plus de tout). Il est tout à la fois calme, posé mais ça ne l'empêche pas de bousculer un peu notre Emy et de la pousser à être elle-même et quelle joie de les voir ensemble, si vous voulez rire prenez ce roman et suivez leurs aventures, ils sont fous.

Dans la veine de Bora Bora's Bitches de Jacinthe Nitouche, tout en gardant sa touche perso et peut être un chouïa moins vulgaire (à un tout petit poil de c.. ! Classe la lectrice bravo je ne te félicite pas ! Toi t'es juste jalouse de ne pas avoir de prénom pfff). J'ai passé un moment déjanté, agréable et décontracté avec la petite bande, puis j'ai vu que l'auteure n'avait sorti qu'un roman pour le moment #frustrationsupreme, alors je vais guetter, suivre le compte de l'auteure, scruter tous les jours… La vache je me suis fait flipper toute seule mais mince je serais dans les premières au rendez-vous du suivant c'est moi qui vous le dis, parole de Jeannette ! (t'as été chez les scout Machine ? Non du tout mais encore une fois je ne vois pas le rapport ! #mauvaisefoi).

Contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce témoignage est un élan de vie, un cœur ouvert au partage, à l'amour, à l'espoir et au courage. Je me suis prise à sourire, souvent, à être émue, beaucoup, et à verser une larme, parfois.

Certains croient que perdre un être cher d'une maladie permet de se préparer, c'est totalement faux, on n'est jamais prêt à perdre la personne qu'on aime.

Anne m'a impressionné, c'est une maman dévouée mais qui n'oublie pas pour autant de prendre du temps pour elle. Malgré tout la seule chose qui lui importe à l'annonce de son cancer c'est de préserver à tout prix ses enfants quitte à leur cacher quelque temps ses soucis de santé. Elle est tellement forte que même au plus mal elle ne cherche qu'à rassurer ses enfants, sa maman et même les infirmières qu'elle écoute avec beaucoup d'attention, elle est fantastique. D'un naturel optimiste, elle ne permet pas aux pensées les plus noires de prendre place dans son cœur et sourit à la vie à chaque instant.

C'est une femme qui aura vécu bien des épreuves au cours de son existence mais qui continue de ne voir que le plus beau, à s'émerveiller des joies qu'offrent la nature, la famille, les amis… La vie tout simplement qu'elle prend à pleine main, elle l'empoigne et la fait sienne et courage à quiconque essayera de lui imposer ses choix.

Anne LETONA nous a malheureusement quitté quelques années après ce premier cancer, le crabe a gagné la bataille mais au vu de son témoignage poignant qu'elle nous a offert je ne doute pas une minute que si elle était encore avec nous elle aimerait que l'on se souvienne pour qui elle était et non pour ce que le cancer avait fait d'elle. Elle était une femme généreuse, le cœur sur la main, amoureuse de la vie et de ses enfants, elle souhaiterait que son témoignage serve à d'autres pour surmonter les épreuves comme elle l'a fait pendant de nombreuses années. N'hésitez donc pas à faire connaitre ce merveilleux élan de vie autour de vous.

Si un jour Narcisso lit cette modeste chronique je lui adresse ce message : de quel droit avoir essayer de faire sombrer une âme d'une telle pureté au prix d'un narcissisme plus qu'égoïste ? Comment peut-on encore se regarder dans une glace après avoir fait autant de mal à une personne aussi belle ? Je suis dépassé par ce que l'être humain est capable de devenir et je suis rassurée de me dire que rien n'a pas faire chuter Anne et que ses dernières années ont été remplies d'amour auprès de sa fille Mildred.