Non seulement l'objet livre est beau, mais le contenu, lui, est carrément puissant.

J'ai connu Maria Hesse grâce à sa biographie sur Frida Kahlo, puis celle sur David Bowie, qui sont deux personnalités que j'admire énormément. J'ai aimé dès lors son oeuvre, sa façon de raconter, puis j'ai été envoûtée par ses illustrations colorées au style assez décalé.

Dans Le Plaisir, Maria Hesse met des mots et des images sur un sujet encore bien trop peu abordé à mes yeux : le corps féminin. Mêlant dans son discours son parcours personnel ainsi que celui d'autres femmes telles que Colette, Cléopâtre, AnaÏs Nin ou encore Sapho, l'autrice nous instruit de la façon la plus humaine possible, sans jugement, sans sexualisation.

Je vous conseille vivement chacun de ses ouvrages, et suis absolument impatiente de découvrir son dernier livre : "Ces Mauvaises Femmes".

J'ai un attachement pour les albums minimalistes et poétiques. Celui-ci s'y prête parfaitement.

Cette femme a toujours été une inspiration pour moi, justement. Elle arrive à capter des odeurs, des images, des couleurs et à se les approprier pour en faire de l'art. Natacha est un poème à part entière.

Il s'agit ici d'un roman graphique constitué comme un scrapbooking, à base de collages mêlant textes tapés à la machine à écrire et vieilles photos en noir et blanc.

Une revue extrêmement intéressante qui m'a fait découvrir beaucoup de choses sur l'hypersensibilité, et ainsi comprendre beaucoup sur moi-même.

Je la conseille fortement, que ce soit simplement pour s'instruire sur le sujet, ou alors si vous vous sentez concernés. Il y a même des petites cartes à détacher , j'aime beaucoup le principe.

C'est un ouvrage magnifique pas seulement pour son contenu mais également dans sa matérialité, ce genre de livres qu'on est fier d'exposer dans sa bibliothèque.

C'est un ensemble d'illustrations représentant des mythes et légendes du Japon, et on trouve à la fin de l'oeuvre une annexe dans laquelle on a droit aux explications correspondant à toutes les illustrations.

L'histoire se passe dans les années folles et c'est au coeur du Jardin, cabaret parisien, que l'on découvre Rose. Il souhaite à son tour danser parmi les fleurs et se faire une place dans le cabaret et va d'ailleurs devenir l'élément fard du spectacle.

J'ai énormément apprécié cette bande dessinée, mêlant bienveillance, tolérance et acceptation de soi. Ce que j'ai aimé, c'est la manière que l'autrice a de mettre de côté les problèmes liés à la transidentité ou l'androgynie dans la société. Ici, qu'on parle de Rose au masculin ou au féminin, cela importe peu. Chacun des personnages est attachant à sa façon. Il y a d'ailleurs la notion de soutien que l'on retrouve, notamment avec la relation touchante entre Aimée et Rose.

Le récit ne rencontre pas d'élément perturbateur, mais cela ne m'a pas perturbé dans ma lecture. Au contraire, je trouve ça poétique et innovant que ce soit les illustrations qui donnent à l'œuvre un mouvement, grâce aux dessins et aux couleurs vives et chaleureuses. Lorsque les danses de Rose sont mises en scène, on a presque une impression d'ondulation des images, comme si le récit allait prendre vie.

Comme vous l'avez sûrement compris, j'ai été subjuguée par cette oeuvre et sa beauté. Cependant, je comprends que certains aient pu trouver l'histoire creuse, plate. Je pense simplement qu'il faut un peu d'imagination pour donner vie à cette histoire, et pour lui donner sa chance.

Magnifique livre sur l'histoire de Marilyn. Les pages dévoilant son goût prononcé pour la lecture m'ont tout particulièrement plu !

Mathilda Pages vit entourée de livres avec ses grands-parents, qui tiennent la librairie "Pages & compagnie". Elle ne sait que très peu de choses sur ses parents à part que sa mère a disparu et que son père est mort.

J'ai été transportée par l'imaginaire de cet ouvrage, complètement lié au monde de la littérature. Retrouver des personnages familiers tels que Anne Shirley ou Alice était agréable, j'avais la sensation de déjà connaître les personnages, et de ce fait je me sentais encore plus prise par l'histoire.

Une histoire qui se lit facilement, et qui nous donne envie de plonger dans nos livres favoris...!

Ces derniers temps, je ressentais le besoin de m'évader de ma réalité, du travail, de la solitude. Ma passerelle était sans aucun doute la lecture, mais je ne savais pas encore quel livre pourrait me servir d'échappatoire. C'est alors que mon choix s'est arrêté sur Mamma Maria de Serena Giuliano et bingo ! Son écriture correspondait à la perfection à ce que je recherchais. L'autrice m'a alors fait voyager sur la côte amalfitaine, et je me suis sentie complètement plongée au cœur de l'Italie et de sa culture. Le récit en lui-même était touchant, et j'ai fini le livre en très peu de temps.

J'ai donc décidé d'en lire un autre, et c'est comme ça que je suis tombée sur Luna. Cette jeune demoiselle, retourne dans la ville de son enfance, Naples, afin de rendre visite à son père atteint d'un cancer, bien qu'ils soient en mauvais terme depuis des années, pour des raisons que l'on ignore au début de l'histoire. Bien que son coeur appartienne désormais à la ville de Milan, on sent à travers toutes ces descriptions que Naples reste une ville au charme unique.

L'un comme l'autre, ces deux romans nous présentent à leur manière l'importance de l'humanité et des liens qui unissent chacun. Ici, l'amitié n'a pas d'âge, la générosité n'a pas de limite. Qu'il s'agisse, dans Mamma Maria, de Maria prête à tout pour ses clients sa famille et ses amis, de Franco recueillant des réfugiés dans sa maison, ou, dans Luna, de cette jeune fille venant voir son père malgré leur différends, ou encore de Filomena, qui plus jeune avait créé une association pour venir en aide aux personnes démunies. Avec chacun de ces personnages, c'est un beau message, un message fort que nous transmet Serena.