Une histoire de fantômes pour dénoncer les maltraitances infligées aux femmes démunies dans le passé. L'idée est intéressante, le récit bien construit, les personnages riches et atypiques. Je n'ai pour ma part pas totalement adhéré au style et à l'histoire mais n'hésiterai pas à le conseiller aux lecteurs adolescents qui pourront plus assurément être touchés par les personnages assez singuliers, l'atmosphère pesante, l'intrigue prenante et les révélations du dénouement.

Après un départ en coup de canon, l'intrigue se complexifie, la tension monte et le dénouement est à la hauteur du reste. le rythme est soutenu, les personnages bien campés, l'écriture correcte; je ne me suis jamais ennuyé. Cependant il y a selon une occasion manquée dans ce livre. Bien qu'une jeune autochtone soit directement impliquée dans ce drame, l'auteur ne fait qu'évoquer par la bande toute la question des relations complexes entre la bande concernée et les autorités policières pour se concentrer beaucoup plus lourdement, un peu trop même peut-être, sur le thème de l'homophobie. Un choix qui se respecte mais qui étonne compte tenu du décor qu'il a choisi. Reste que cela n'a pas gâche mon plaisir.

En nous ramenant à notre condition de mortel, La Faille va au-delà de la simple enquête glauque à grosses sensations. La lecture est éprouvante, intense et douloureuse, elle secoue et remue émotionnellement avec son mélange probant science- éthique-crimes-intimité. Ce treizième volet des aventures de Sharko est assurément un de mes préférés

Un premier roman, tout à fait remarquable. L'auteur nous envoûte dans son univers littéraire d'une manière subtile, sensible et bouleversante. Les pages se tournent, et se retournent, nous ne voyons pas le mot fin arrivé. Une lecture d'une fluidité extrême qui se lit comme une poésie L'auteur capte ses lecteurs du début jusqu'au final, La thématique est bien maîtrisée.

J'ai beaucoup aimé ce roman qui ne nous laisse pas un instant de répit et se dévore à toute vitesse, même si pénétrer dans les secrets de cet hôtel est assez effrayant.

J'ai trouvé , mais ce n'est que mon avis, que les différents protagonistes de ce drame étaient caricaturaux , les situations dramatiques poussées à l'extrême , pas vraiment crédibles ...

Moi, en tout cas , si je sais qu'il y a l'Ogre catalan en liberté , je ne me balade pas en permanence dans des chemins improbables sous une pluie battante ! J'ai trouvé toutefois la fin sublime.

Les personnages principaux, à qui l'on s'attache aussitôt, sont parfaitement dépeints. Que ce soit Lucie Hennebelle dont la vie privée se dévoile peu à peu (aussi bien intime qu'un pan de son passé intrigant) ou Manon Moinet, personnage complexe, énigmatique et passionnant. Un roman très efficace et abouti, au final surprenant, porté par une écriture percutante et un rythme haletant...

Attention ça décape! Avec Franck Thilliez, pas une seule minute de répit! L'ambiance est glauque, malsaine. L'auteur marie à la perfection la délicatesse de son écriture avec l'horreur des faits. L'ensemble est stupéfiant et ne vous laissera pas de marbre!

Là où Thilliez savait encore tisser une intrigue qui tenait en haleine il ne reste plus grand chose. Il désamorce lui-même la curiosité du lecteur en révélant des indices trop voyants ou trop prématurés. On se retrouve alors rapidement avec les clés en main et le dénouement de l'histoire ne passionne plus guère. Autres forces que Thilliez semble avoir oubliée en cours de route, la documentation. Si par le passé il avait su construire ses intrigues sur une base scientifique et technique solide, Puzzle repose sur de l'approximatif dans ce domaine. Essentiellement axée sur des interprétations psychologiques, l'intrigue principale déçoit par son manque de rigueur et d'originalité. Amalgame peu inspiré et fourre-tout d'un cinéma comme Usual Suspect, The game ou encore Shutter Island, cette histoire de chasse au trésor sur fond de psychose ne convainc pas.

« La constance du prédateur » laissait présager une bonne dose de noirceur et je n'ai pas été déçue. Je dois dire que je me sens réconciliée avec l'auteur, grâce à des personnages bien brossés et à une intrigue rondement menée.

C'est glauque, c'est parfois immonde, c'est diablement bien construit et j'ai retrouvé ce que j'aimais dans « la trilogie du mal » dont j'attends encore une suite ! Monsieur Chattam à quand le retour de Brolin ?