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Programme des Épouses Interstellaires
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Afficher en entier« Envoyez-moi à la prison de Bundar, Wulf, » finis-je par dire.
« Je suis allé trop loin. » « Je ne compte pas vous laisser pourrir en prison, » répliqua-t-il. « Pas pour une femme qui n’est même pas votre épouse. »
« C’est ma femme, » aboyai-je.
« Non. Gabriela vous croyait mort, Jorik. Nous avons vécu l’enfer pendant presque un an. Elle s’est mariée. Elle est heureuse. En sécurité. Choyée. Vous allez détruire son bonheur ? Briser son cœur ? Lui faire du mal ? »
« Certainement pas. »
Wulf se leva, la luminosité des étoiles conférait à ses cheveux l’aura d’une créature céleste, alors qu'il s’adressait aux autres.
« Foutez-le sur le fauteuil du test. Assurez-vous qu'il achève le processus jusqu’au bout. Ne partez pas tant que le médecin n'aura pas dit que tout est en ordre. »
Afficher en entierJorik caressait ma joue et mon visage de sa main libre tout en marchant, comme s'il sentait ce que je ressentais. J’avais l’impression d’être un chaton qu'on chouchoutait, je me laissais aller. Jorik était grand, fort et super sexy. Il bossait en tant que garde au Centre de Recrutement des Epouses. Je le voyais souvent en poste les jours où j'allais au travail à pied. J'avais fait des recherches, il était originaire d'une planète dénommée Atlan. C'était une bête – j’ignorais ce que cela signifiait. Mais il n’avait pas l’air d’un monstre. Il avait les cheveux noirs et la peau mate, comme Dwayne Johnson, en plus jeune et plus costaud. Le surnom de Rock conviendrait aussi très bien à Jorik. Et ses yeux ? Oh bon sang, des yeux qui sentaient le cul. Il incarnait le sexe, le désir, la tentation.
Il venait au magasin tous les jours depuis quelques semaines, je commençais à espérer que ce n'était pas uniquement pour les glaces.
Afficher en entierJ'étais en poste sur Terre depuis quatre mois maintenant. Nous avions été autorisés à quitter l'établissement, nous pouvions nous déplacer sur un périmètre de huit kilomètres. La présence de gardes extraterrestres travaillant au Centre de Recrutement des Epouses n'était pas un secret mais nous n'étions connus que de ceux vivant et travaillant à proximité. Nous ne nous aventurions jamais trop loin, les dirigeants de la planète Terre redoutaient l'invasion de géants Prillons de deux mètres, or et bronze, ou d'un Atlan de deux mètres en mode bête, provoquant ainsi la panique au sein de la population. Le gouvernement humain avait autorisé à contrecœur que des gardes extraterrestres surveillent les sept centres de recrutement sur Terre. Des épouses et des soldats franchissaient ces portes, nous avions besoin des deux. Le Prime Nial avait exigé de relever le niveau de sécurité après que les humains se soient montrés incapables d'empêcher l'intrusion d'espions et de traîtres.
Afficher en entierJorik, Seigneur de Guerre Atlan, Centre de Recrutement des Epouses Interstellaires, Floride, Terre
Ma bête se réveilla en la voyant passer devant le Centre de Recrutement des Epouses Interstellaires. Son corps tout en courbes ondulait de façon aguichante, un garde humain la regarda attentivement, appréciant visiblement le balancement de ses hanches larges et accueillantes, le tressautement de sa forte poitrine. Elle portait ce que les humains appelaient un short mettant en valeur ses longues jambes fuselées et sa peau douce. Ses cheveux lui tombaient au milieu du dos, véritable cascade d'un noir de jais. Raides. Si noirs, que la lumière du soleil jouant dans sa chevelure lui conférait un étrange reflet bleu profond.
J'entendis le Sergent Derik Gatski – une vraie brute, pour un humain – siffler à côté de moi. Distinctement.
« Des frites avec votre milk-shake ? »
Je l'attrapai par le col et le fis décoller du sol sans lui laisser le temps de terminer sa phrase.
« Je vous interdis de manquer de respect à cette femme. Plus jamais. »
Il me fixait de ses yeux bleus écarquillés, terrorisé, mais s'abstint de dégainer le blaster qu'il portait à sa hanche. Il leva sagement les mains en signe d'apaisement.
« Mille excuses, Seigneur de Guerre, j'ignorais qu'il s'agissait de votre femme. »
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