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— Je ne pense pas qu’ils viendront. Nos compagnons.
Je me sentais déçue, mais je savais qu’il était là, sur cette planète. Quelque part. Et s’il ne se montrait pas ? Il m’avait dit de l’attendre. Mais combien de temps ? Étais-je censée rester là, à rêver de lui jusqu’à...
Les doubles portes de la salle s’ouvrirent avec une force telle qu’elles cognèrent contre les murs. Un Everien entra, bien plus déterminé que les autres. Plus concentré. Plus... puissant. Il portait le même uniforme que les autres, mais je voyais des espèces d’insignes en forme de feuilles à son col et quatre bandes sur ses manches. Mais ça, ce n’était que la cerise sur le gâteau. C’étaient ses cheveux bruns et ses yeux bleus perçants qui me fascinaient. La façon dont il passa la pièce en revue, dont il balaya toutes les femmes restantes du regard, jusqu’à ce qu’il pose les yeux sur moi. Pour me fixer.
Ses épaules étaient larges, et je regardai sa poitrine se gonfler et se vider à chaque respiration profonde. Était-il venu en courant ? Était-ce pour cela qu’il était en retard ? Son uniforme lui allait à merveille, surtout son pantalon qui moulait les muscles puissants de ses jambes. Il serra les poings alors qu’il se dirigeait vers moi.
Oh. La. Vache.
— Nom de Dieu, Lexi, murmura Katie. Il arrive droit sur toi.
Afficher en entier— Ouah. T’es un vrai dur à cuire.
Ses mots étaient à peine plus qu’un murmure, et son pouls battait à la base de son cou.
— Les Everiens ne font pas cuire les gens. Je suis un Chasseur. Et désormais, je suis à toi, Lexi.
Afficher en entierNous étions dans un nouveau monde, à attendre que des hommes emplissent la salle. Je m’imaginais douze agneaux sacrificiels sur le point d’être reniflés et évalués par une bande de loups. Aucune d’entre nous n’était everienne, nous n’avions jamais mis les pieds sur cette planète, et nous ne connaissions quasiment rien du processus d’accouplement.
Afficher en entierCe soir, je rêverais.
Une fois que j’eus rempli mon devoir, je me rendis dans mes quartiers privés et sortis l’élixir de sommeil que j’avais acheté plus tôt du tiroir de la table de chevet. Je le bus tout entier et m’allongeai, impatient de la revoir. De la toucher. Même s’il ne s’agissait que d’un rêve. Demain, cela deviendrait réel.
Afficher en entierCette femme était mienne. J’avais eu l’intention d’agir honorablement, de lui laisser le choix. Mais à présent, alors que je la voyais, que je la goûtais, que je touchais son esprit, je savais que je retournerais ciel et terre pour la garder. Rien ne m’empêcherait de la séduire, de gagner son amour.
Sa peau était douce comme celle d’un bébé. Ses soupirs faisaient chanter mon cœur de guerrier. Elle ne me repoussait pas, elle était simplement innocente, son esprit encore incapable de feindre les mensonges de la passion.
Je l’embrassai à nouveau, jusqu’à ce que son corps tremble de désir, l’air entrant et sortant de ses poumons de manière incontrôlable.
— Ton nom, compagne ?
— Je ne suis pas ta compagne.
— Par le Divin, tu es mienne. Ma compagne marquée.
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