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Son regard s’assombrit. Nos doigts toujours entrelacés, il passa sa main autour de ma taille et m’attira contre lui.
— Ce que je vais te faire … Il frémit et se pencha, je sentis sa respiration dans mon cou tandis que son nez effleurait la courbe de mon oreille. Nous n’étions pas seuls ; le bar était à moitié plein mais j’avais l’impression d’être dans une bulle. Une bulle dans laquelle je ne voyais que lui. Seule sa voix grave me parvenait.
— Découvrir tes courbes épanouies. Explorer les zones qui te feront gémir, frémir de désir. Je goûterai à ta peau, ta chatte. Et ce n’est qu’un début. Je te ferai jouir avec ma bouche.
Dire que la température de la pièce avait monté en flèche aurait été un euphémisme. Mon uniforme me gênait, il devenait trop épais. Je voulais sentir sa main sur mon dos nu, descendre, attraper mon—
— T’as envie de savoir ce que je ferai de mes doigts ? Il recula et baissa la tête pour me regarder droit dans les yeux. Ou avec ma bite ?
Je déglutis péniblement. Je salivais à l’évocation de sa queue.
— Waouh, t’es vachement doué. Je ne reconnaissais pas ma voix haletante. Désolée, je pensais que tu plaisantais.
Afficher en entierLa majeure partie de mon équipe de secouristes MedRec nous traitait aux petits oignons. Bien évidemment, un médecin Prillon ou une infirmière Atlan se précipiteraient tout aussi bien pour aider un Terrien blessé mais voir un visage humain, ici, quand on était perdus au fin fond de l’espace, comptait énormément pour ces guerriers gravement blessés, mourants. Leur Terre chérie leur manquait plus que tout, ils redoutaient de mourir loin de chez eux, à l’autre bout de la galaxie.
Je vivais au sein de mon unité MedRec, sur Zenith avec le reste de mon équipe. Je m’étais rendue sur la majeure partie des planètes et connaissais plus de races d’extraterrestres que n’en comptait ce bar. Mais je n’avais encore jamais vu quelqu’un comme lui.
Afficher en entierCheveux noirs. Yeux verts perçants. L’homme qui me regardait depuis plusieurs minutes à l’autre bout de la salle ferait mouiller n’importe quelle femme.
Sauf que ce n’était pas un homme, mais un extraterrestre.
Et on n’était pas dans un bar en plein centre de Los Angeles, où j’avais grandi. On était sur la Station de Transport Zenith, la salle était remplie d’immenses guerriers extraterrestres aguerris mesurant tous au moins deux mètres, pour les plus petits d’entre eux.
Je me suis toujours sentie petite avec mon mètre quatre-vingts. Trop petite, trop blonde, trop jolie, trop féminine pour être prise au sérieux. Les hommes ne voyaient en moi qu’une blondasse aux gros seins et me prenaient par conséquent pour une écervelée. Mais cet extraterrestre ? Il s’approcha l’air fasciné sans respecter la fameuse distance de « politesse ». Il était très près, un peu trop à mon goût.
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