Extraits

Pourquoi m'étais-je énervé lorsque j'avais appris que j'étais marié, voilà quelques instants à peine ? Pourquoi l'aurais-je refusée ? Pourquoi aurais-je été si stupide ? Je n'avais pas de second. Personne pour veiller sur elle s'il m'arrivait quoi que ce soit.

Je grommelai en tapant du poing sur la porte de chez moi, elle finit par s'ouvrir. Je devais trouver un second, et vite.

“Oh,” dit-elle d'une voix douce, agréable.

“Bonjour, ma femme.” La joie et un fort instinct protecteur me submergèrent. Ma femme.

Elle s'étira et essaya de descendre.

“Ne bouge pas. Le trajet a été long.”

“Je suis lourde.”

Je ris et entrai dans mes appartements, me dirigeai vers le fauteuil confortable dans lequel j'avais coutume de lire le soir avant de me coucher. Je m'assis en prenant mon temps, en faisant attention de ne pas la bousculer. Tenir une chose aussi précieuse sur mes genoux était une expérience nouvelle. J'étais content de la sentir blottie dans mes bras.

Une fois assis, je l'observai. Son regard n'exprimait aucune crainte, seulement de la curiosité. Le consentement.

“Je m'appelle Trist. Je suis ton mari.”

“Et moi Miranda.”

Miranda était sublime, elle s'abandonnait alors que je la baisais, parcourue par les premières secousses de l'orgasme. Elle était hyper bandante et étroite, son vagin se contractait sur ma bite, elle allait me faire jouir. Je n'allais pas tarder à éjaculer violemment, mes couilles étaient trop pleines, mais je ne comptais pas m'arrêter en si bon chemin. Je la tringlerais à plusieurs reprises ce soir, cet orgasme n'était que le premier d'une longue série. On devait faire le plein, histoire de tenir plusieurs semaines, jusqu'à ce que je rentre de ma prochaine mission.

La voir dans cet état me tiendrait chaud durant mes longues nuits froides, je l'imaginerais en me branlant, ça me soulagerait durant mon absence. Sa robe volantée ressemblait à un paquet cadeau fait de prismes à l'intérieur duquel se trouvait mon présent, une femme toute chaude et excitée, très pressée de s'empaler sur ma bite. Les pierreries et les pinces accrochées à sa vulve … putain, j'avais encore envie de jouir.

Ces bijoux, ce vert émeraude lui allait à ravir. Je les avais choisis avec soin, quel imbécile, comme pour ma vraie femme. Mon épouse légitime. Les voir sur son corps sensible, voir ma bite effectuer des allers-retours dans sa chatte glissante, l'entendre gémir, me dire de continuer, je réalisais que je tenais à elle. Inutile de se voiler la face plus longtemps.

Seul problème, elle ne voulait pas de moi. Elle ne voulait pas se marier. Elle avait été échaudée et ne faisait plus confiance aux hommes. J'y étais allé mollo, très très mollo. Elle m'appartenait tant qu'elle était dans ma chambre. Elle se pliait à mon bon vouloir et m'offrait son corps, en guise de soumission, pour mon plus grand plaisir. Mais une fois sortie ? Elle se montrait méfiante. Posée. Renfermée. Même ici, elle hurlait mais ne se lâchait pas.

Si j'allais trop loin elle me quitterait, comme son premier mari.

Elle l'avait quitté, lui et la Terre, désespérée au point de traverser la galaxie et d’atterrir sur une nouvelle planète.

Jusqu'à moi.

Je ne voulais pas la perdre comme cet imbécile.

Brax m'avait redonné confiance en moi au cours des mois écoulés. Mais ce soir marquait le début ou la fin de notre histoire. Notre petit arrangement de sexe entre amis depuis le début de la relation ne me satisfaisait plus. Quelques jours par-ci par-là entre deux missions ne me suffisaient plus. Oh, il me faisait jouir comme une vraie diablesse mais y'a pas que le sexe dans la vie.

Je me sentais enfin bien, prête à ouvrir mon cœur—mais Brax n'était pas vraiment prêt pour le mariage.

Je voulais tout ce que Natalie avait, c'était la raison pour laquelle j'avais tout abandonné pour la suivre sur Trion. J'adorais m'occuper de Noah et de sa petite sœur mais en voyant Natalie donner naissance à son deuxième enfant—la petite n'avait que quelques jours—j'avais senti mon horloge biologique s'emballer pour la première fois depuis des années. Mes ovaires explosaient quasiment dès que je la prenais dans mes bras.

Mais Brax ne voulait ni femme ni enfants, juste prendre du bon temps. Je ne lui en voulais pas. Je pensais comme lui … avant. Il n'y était pour rien.