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«J'ai rêvé de la mort. J'ai rêvé que la mort nous frappait. Un, deux, trois. »
C'est cette confidence de Phyllis qui m'a décidé à tenir mon journal. Pour parler de nous quatre : Phyllis, Diana, Jester et moi (je m'appelle Arthur), pour raconter enfin cette vie étrange dans le Bunker sous la surveillance de mademoiselle Grâce, notre gouvernante. Le Bunker est une grande maison entourée d'un marais infesté d'alligators, construite au fond d'un cratère martien recouvert d'une jungle où, paraît-il, vivent des ogres. Une prison, quoi.
Et puis un jour tout s'est accéléré et, comme l'a prédit Phyllis, la mort a frappé.
-La prémonition, la télépathie, ce genre de choses. Des pouvoirs que nous possédons tous, mais à un niveau quasi imperceptible. [...]
Prémonition ? Télépathie ?
"[...] Mais il faut de l'argent, énormément d'argent pour mener à bien un projet de cette ampleur.
-Combien ?
-Des sommes que tu ne pourras même pas imaginer. [...] crédits du gouvernement américain. Il essayait de les convaincre que les enfants qui naitraient de ses cuves seraient des posthumains, des êtres supérieurs.
-Et sans parents ?
- [...] Pas besoin de parents. Un embryon, c'est juste un spermatozoïde qui rencontre un ovule. [...]
Si tu fabriques toi-même le spermatozoïde et l'ovule, si tu les fais se rencontrer artificiellement, si tu t'occupes de l'embryon in vitro, alors le bébé n'a pas besoin de parents.
-...
-Pendant trois ans, la seule mère que les andro... les enfants du projet oXatan est une intelligence artificielle de type gamma [...] C'est elle qui les nourrit, qui les lave, qui les fais dormir, elle qui les change, qui leur raconte des histoires, qui les fait jouer.
[...] Des scientifiques trouvaient les cuves [...] très intéressantes, mais ce qui les gênaient profondément, c'était cette histoire de souvenirs artificiels [...] : ils avaient peur que ça nuise à leur développement. [...] Et il y avait cette crainte que les enfants deviennent schizophrène et...
-Pas la peine d'avoir peur. [...]
Regardez-moi. Est-ce que j'ai cherché à en savoir plus, moi ? Non : j'ai tout gobé de A à Z, sans poser de questions - on avait tous les mêmes souvenirs -, et je suis sûr que les autres aussi [...], elle est un peu plus futé que la moyenne, et...
[...]
J'ai éclaté en sanglots.
[...] C'était trop : trop, de réaliser que mes quelques souvenirs d'enfance n'étaient qu'un énorme mensonge. Trop, de m'imaginer, petit enfant, grandissant entre les bras d'une machine. Trop, les tromperies de MG, la prison du Bunker et notre vie dans l'Eden. [...] Avions-nous... passé notre enfance dans une cuve ? [...]
Bon sang, c'est ça, c'est bien ça.
Pas étonnant que nous ayons tous les mêmes souvenirs.
C'était mon tout premier livre préféré ! Il à été proposé par l'école alors je ne pensais pas l'appréciée comme tout les livres précédents qui m'on été proposé à l'école, donc je m'attendais à un livre médiocre. Mais honnêtement j'ai vraiment appréciée la lecture. Je l'ai lu lorsque j'étais au collège et j'ai vraiment beaucoup aimée! Ce livre à été mon premier livre de science fiction et j'ai découvert par la suite que j'aime beaucoup la science fiction hihi. Je vous le conseille fortement si vous êtes débutant en lecture et que vous appréciez le genre science fiction.
Très bonne histoire SF qui est assez sombre mais facile a lire et l'histoire nous laisse un peu dans le flou sur la fin, j'ai toujours rêvé dans savoir plus
De la SF thriller oppressant où on s'est sur de rien. J'ai trouvé cette histoire entraînante, un peu effrayante et oppressante... Très bien écrit. 4 enfants... Jester, Diana, Arthur et Phyllis... au fond d'un cratère sur Mars avec Mademoiselle Grace. Phyllis est intriguante à sa manière et par son attitude. On ne sait ce qu'elle a déjà deviné et comment. J'ai beaucoup apprécié Arthur et me suis méfié de MG qui frôle la folie, même si le pire reste Oxatan. Pauvre Sandoval mal tombé. La folie des uns et la mort qui rode font vraiment de cette histoire, une histoire particulière. La fin est très ouverte à mon sens.
Résumé
«J'ai rêvé de la mort. J'ai rêvé que la mort nous frappait. Un, deux, trois. »
C'est cette confidence de Phyllis qui m'a décidé à tenir mon journal. Pour parler de nous quatre : Phyllis, Diana, Jester et moi (je m'appelle Arthur), pour raconter enfin cette vie étrange dans le Bunker sous la surveillance de mademoiselle Grâce, notre gouvernante. Le Bunker est une grande maison entourée d'un marais infesté d'alligators, construite au fond d'un cratère martien recouvert d'une jungle où, paraît-il, vivent des ogres. Une prison, quoi.
Et puis un jour tout s'est accéléré et, comme l'a prédit Phyllis, la mort a frappé.
Un, deux, trois.
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