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Extrait ajouté par LiliMatoline 2019-02-09T16:23:15+01:00

Chapitre 1 :

Samedi 5 juillet

«...Je suis vilaine… et j’adore ça !

— Ah heu, oui… hin hin hiin… et sinon donc, tu n’es jamais sortie avec Bruno c’est ça ?

Je pince les lèvres pour retenir un sourire en la voyant tenter de se dépêtrer de son embarras.

— Samuel, je corrige.

— Oui Samuel, et donc tu n’es pas sortie avec lui ?

— Non, elle a fait mieux.

Nous sursautons toutes à la voix grave dans mon dos et j’écarquille les yeux en découvrant son origine.

Une origine d’un mètre quatre-vingts, blond comme les blés avec deux yeux turquoise qui me fixent, rieurs, et qui prend le temps de s’accroupir à côté de ma chaise, un sourire en coin, la main négligemment posée sur le dossier et l’autre sur mes cuisses.

— Elle a accepté de m’épouser.

Je souris de toutes mes dents en le voyant à côté de moi.

— Qu’est-ce que tu fais là ? Je croyais que ton rendez-vous allait durer toute la journée.

Il frotte son nez contre mon épaule avant d’y déposer un baiser léger comme une plume.

— Le client a dû partir précipitamment, alors on a décalé toutes les présentations à ce matin pour boucler avant midi. Ce qui veut dire que je suis officiellement à toi pour le reste du week-end.

— Tu es fiancée ?

La voix de Lily me sort de ma contemplation et je tourne vers elle. Mais je n’ai pas le temps de répondre que Samuel le fait à ma place.

— Mariée, et ça fera un an demain. Samuel Craven, je suis son mari.

Il tend la main vers Lily et elle la serre avec mollesse avant de me regarder, ahurie.

— Mais… mais tu n’as pas de bagues !

J’en reste pantoise. Je n’ai même pas pensé à regarder sa main gauche et elle a vu tout de suite que la mienne était nue.

— Oui d’ailleurs j’aimerais savoir aussi pourquoi, grommelle une voix à côté de moi en soulevant la main fautive.

Je prends un air candide et contrit avant de répondre.

— Il fait chaud et mes doigts ont gonflé… Si je les gardais c’était mon annulaire ou les bagues.

— Ça m’aurait fait mal que tu perdes ton annulaire…

— Qui te dit que j’allais garder les bagues ?

— Après tout ce temps à chercher LA bague de fiançailles, j’espérais un peu plus de reconnaissance de ta part.

— C’est ton choix, mais un doigt en moins à ma main c’est un doigt en moins pour…

Je ne finis pas ma phrase et je pince les lèvres quand je réalise que nous ne sommes TOUJOURS pas seuls...»

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Extrait ajouté par micaroval 2020-05-08T17:10:39+02:00

Spoiler(cliquez pour révéler) En essayant de ne pas tressaillir quand Nora me mord le téton par contre. Sans déconner, parfois je me demande si ce bébé n’est pas un piranha en fait. Elle doit être carnivore parce que je suis persuadée qu’elle essaie de me snacker un bout de peau. Mais je prends sur moi et je fais comme si ma fille ne me dégommait pas l’aréole.

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Extrait ajouté par fadabook 2019-02-07T15:06:41+01:00

[...] " C'est bien toi qui dit qu'une levrette sans fessée, c'est comme un cheeseburger sans fromage, et je sais que tu adooooooores le cheeseburger !"

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Extrait ajouté par SherCam 2023-05-05T21:09:40+02:00

D'un point de vue extérieur, je comprends aussi pourquoi Daisy est tombée amoureuse de lui. Même si en vrai, imaginer tomber amoureuse de mon frère est aussi dégueulasse que de boire de l'huile de moteur.

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Extrait ajouté par SherCam 2023-05-05T21:06:16+02:00

- Accompagnez la douleur, Grace.

- Vous répétez encore une fois cette phrase et c'est ma main dans la figure que je vais accompagner.!

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Extrait ajouté par SherCam 2023-05-05T21:04:12+02:00

- j'aurais peut-être dû me casser une jambe ce jour-là.

- et rater la possibilité de vivre À JAMAIS la honte d'être mon mari ? Tu es sérieux, personne ne dirait non à ça !

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Extrait ajouté par micaroval 2020-05-08T23:04:16+02:00

— Ah Samuel ! Je vois que vous avez rencontré Liam ! intervient John en sortant de la salle de réunion à côté de nous.

— À l’instant, je confirme

Je ne l’avais jamais vu, et n’avais échangé avec lui que par e-mail. Et j’apprécie moyennement de découvrir qu’il est pas mal et qu’il a visiblement Grace en ligne de mire.

— Il a aussi fait la connaissance de mon épouse, j’ajoute en le regardant droit dans les yeux.

Je marque mon territoire. Je pourrais même pisser sur elle comme un clébard si je pouvais parce que le regard lubrique qu’il pose sur elle me donne envie de lui enfoncer mon poing dans la figure jusqu’au milieu de son crâne. Et en passant par les globes oculaires. En version bien dégueulasse ouais.

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Extrait ajouté par micaroval 2020-05-08T22:44:52+02:00

J’arrache quasiment le contenu intégral de ma penderie et je jette le tout sur mon lit pour chercher la tenue parfaite, je suis dans une fureur noire et je fouille sans aucune délicatesse l’amas de vêtements sur le couvre-lit. Mon acolyte en fait presque une syncope.

— Oh mon Dieu, je vais m’évanouir…Grace ! Un peu plus de délicatesse !

— Trouve-moi un truc pour l’achever, je glisse sans me retourner vers lui et en continuant de remuer le tas de vêtement face à moi.

— Ok, ok ! Calme-toi ! Tu veux l’achever à quel point ?

Je me fige et me redresse doucement avant de le regarder avec un sourire mauvais.

— Je veux qu’il saigne des yeux.

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