Extraits

Je frissonne dans l'étreinte de mon amant et ce n'est certainement pas à cause du froid. J'ai peur que nos chemins ne soient finalement pas les mêmes et que nos belles promesses ne puissent en fait pas être tenues lorsque nous serons au bout de cette route.

Je sens son sourire contre mon cou et je le serre plus fort encore, désireuse que jamais il ne s'éloigne. Je ne veux plus qu'il parte. Plus sans moi. Jamais.

Je ne veux pas quitter mon seul et véritable amour, mais j'aime trop mes ailes pour les couper maintenant...

« Je ne veux pas quitter mon seul et véritable amour, mais j’aime trop mes ailes pour les couper maintenant... »

Ses yeux ne quittent pas les miens et le temps semble soudain s’arrêter. Il n’y a plus que lui et moi. Plus rien n’existe, ni le soleil qui se lève, ni le vent qui s’éveille. Juste nous.

Avec Sandy, j’ai appris à danser sans avoir besoin de toucher le sol. J’ai découvert ce qu’est la liberté, ce que prendre son envol signifie, et surtout, grâce à lui, je sais qu’aimer est un sentiment extraordinaire qui donne des ailes.

- T'as peur des aiguilles ?

[...]

- Te moque pas, se plaint-il, souriant lui-même.

- Je te tiendrai la main, dis-je, taquine.

- Et tu m'achèteras une glace après ?

J'ai envie de pleurer : de joie de le revoir, de frustration qu'il ait attendu le dernier moment, de chagrin face au vide qu'il a laissé tout ce temps, de colère parce qu'il sourit comme si der rien n'était alors que c'est le bordel en moi.

Pour son trentième anniversaire, je ne lui offre pas les mots attendus, je lui offre bien plus : une famille plus grande encore, un foyer dans lequel elle peut vivre heureuse, même s'il ne ressemble à aucun autre.

Je n'ai jamais vraiment su jusqu'à aujourd'hui, mais j'ai trouvé mes réponses. Trouve les tiennes.