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Liste des extraits

Extrait ajouté par Aralorn 2018-06-10T23:17:20+02:00

Se penchant sur Myron, Win a entrepris d'arracher le chatterton. Il a jeté un œil sur le corps sans vie du foulard mordeur.

—  Prends-toi ça dans les dents, a-t-il dit au cadavre. Puis, se tournant vers Myron :

—    Tu saisis ? Les morsures, prends-toi ça dans les dents.

—    Désopilant.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-06-08T15:27:24+02:00

Mais à neuf ans, Jack n'avait pas saisi le sarcasme. Arrivé à la voiture, il a sauté au cou de Myron. Ne sachant trop comment réagir, Myron l'a serré dans ses bras, sans insister. Restée à l'écart, Erin a hoché brièvement la tête et s'est glissée sur le siège arrière. Jack a rejoint sa grande sœur. Ali et Myron sont restés là à se sourire comme deux benêts amoureux de fraîche date. —  C'était très sympa, a dit Ali. Myron continuait à sourire. Elle a posé sur lui ses magnifiques yeux vert mordoré. Ses cheveux étaient d'un blond vénitien, et elle avait gardé quelques taches de rousseur de son enfance. Son visage était rond, et il a eu l'impression de se perdre dans son sourire

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-06-08T15:26:38+02:00

Myron est descendu au trot, en sifflotant. La désinvolture faite homme. Les deux filles étaient assises dans ce qui avait été son ancienne chambre. Le sous-sol avait été « achevé » en 1975, et ça se voyait. Le père de Myron, qui aujourd'hui bullait avec maman dans une espèce de résidence du côté de Boca Raton, n'avait pas lésiné sur le double face. Le lambris adhésif, qui vieillissait à peu près aussi bien que le Betamax, commençait à se décoller, laissant entrevoir les murs de ciment écaillé. Le carrelage, fixé, semblait-il, avec de la colle universelle, s'était déformé et crissait sous les pas, comme lorsqu'on marche sur un scarabée

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-06-08T15:26:32+02:00

Il y avait deux adolescentes dans le sous-sol de Myron. C'est comme ça que tout a commencé. Par la suite, avec le recul, en repensant à la casse, à toutes ces souffrances, il serait hanté par cette première série de « si seulement ». Si seulement il n'avait pas eu besoin de glaçons. Si seulement il avait ouvert la porte du sous-sol une minute plus tôt, ou plus tard. Si seulement les deux adolescentes - qu'est-ce qu'elles fabriquaient toutes seules au sous-sol, d'ailleurs ? - avaient parlé en chuchotant, faisant en sorte qu'il ne les entende pas. Si seulement il s'était mêlé de ses oignons. Du haut de l'escalier, Myron a surpris leurs gloussements. Il s'est arrêté. Il a même failli refermer la porte pour les laisser tranquilles. Ses invités n'étaient pas complètement à court de glaçons. Il pourrait repasser tout à l'heure

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-06-08T15:26:24+02:00

Quelqu'un lui a tapé sur l'épaule. Edna s'est retournée. C'était la fille disparue. Pendant longtemps, Edna a cherché à décrypter l'expression de son visage. Son regard était-il implorant ? Désespéré ? Calme ? Voire joyeux ? Déterminé ? Un peu de tout cela à la fois. Pendant un moment, elles se sont dévisagées sans rien dire. La foule pressée, les grésillements indéchiffrables dans le haut-parleur, le souffle du train... tout s'était évanoui autour d'elles. —  S'il vous plaît, a lâché la fille dans un murmure.Ne dites à personne que vous m'avez vue

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-06-08T15:26:09+02:00

Ailleurs qu'à Manhattan, on aurait trouvé bizarre de voir une femme d'une soixantaine d'années, élégamment vêtue, piquer un sprint en pleine rue. Ici, c'est tout juste si on lui accordait un coup d'oeil. Elle a contourné la fille, s'efforçant de passer inaperçue, se cachant derrière les hautes silhouettes des passants ; puis, arrivée au bon endroit, Edna a fait volte-face. La présumée Katie marchait à sa rencontre. Une infime fraction de seconde, leurs regards se sont croisés, et Edna a cessé de douter. C'était bien elle

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Extrait ajouté par Indienne 2022-08-31T23:33:21+02:00

C'est quand il en était arrivé là, à se dire que tuer l'autre serait plus prudent et que son regard ne hanterait pas son sommeil, qu'il avait su qu'il était temps d'arrêter. Arrêter de sauver les gens, de jouer les funambules sur le fil ténu entre le bien et le mal...car chaque fois, ça vous grignotait une parcelle de votre âme.

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Regardez vous. Vous avez vécu chez vos parents jusqu'à l'âge de trente cinq ans. Vous avez acheté la maison de votre enfance. Encore maintenant, vous passez le plus clair de votre temps avec un copain de fac qui, soyons honnêtes, ne changeras jamais.

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Extrait ajouté par Sara-Rose 2018-06-13T13:05:27+02:00

Mais qu'est-ce qu'ils ont tous à lui coller aux basques ? Dans le temps, un prétendant envoyait plutôt des fleurs ou des friandises.

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Extrait ajouté par Sara-Rose 2018-06-06T11:59:23+02:00

- Elle fait sa propre lessive ?

- C'est une ado , Myron. Elle ne fait rien.

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