Cher Lecteur,
Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.
Oui, Promis, on reste amis ! de Juliette Bonte fut une très très chouette lecture à laquelle j’ai trouvé beaucoup de points positifs que je ne m’attendais pas à découvrir ici. Alors, je te propose de t’embarquer dans un petit tour d’horizon de ces choses que j’aimerais retrouver plus souvent quand je lis des comédies romantiques !
Ce qui devient rapidement évident quand tu entames la lecture de ce roman, c’est qu’il y a une diversité des points de vue entre nos quatre colocataires : Janhvi, Peter, Graham et Leandro. C’est un principe qui est de moins en moins rare dans ce genre de lectures, et j’en suis très heureuse parce que je l’affectionne vraiment. Surtout quand il est aussi bien mené que dans ce roman !
Chaque membre de notre quatuor a un « temps de parole » plus ou moins égal. (Je dis « plus ou moins » parce que j’ai la flemme d’aller compter les chapitres qui sont attribués à chaque personnage. Ne m’en veux pas.) Mais je suis sûre à 85% que cette réparation est vraiment équitable.
Et ce principe narratif permet souvent, comme ici, de créer un rythme agréable et entraînant. Je ne me suis pas ennuyée puisque chacun vit les événements en cours d’une manière différente des autres. On voit donc plusieurs façons d’aborder un sujet ou une épreuve : pour certains ce n’est pas dramatique alors que ça en empêche d’autres de dormir. Mais au-delà de la manière d’aborder les choses, c’est une vraie variété de caractère à laquelle nous sommes confrontés : alors que Leandro va choisir l’humour pour faire croire que ça ne l’atteint pas, Peter va se renfermer sur lui-même…
Pour autant, cette pluralité des points de vue n’est pas (comme trop souvent) un moyen de nous faire vivre une scène de quatre manières différentes. Pas du tout. L’histoire avance. Peu importe qu’un événement important pour Janhvi soit vécu par Leandro, ça permet justement d’avoir un regard extérieur à la situation et souvent de prendre du recul.
Après, ce procédé ne t’empêche pas d’avoir plus d’affinités, de te sentir plus proche de certains personnages et moins accrocher avec d’autres. Par exemple, j’ai plus apprécié le duo Graham/Leandro que celui de Janhvi/Peter. Mais ce n’est pas grave parce qu’au final j’ai tout de même eu la nette impression de faire partie de ce groupe, et ça c’était génial !
Je me rends compte que j’insiste sur la pluralité de Promis, on reste amis ! mais comme le dit le titre, c’est surtout une très belle histoire d’amitié. Ils sont soudés comme les doigts de la main et chacun se préoccupe vraiment des autres, sans pour autant oublier de prendre soin de soi.
Bref, l’équilibre était parfait !
L’autre grand credo de Promis, on reste amis ! est la diversité. Elle est partout :
1. Dans les origines raciales, culturelles et sociales des personnages
- Janhvi est originaire d’Inde, avec ses traditions et subit aussi une certaine pression de la part de sa famille, ce qui la rend fragile.
- Peter est un américain pure souche qui a une peur panique de la perte, ce qui le rend profondément malheureux.
- Graham est écossais et en remplit les critères : roux et baraqué, avec pourtant un gros manque de confiance en soi.
- Leandro est mexicain, vient d’une famille modeste et soudée, et cache sa peur de l’échec derrière un humour bien tourné.
2. Dans les modèles de représentation amoureuse
- Le duo Janhvi/Peter est la représentation classique de ce type d’histoire : Ils sont meilleurs amis depuis toujours, lui est amoureux d’elle depuis aussi longtemps mais ne veut pas lui avouer ses sentiments de peur de perdre leur amitié si unique et précieuse. Rien de très original là-dedans, mais il faut bien un peu de « classicisme » pour faire une bonne diversité.
- Le couple Graham/Leandro est acté depuis plusieurs années. Ils sont mariés et en attente d’un coup de fil de l’adoption qui leur annoncerait qu’ils vont enfin devenir parents. Mais de nombreux mois sont déjà passés et l’espoir commence à s’éteindre. Tu lis ça souvent, toi ?
Je récapitule : différentes couleurs de peaux, pays d’origines, caractères. Mais aussi et surtout une double représentation entre un couple hétérosexuel et homosexuel.
J’ai donc beaucoup aimé cette dualité/complémentarité entre un couple qui n’est pas encore formé, qui se cherche, et un autre marié depuis plusieurs années qui affronte les épreuves du temps. C’est très rare de voir ça dans la littérature accessible aux ados, et pourtant n’est-ce pas un point primordial, probablement le plus difficile ?
Promis, on reste amis ! est un modèle de diversité et de représentativité vraiment bien mené !
Et en plus de tout ça, Juliette Bonte parvient donc à partager et traiter des sujets primordiaux, Parmi lesquels nous trouvons…
- L’adoption aux États-Unis, en particulier celle que l’on qualifie d’ « ouverte ». C’est à dire que ce sont les parents biologiques qui choisissent les adoptants à qui ils vont confier leur enfant à naître, pour ensuite continuer d’avoir une relation avec eux dans la durée. Nous avons de vraies informations sur les démarches à suivre pour intégrer le programme, les mécanismes, les espoirs, les désillusions, les temps d’attente, des chiffres, …
- Un discours sur la nécessité de préserver notre planète et en particulier ses fonds marins. Janhvi étant commissaire d’exposition dans un musée et passionnée depuis toujours par le sujet, nous avons là aussi de véritables faits : des chiffres, des exemples, …
Ce ne sont que deux sujets principaux, je ne te les donne pas tous, histoire de te laisser le loisir de les découvrir !
On ressent vraiment que l’autrice a fait beaucoup de recherches sur le sujet, et qu’elle parvient à les retranscrire de manière juste et simple, sans nous faire un exposé. Les informations sont disséminées par-ci par-là, ce qui nous permet de mieux les appréhender et les intégrer.
J’ai donc aussi appris des choses durant ma lecture, et je pense que ce point est essentiel : Juliette Bonte sensibilise ses lecteurs à des sujets importants qu’ils ne pensaient pas forcément trouver ici. Je pense que c’est l’une des meilleures façons de le faire.
Margaud Liseuse l’explique régulièrement dans ses vidéos : elle aime bien lire une romance de temps en temps, mais elle leur trouve toujours le même défaut. Pour elle, une romance de 300 pages est bien, mais si elle pouvait en faire 200 ce serait l’idéal. En fait, je crois que plus je vieillis, plus je partage son sentiment.
Je ne dis pas qu’il aurait fallu que Promis, on reste amis ! fasse 200 pages, mais je pense que si on en avait retiré 80 ça n’aurait pas fait de mal à l’histoire. Je n’ai pas vraiment vu de passage « inutile », mais je me disais parfois que tel ou tel épisode aurait pu être passé plus vite. Parce que j’avoue qu’au bout de 400 pages de romance, j’avais envie que l’histoire se termine. Pas parce que c’était nul, mais parce qu’il ne faut pas abuser du sucre – sinon il devient écœurant et on ne prend plus plaisir à en manger.
Je tenais simplement à rajouter que j’ai notifié dans la fiche technique que Promis, on reste amis ! est accessible à partir de 15 ans, et c’est tout à fait vrai : il n’y a absolument rien de trash ou de choquant dans cette histoire. Un bon niveau de langue. Aucune scène de sexe (je ne suis même pas sûre qu’il y ait 3 baisers). Et ce point est suffisamment rare pour être souligné. C’est simplement une romance contemporaine parfaitement lisible par des ados.
Enfin, je tenais à préciser que Promis, on reste amis ! reste une romance. Une romance originale et bien faite, certes, mais une romance tout de même. C’est à dire qu’elle en reprend certains codes (bien qu’assez peu, préférant jouer avec) et développe le thème de deux personnes qui vont tomber amoureuses (bien que ce ne soit pas le principal, selon moi.) Donc, si ce genre n’est vraiment pas ton truc, je ne suis pas certaine que cette histoire te comble – bien que tu la trouveras différente, c’est certain.
L'article complet est disponible sur le blog : https://desrevesdanslamarge.com/juliette-bonte-promis-on-reste-amis/
Afficher en entier