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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2019-06-16T15:42:50+02:00

Pas du tout. Je te l’ai dit, rien de chic. J’ai pensais que ça serait sympa de s’asseoir dehors au soleil pour prendre un peu l’air. Et c’est l’endroit auquel j’ai pensé. Je sais ce que tu aimes manger, et j’ai le sentiment que tu vas aimer.

Je posai ma tête sur son épaule tandis que le taxi fonçait dans la circulation.

- Prendre l’air, répétai-je… Parce que mes vêtements ont envahi tout l’air de ton appartement.

Il me sourit.

- Mais non, ce n’est pas ça.

- Je suis vraiment une catastrophe. Tu as vu cette penderie ? C’est comme si quelqu’un avait tiré dedans avec un canon rempli de fringues.

- On va y réfléchir en déjeunant.

- Je sais déjà ce que tu penses…

Il mit sa main sur mes genoux.

- Et qu’est-ce que je pense ?

- Qu’on devrait acheter un autre appartement et déménager.

- Ce n’est pas une mauvaise idée. En fait, c’est même la seule option qu’on ait.

On tourna sur Park. Profitant d’une série de feux verts, le taxi s’élança à toute vitesse vers le nord de la ville.

- Je déteste l’idée que tu doives quitter ton appartement à cause de moi.

- C’est juste un appartement, Lisa. Ce n’est pas comme si j’y étais attaché. Alors cherchons en un nouveau à nous. Il me serra la main. Mais parlons-en en déjeunant, OK ? J’ai besoin d’une bière.

- Tu as besoin d’une bière parce que j’ai foutu ta vie en l’air et envahi ton espace.

Il regarda le plafond sans répondre.

- Tu as besoin d’une bière parce que le stress est déjà de trop. Tu as besoin d’une bière parce qu’elle est devenue ta meilleure amie.

Cette fois, il regarda droit devant lui, mais je pouvais jurer l’avoir vu se mordre l’intérieur de la joue.

- Tu as besoin d’une bière parce que ta copine…

- Ma fiancée, corrigea-t-il.

- C’est ça, ta fiancée – et c’est tout dire sur ta triste vie… ta fiancée qui s’avère écrire sur les morts-vivants, a d’ailleurs ironiquement, tué ton futur. Penses-y une minute. Regarde ce que tu t’es infligé. Cours, pendant qu’il en est encore temps.

Je lui jetai un regard et cette fois, j’avais gagné ! Tank, entre tous, riait.

- Enfin, dis-je ! Et dire que je pensais qu’il était presque impossible de te faire rire comme ça. Je suis la meilleure !

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2019-06-16T15:01:18+02:00

- Tu es une enfant terrible.

- Tu es ma mère porteuse.

- Oh s’il te plait. Tu sais que je déteste cette phrase.

- Écoute, rétorqua Jennifer. La personne qui m’a donnée naissance vit dans le Maine avec un homme que la plupart appellerait mon père. Mais je ne les reconnais ni l’un ni l’autre comme mes parents. Pas après la façon dont ils m’ont traitée. Pas après des années d’abus. Mais voici le côté positif de l’histoire, je ne suis plus en colère. Tout ça c’est du passé. Ils sont du passé. J’ai réussi à m’échappera de là l’an passé et je ne pense quasiment jamais plus à eux. J’ai eu de la chance de te trouver. Tu admets que tu dis certaines choses pour m’embêter. Eh bien, moi aussi je dis certaines choses pour t’embêter. Dire que tu es ma mère porteuse en fait partie. Et même si ça l’air d’être juste une blague, tu devrais savoir que tu es vraiment devenue la mère que j’aurais aimé avoir, Barbara. Je suis reconnaissante de t’avoir dans ma vie et je suis ravie que tu officies à notre mariage.

- Comment oses-tu faire entrer des émotions dans cette pièce ! répliqua Blackwell en se passant discrètement un doigt sous les yeux.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2019-06-16T14:11:18+02:00

- Vous êtes un ange, lui dis-je. Et d’ailleurs, à ce sujet, vous me rappelez ma mère.

- Votre mère ?

- Oui c’est ça. Ma mère.

- Ma chère, je suis black. Et vous, vous êtes tellement blanche, on dirait que vous êtes scandinave.

- Et alors ? Depuis quand la gentillesse a-t-elle quoi que ce soit à voir avec la race ? Vous vous êtes occupée de moi comme ma mère l’aurait fait, enfin si elle avait eu votre formation, ce qui d'ailleurs n’est pas le cas. Mais son cœur aurait été là, tout comme le vôtre l'a était. Je me penchai en avant et la pris dans mes bras intensément pour qu’elle puisse sentir ma force. Je voulais qu’elle sache que non seulement j’allais bien et étais prête à la quitter, mais aussi qu’elle avait fait du bon boulot. Merci de vous être occupée de moi, dis-je.

- Tout le plaisir était pour moi Lisa.

- Je peux y aller ?

Elle me fit un sourire narquois.

- Votre mère aurait voulu que vous voyiez un médecin.

- Je vous promets que je le ferai si je ne me sens pas bien demain.

- Promis ?

- Oui je vous le promets. Et je le pense sincèrement. Je ne vais pas risquer ma vie à cause de ces fous. Pas après tout ça. C’est déjà un miracle que je sois en vie. Mais je me sens bien. Sinon, je vous le dirais. Je veux vraiment laisser tout ça derrière moi. Je veux aller tout de suite chez le dentiste, pour qu’il m'implante une nouvelle dent.

- Alors embrassez votre fausse maman, ma belle, dit-elle en m’enveloppant de ses bras puissants. J’ai écouté ce que disait la police. Je pense avoir une bonne idée de ce que vous avez traversé, et je sais que c’était proche de l’enfer. Vous avez vécu des choses atroces que personne ne mérite de vivre, et je ne sais comment, mais vous vous êtes battue et vous vous en êtes sortie. Vous vous êtes battue contre le diable, ça c'est un incroyable exploit ! Vous vous êtes battue et vous l’avez abattu. Alors embrassez-moi. Voilà, comme ça. Plus fort. C’est bon. Je sens cet esprit de combat en vous, je sens ce désir de vivre en vous. Et si j’étais votre maman ? Si j’avais un enfant comme vous ? Je serais tellement fière que j’en pleurerais.

C’est à ce moment-là que la main de Tank se pressa contre mon dos. Alex s’approcha pour me poser un long baiser sur le front, et j’entendis Jennifer éclater en sanglots ainsi que Blackwell en personne, chose à laquelle personne ne s'attendait.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2019-06-16T13:56:23+02:00

- J’ai tué l’homme-diable, dis-je.

- Qui ?

- L’homme-diable. Celui qui était à la tête de tout ça. Celui qui était sur le trottoir. Je l’ai tué. J’ai tiré sur lui de la cave.

- C’était lui qui était derrière tout ça ?

J’acquiesçai.

- Ce n’était ni Kevin, ni Marco.

- Ça tu me l’as déjà dit. Tu te rappelles ? Quand tu étais dans la cave ?

- Je ne me souviens pas de la moitié de ce que je t’ai dit.

Il haussa les sourcils.

- Alors tu as tué le diable. Il est mort à présent.

- Oui, c'est vrai, il est mort. Et après tout ce qu’il m’a fait, à moi et à tant d’autres, il le mérite.

- Je suis fier de toi. Et je t’aime.

- Je pensais que j’allais mourir là-bas. Je pensais que jamais je n’allais te revoir, que jamais je ne serais de nouveau avec toi. C’était horrible, Tank.

- Impossible. Jamais.

- Tu vis en moi, et je t’aime. Tu m’as tellement manqué ! Je suis tellement heureuse que tu sois avec moi maintenant.

Quand il se pencha pour m’embrasser sur le front, je vis que ses yeux brillaient encore plus. Mes yeux aussi se remplirent de larmes. Je lui souris, lui serrai la main encore une fois, puis, accablée de fatigue, je fermai les yeux.

Et le temps passa.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2019-06-16T13:32:24+02:00

J’allais mourir ici, sur ces escaliers, tout près de mon salut. Une fois encore, je couvris mon nez et ma bouche de ma chemise, tandis que la fumée me brûlait les yeux. Je voulais pleurer. Je voulais hurler de rage. Je voulais taper sur quelque chose, n’importe quoi. J’avais toute ma vie devant moi, et on était en train de me la voler, de me voler Tank, le seul homme que j’avais vraiment aimé. Tout ça parce que cette porte refusait de céder. Je ne le verrai jamais plus. Ni lui, ni Jennifer. Les gens qui m’avaient amenée ici m’avaient conduit à ma tombe puis s’étaient enfuis. J’allais mourir et eux allaient vivre ! C’est à ce moment-là que je m’interrogeai sur Dieu. Est-ce que tout ceci était juste ? Comment cela était-il même possible ?

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2019-06-16T13:27:59+02:00

Le temps était contre moi, mais il fallait que je me batte. J’aimais la vie. Je voulais vivre le reste de mes jours avec Tank. Je voulais l’épouser. Je voulais porter ses enfants. Je voulais vieillir avec lui et le retrouver. Et puis juste le voir, nom d’un chien ! Est-ce que ce serait même possible ? Avec le rugissement des flammes autour de moi, je me demandai s’il n’était pas déjà trop tard…

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Extrait ajouté par bellajessica 2014-08-28T04:01:40+02:00

- Cette fille engendrée par le diable sait en effet utiliser une arme, répondit-il.

Et elle n’hésitera pas à tuer un enfant de Dieu, comme elle l'a déjà fait. Je ne doute pas un instant que vous savez tirer avec une arme, n’importe quel idiot sait appuyer sur une gâchette. La vraie question reste à savoir si vous

êtes assez rapide. Et même si vous êtes munie d’un laser, je me demande si vous savez vraiment viser.

- Je suis une fille du Maine. J’ai chassé

avec ma famille pendant des années. Alors essaye ducon !

- Et vulgaire de surcroît…

- Mon conseil ? Tirez-vous. Quittez cet endroit. Vous tous. Sauvez-vous pendant qu'il est encore temps.

- Celle qui doit être sauvée, c’est vous. À

la fois physiquement et spirituellement. J’entendis des pas descendre les escaliers grinçants. Et si c’était moi qui vous sauvais ? Et si on mettait tout ça derrière nous maintenant ? Je vous tue, je fais une petite prière pour vous, et si vous avez de la chance, peut-être que vous monterez au paradis.

Je restai aussi silencieuse que possible et regardai le faisceau rouge aller de gauche à droite puis s’éteindre. Il descendit une autre marche. Puis une autre. Encore une ou deux et je verrai enfin ses jambes.

C’est

à ce moment-là que je dois tirer.

Tu n’es pas plus rapide que lui, ça fait des années qu’il fait ça, lui. Il va juste se pencher en avant et te tirer dessus. C’est toi qui va mourir. C’est la fin.

Tu parles que c’est la fin !

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