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Providence (Intégrale)



Description ajoutée par God_john 2018-08-20T09:34:23+02:00

Résumé

Providence est une oeuvre à couper le souffle sur laquelle Alan Moore a travaillé durant de nombreuses années. Le légendaire auteur de comics s’approprie les concepts d’H. P. Lovecraft et les insère habilement au sein de l’histoire américaine. On y suit le voyage de Robert Blake dans l’Amérique du début du XXe siècle où des créatures surnaturelles s’invitent dans le quotidien...

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Classement en biblio - 14 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par pwachevski 2025-01-12T15:45:04+01:00

Ces anciennes croyances ne sont pas ce que je pensais. Je crois qu'il y a quelque chose d'horrible en Amérique.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par pwachevski 2025-01-19T22:30:09+01:00
Or

Le grand Alan Moore s'attaque une fois encore au non moins grand H.P. Lovecraft ; mais sans passer par la case adaptation à proprement dite. Les univers des deux auteurs se mélangent bien plus subtilement.

Le résultat est dans l'esprit habituel des comics en plusieurs tomes d'Alan Moore - 12 tomes ici. C'est une œuvre très riche, dense et documentée, érudite même, pas forcément simple à aborder, mais toujours intéressante et instructive. Utilisant le prétexte d'une enquête sur une société secrète fictive, la Stella Sapiente, l'intrigue remue pas mal de sujets, bien réels cette fois, en lien avec la société et l'histoire américaine ou plus largement occidentale (face cachée des institutions, religions du livre, recherche de la vie éternelle, inceste, OVNI, franc-maçonnerie, colonisation, procès de Salem, prohibition, guerres mondiales, trafic d'être humain, etc.).

L'ambiance est parfois lourde, dérangeante et même violente, à réserver à un public averti, mais l'intérêt intellectuel l'emporte toujours sur le graveleux. Je retiendrais à ce titre notamment les chapitres 3 à 6, qui poussent parfois assez loin le curseur horrifique. Je ne m'estime pourtant pas facilement influençable, mais là, on joue vraiment sur des peurs assez primaires et transposables dans la vie réelle, donc je trouve que ça fonctionne particulièrement bien.

Et tant mieux, car il semble assez logique qu'on tombe dans un univers horrifique, alors qu'on s'inspire de Lovecraft ! La façon dont on intègre complètent son univers dans cette œuvre forme est indéniablement plaisante, si vous connaissez un peu son œuvre. Vous y croiserez certains de ses lieux, personnages et monstres. Je suis loin d'avoir lu tous ses écrits, mais suffisamment pour me prendre au jeu de la recherche des références, comme Air Froid pour le premier tome, Le Cauchemar d'Innsmouth dans le tome 3, Red Hook, l'université Miskatonic, L'abîme du temps, Par-delà le mur du sommeil et probablement de nombreuses autres m'ayant échappé.

Je trouve ça plus original et pertinent qu'une simple adaptation. Le travail me semble plus important ainsi, car montre une vraie connaissance fine et recherche autour de l'œuvre de Lovecraft. L'implication à la lecture n'est pas la même non plus, ça invite à une autre curiosité "tient, ce personnage peut provenir de quel livre ?". Cela permet aussi de moderniser le ton, de gommer du récit les penchants sacrément conservateurs, voire franchement racistes du personnage.

Par exemple, le héros de ce comics est homosexuel, sans que la narration ne porte un regard négatif sur lui ; on cherche au contraire l'empathie. C'est lui tout seul qui s'interdit de le vivre au grand jour, au regard de la pression sociale existante à l'époque où se déroule l'intrigue, avec tout le long du livre, un jeu de double-sens assez intéressant. D'ailleurs globalement, les dialogues du livre sont très finement écrits. Spoiler(cliquez pour révéler)Je pense par exemple à ce moment, dans le tome 4, où Black bute sur "mademoiselle" Wheatley. Eh oui, en 1919, on ne devait pas croiser souvent des femmes qui étaient mères sans être mariées, ça troublait forcément. Ou encore a la façon dont le dialogue est géré lors de l'inversion avec Elspeth.

J'ai donc pour ses raisons lu cette BD avec un grand plaisir et beaucoup d'intérêt. Vous savez, cette envie de ne pas lâcher votre livre et de le finir d'une traite. Je ne saurais cependant pas dire formellement si une personne ne connaissant pas du tout l'œuvre de Lovecraft pourrait s'y aventurer. L'intrigue me semble compréhensive dans l'ensemble malgré tout, mais j'ai peur que cela manque de profondeur sans cette double lecture. Spoiler(cliquez pour révéler)Et notamment dans la deuxième moitié, où Lovecraft devient personnage du livre, et que la perception des choses s'inverse. On n'est plus seulement dans une fiction inspirée de ses livres, mais sur des faits préexistants, qui lui sont rapportés par Black, messager bien malgré lui, et dont Lovecraft (aka "le rédempteur") va s'inspirer pour ses livres et diffuser à une large audience les connaissances de la Stella Sapiente. Et un cran encore supplémentaire sur la toute fin, où on analyse (justement, je pense) la spécificité assez unique du Necronomicon : comment ce livre pourtant imaginaire a pu prendre une telle consistance "réelle", au point que certains croient fermement à son existence. Si on ne sait pas de quoi on parle ici, ça semblera quand même sacrément brumeux !

Dans les petits moins, je dirais tout d'abord que la fin, plus précisément les deux derniers tomes 11 et 12, voire déjà en partie le 10, sont assez incompréhensibles si on n'a pas lu précédemment le comics Neonomicon du même auteur. Le tome 11 rappelle essentiellement les faits à la vitesse grand V, si vite que ça en semble assez fiévreux. Spoiler(cliquez pour révéler)D'autant plus qu'il faut le mélanger au devenir des personnages vu jusqu'alors, comme le suicide de Black, faisait écho au suicide de Lily au tout début. Et aussi à des passages racontant comment l'œuvre de Lovecraft a traversé les décennies, nous faisant définitivement basculer dans "le monde réel" et non plus la fiction. Difficile d'assimiler toutes les informations en si peu de pages ! Et le tome 12 exploite frontalement l'intrigue et les personnages de cet autre livre pour clore l'intrigue. Ça suffit à ne pas être totalement perdu, mais ça peut quand même donner un sentiment d'inachevé déplaisant.

Ensuite, comme parfois, Alan Moore entrecoupe chaque tome "dessiné" de quelques pages écrites, pas toujours très utiles. J'ai souvent eu le sentiment qu'il se contente d'y résumer ce qu'on vient de voir en BD, sans apporter beaucoup de contenu nouveau. Au mieux quelques explications si on avait pas tout compris tout seul. Je trouve donc que ça alourdissait un peu la lecture, sans pour autant lever tous les mystères et non-dit de l'intrigue. La rédaction manuscrite n'aide d'ailleurs pas à rendre leur lecture fluide et agréable. Spoiler(cliquez pour révéler)Même si ce carnet prend tout son sens dans la dernière partie du récit. La façon dont il prend pleinement sa place dans l'intrigue est indéniablement très bien gérée.

De même, je regrette le côté un peu répétitif de la narration. On suit un journaliste qui cherche l'inspiration pour écrire un roman, à travers la Nouvelle-Angleterre, et déroule la pelote d'un mystérieux livre occulte écrit par un Arabe ; sorte de Necronomicon qui ne dit pas son nom. Le chapitre type : il va se balader dans un lieu pris au hasard dans l'œuvre de Lovecraft, rencontre un personnage tout aussi random de cet univers, ils ont une discussion plus ou moins longue, qui amène à évoquer un nouveau lieu et/ou personnage, sujet du chapitre suivant. Même si l'ensemble m'a plu, il y a parfois un côté trop catalogue et les enjeux apparaissent quelques fois artificiels, notamment dans la 1ère moitié du texte. Il aurait été finalement plus logique que notre journaliste fasse tout simplement une investigation frontale sur cette société occulte dans le but d'en faire un article pour son journal, sans intégrer la complexité supplémentaire de la recherche du sujet du roman.

Pour finir un commentaire sur l'univers visuel, signé Jacen Burrows. C'est univers indéniablement très propre, empruntant souvent aux méthodes du cinéma pour placer précisément ses angles de vues et rythmer comme souhaité le récit (les plans fixes, les zooms, les cases se faisant écho, les flashback en sépia,...). Les plans fourmillent globalement de détails, sans qu'on ait assez d'yeux pour tout regarder (les façons variées dont les intérieurs sont décorés, et la précision jusque dans les tableaux accrochés au mur, par exemple ; ou encore les bâtiments et paysages souvent inspirés de vues réelles). L'ensemble se veut très réaliste, on est sur un travail besogneux et minutieux à la hauteur du scénariste, et d'autant plus appréciable qu'il est loin d'être courant en BD. Ça contraste en plus avec les faits fantastiques qui y sont rapportés, comme un rappel de la raideur scientifique dans la description qu'on peut aussi trouver dans l'œuvre de Lovecraft. Mais c'est aussi un style un peu aride, rien qui dépasse, et plutôt terne au niveau des coloris - ça peut ne pas plaire.

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Commentaire ajouté par Pancratius 2024-12-08T13:08:58+01:00
Argent

Une œuvre impressionnante ! Je suis particulièrement admiratif des dessins de Jacen Burrows. Il y a toutefois deux choses que je regrette. Premièrement, le journal intime de Robert Black est écrit à dessein dans un style ampoulé assez ennuyeux ; il est de surcroît totalement redondant avec la narration sous forme de bandes dessinées. Deuxièmement : l’homosexualité masculine est surreprésentée dans le récit.

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Commentaire ajouté par Mijak 2021-01-25T12:57:01+01:00
Or

Juste incroyable. Alan Moore s'impose encore comme génie.

Tellement de choses à dire sur ce comics, pfiouuuu ! J'avais pensé à faire un commentaire en mode CTHULHU FHTAGN, tellement les mots ne peuvent pas retranscrire, mais bon...

C'est donc un comics pivot avec deux autres œuvres de Moore qui prennent en référence la mythologie de Lovecraft ; le Neonomicon, que j'ai adoré, et The Courtyard, que j'ai pas lu.

Providence est gros, long et dense. Il se structure un peu comme The Watchmen, du comics entrecoupé de passages du journal du protagoniste, et si je dois regretter un truc c'est ceci, le journal de Robert Black et parfois long et chiant, principalement parce qu'il raconte ce qu'on vient de lire en bande dessinée.

Mais il apporte le point de vue et l'introspection de Robert, ce que nous avons pas à travers des cases et des bulles. Important donc pour suivre le vécu et l'évolution psy de Robert.

C'est un comics pensé pour les amateurs et connaisseurs de HPL ; les références sont constantes, chaque chapitre est un écho de plusieurs nouvelles de HPL. Robert Black, dans son enquête pour écrire son livre, va visiter plusieurs villes en remontant le fil d'un livre, Sous Le Monde, puis d'un manuscrit arabe, le Livre de Hali, qui rend fou (tiens tiens). Et peu à peu on va le voir changer, perdre pied, se raccrocher à sa raison autant qu'il le peut tandis que nous, lecteurs, sachant ce que nous avons entre les mains, nous sommes déjà en PLS.

Difficile de parler du génie de l’œuvre sans la spoiler, hélas, car elle se révèle dans la seconde moitié, réellement, quand la fiction rejoint la réalité et fait écho à notre monde, s'entremêle avec l'histoire et les personnages réels. Tout semble alors horriblement cohérent, même dans son caractère fictif, pour faire penser que c'est réel.

L'univers d'HPL est vraiment mis à l'honneur dans chaque élément, la postface analyse la démarche de Moore et chaque élément du comics, c'est passionnant. Comme dans le Neonomicon, ici c'est du Lovecraft IRL, donc fini la misogynie, racisme et pudibonderie. Le comics aborde ces thèmes en creux, par leur inverse. Il y a du sexe, des hommes et femmes, des références et signes manifestes qui ne font pas toujours la part belle à Lovecraft, qui, sans trop de surprise après une référence dans le Neonomicon déjà, va surgir, car l'histoire après tout se déroule à son époque, juste avant son avènement...

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Commentaire ajouté par Ukko-Ukko 2019-01-23T13:02:24+01:00
Or

Quelle découverte ! Sans aucun doute une série à côté de laquelle aucun amateur de Lovecraft ne devrait passer (bien qu'il y aura sûrement des puristes pour ne pas aimer, mais tant pis pour eux !) Tout le talent de scénariste de Moore qui se confronte à un des plus grands mythes du XXème siècle, et qui le dépoussière pas mal.

On retrouve complètement la patte d'Alan Moore, et même un paquet de similitudes avec les Watchmen. L'univers est sombre et laisse peu de place à l'espoir... Les allusions à l'œuvre de Lovecraft sont nombreuses, mais les références sont adroitement utilisées. Attention, il y a quelques longueurs. L'avant-dernier épisode est assez déconcertant et il faut prendre son temps pour lire la série, car il y a en fin de chaque épisode des extraits du journal de bord du personnage principal manuscrits, qui demandent un peu d'attention mais méritent d'être lus car ils enrichissent la compréhension du personnage.

L'histoire est magnifiquement soutenue par le dessin très ligne clair de Jacen Burrow. Les créatures du mythe sont très bien illustrées et on feuillettera avec plaisir les dernières pages qui présentent les innombrables couvertures (je suppose pas toujours utilisées ?) dessinées pour les différents épisodes.

Une œuvre dense qui mérite que l'on y consacre l'attention nécessaire.

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