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Provincialiser l'Europe: La pensée postcoloniale et la différence historique



Résumé

L'Europe n'est plus au centre du monde, l'histoire européenne n'incarne plus " l'histoire universelle ", mais ses catégories de pensée et ses concepts politiques continuent de régir les sciences sociales, la discipline historique et nos représentations politiques. Avoir pour projet de provincialiser l'Europe n'équivaut pas à rejeter la pensée européenne, il ne s'agit pas de prôner une " revanche postcoloniale ". Mais la pensée européenne, aussi indispensable soit-elle, est inadéquate pour appréhender l'expérience de la modernité politique dans les nations non occidentales. Comment s'affranchir de son " historicisme" ? Comment interpréter les faits sociaux sans les contraindre à se conformer au modèle, limité et exclusif, de l'accession progressive de tous, au cours de l'histoire, à une certaine conception de la " modernité " ? L'enjeu est de parvenir à renouveler les sciences sociales, à partir des marges, pour sortir d'une vision qui réduit les nations non européennes à des exemples de manque et d'incomplétude, et penser au contraire la diversité des futurs qui se construisent aujourd'hui. Ce livre s'y essaie, en décrivant diverses manières d'être dans le monde - de l'intense sociabilité littéraire de Calcutta au rapport complexe des poètes indiens vis-à-vis de la nation, en passant par la façon dont les veuves indiennes ont vécu et fini par faire entendre leurs souffrances -, manières d'être dans le monde qui sont autant d'histoires singulières et fragmentaires, autant de réinterprétations, de traductions et de transformations pratiques des catégories universelles et abstraites de la pensée européenne. Traduction d'Olivier RUCHET et de Nicolas VIEILLESCAZES.

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Classement en biblio

extrait

Alors que, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’historiographie s’est toujours davantage entrelacée avec ce qu’on a appelé la « politique et la production de l’identité », la question s’est posée dans toutes les démocraties de savoir s’il fallait inclure dans l’histoire de la nation celle des groupes qui en avaient jusqu’alors été exclus. Dans les années 1960, cette liste comprenait habituellement des classes et des groupes sociaux subalternes, comme les anciens esclaves, les membres de la classe ouvrière, les prisonniers et les femmes. Ce type d’historiographie reçut, au cours des années 1970, le nom d’« histoire d’en bas » (history from below). Les demandes de démocratisation de la discipline de l’histoire se faisant toujours plus pressantes, cette liste finit par s’élargir au cours des années 1970 et 1980, pour inclure les groupes dits ethniques, les peuples indigènes, les enfants et les personnes âgées, mais aussi les gays, les lesbiennes, ou d’autres minorités encore. L’expression « histoires minoritaires » a fini par renvoyer à tous ces passés au nom desquels des historiens soucieux de démocratie combattent les exclusions et les omissions des récits dominants de la nation.

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