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-Ne dis pas des choses pareilles, le mit-elle en garde.

Il continuait de soutenir le regard de Zaira et d'alimenter la pulsion possessive de la fureur, à tel point que la bride faillit céder.

-Pourquoi ?

-Parce que je pourrais décider de te prendre au sérieux. [...] Je pourrais décider de te garder.

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Zaira relâcha son souffle, et, après être sortie du lit, elle se mit à faire les cent pas. Puisqu’elle ne portait qu’une culotte noire, c’était un spectacle perturbant malgré le sérieux de leur discussion, mais Aden ne lui demanda pas de mettre des vêtements. Il était une Flèche, pas un idiot.

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Au moins, elle pouvait mettre la veste en cuir par-dessus. Parce qu’elle n’avait pas l’intention de la rendre à Aden. Elle était à elle, à présent. Il la lui avait donnée. S’il voulait la récupérer… eh bien, pas question.

Elle consentirait peut-être à lui rendre certaines de ses affaires s’il les voulait vraiment, mais pas la veste. Elle était imprégnée de l’odeur d’Aden, et, quand elle la portait, elle ne se sentait pas seule.

- Je la garde, lui annonça-t-elle, au cas où il se serait imaginé le contraire.

Il baissa ses paupières bordées de longs cils épais et recourbés, puis la regarda de nouveau.

- Tu vas devoir raccourcir les manches.

- Je vais juste les remonter. (Ce fut précisément ce qu’elle entreprit de faire.) Si je les coupe, tu ne pourras plus la porter.

- Je croyais que tu la gardais.

- Je te la prêterai de temps en temps. (Comme ça, elle s’imprégnerait de nouveau de son odeur.) Mais elle est à moi.

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L'enfant pointa du doigt.

- Poney !

- Oui.

Ce fut à ce moment que l'enfant leva les bras, un sourire radieux aux lèvres.

Zaira n'avait jamais affaire à des enfants. Pas même des enfants Flèches.

- Qu'est-ce que je suis censé faire ? Demanda-t-elle à Aden.

- Prends la dans tes bras.

- Comme un sac de matériel ?

- Un peu plus délicatement.

Alors même qu'il disait ça, Aden se déplaça et s'accroupit devant la fillette.

- Que dirais-tu de moi, plutôt ?

Il ouvrit les bras et l'enfant s'y jeta.

Pas la moindre instinct de survie, estima Zaira.

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Aden toucha délicatement la flèche.

-Merci. On ne m'a jamais rien donné d'aussi beau et unique.

Le plaisir profond et tranquille d'Aden faillit de nouveau faire voler la cage en éclats.

-Ne la perds pas, ordonna-t-elle sur un ton brusque. C'est une pièce unique. Comme toi.

-Et comme toi, Zaira. (Aden ne referma pas les derniers centimètres qui les séparaient, mais c'était comme s'il la touchait et l'immobilisait par la simple force de sa présence.) Il n'y a personne comme toi.

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Axl à Tamar : "Comment as-tu pu passer pour Silencieuse ? L'examinateur était-il aveugle et psychiquement sourd ? "

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— Ce n’est plus ce que nous sommes. Nous ne sommes pas que des assassins formés à mourir et à tuer. Nous n’abandonnons pas les faibles et les blessés. Et jamais de la vie nous n’abandonnons les nôtres.

Il décida à cet instant-là que ce serait la nouvelle devise des Flèches, et qu’elle serait enseignée à tous les novices. Aucune Flèche n’est remplaçable. Aucune Flèche ne doit être abandonnée.

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“Every white knight needed a deadly black sword at his back.”

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Aden savait ce qu’elle insinuait. Elle lui demandait de faire ce que les Flèches étaient formées à faire, de prendre la décision rationnelle qui s’imposait : l’abandonner.

Il lui saisit le menton.

- Ce n’est plus ce que nous sommes. Nous ne sommes pas que des assassins formés à mourir et à tuer. Nous n’abandonnons pas les faibles et les blessés. Et jamais de la vie nous n’abandonnons les nôtres.

Il décida à cet instant-là que ce serait la nouvelle devise des Flèches, et qu’elle serait enseignée à tous les novices. Aucune Flèche n’est remplaçable. Aucune Flèche ne doit être abandonnée.

Zaira soutint son regard un long moment. Ses cils épais jetaient des ombres sur ses yeux d’un noir intense.

- Tu as changé, dit-elle. Tu n’as jamais été Silencieux, mais maintenant tu es… différent.

Aden ne protesta pas : elle avait raison. Toucher le lien qui unissait Vasic et Ivy l’avait profondément ébranlé. Son ami veillait jalousement sur ce lien, mais Vasic avait autorisé Aden à passer derrière ses boucliers, à contempler la force scintillante des fils translucides et pourtant indestructibles qui rattachaient Vasic à son empathe. De plus, il avait permis à Aden de toucher l’un de ces fils, de ressentir la force des émotions qui les imbriquaient, lui et Ivy, dans une tapisserie complexe et intime.

Aden ignorait si c’était parce qu’il lui avait été permis de s’approcher aussi près, ou parce que Vasic était son frère de sang et Ivy une empathe, mais, lorsqu’il avait touché leur lien, il avait ressenti une émotion poignante, aussi douloureuse que belle. Une lame qui avait tranché dans ses muscles, ses os et son coeur, et l’avait fait saigner.

- Vasic m’a laissé franchir ses boucliers, dit-il à Zaira. Après son union.

Elle se figea.

- Comment était-ce ? chuchota-t-elle.

- Je n’ai pas de mots pour le décrire.

Une part assoupie de lui-même s’était réveillée à ce contact, et cette part aspirait au sentiment d’appartenance qu’il avait perçu chez Vasic. Comme si le monde pouvait s’effondrer, mais que Vasic savait qu’Ivy serait toujours là, quoi qu’il arrive. Aden désirait la même chose. Pas tout de suite, pas tant que ses Flèches seraient si nombreuses à avoir besoin qu’il reste leur meneur, seul et solide.

Mais, un jour futur, il établirait cette connexion intime et absolue avec un autre être.

- Même avant cette expérience, je ne t’aurais pas abandonnée. Tu le sais.

- Tu dois avancer, insista Zaira, plaquant la main sur la bouche d’Aden quand il voulut reprendre la parole. Écoute-moi. Si tu continues, il y a une chance que tu trouves de l’aide et que tu puisses revenir avec. On ira moitié moins loin avec moi qui te ralentis.

Il attendit qu’elle retire sa main, puis il lui entoura la taille d’un bras et se mit à marcher. Elle décida de le suivre plutôt que de le retenir.

- Aden.

- Penses-tu que je pourrais continuer comme si de rien n’était en sachant que je t’ai laissée mourir seule dans le froid et le noir ?

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ÉCRAN DE FUMÉE (Introduction)

En ce printemps de 2082, les arbres étaient en fleur.

Quatre mois s’étaient écoulés depuis la chute de Silence, le protocole qui enchaînait l’espèce Psi à une froide existence dénuée d’émotions. Télépathes ou télékinésistes, forts ou faibles, les Psis étaient devenus libres d’aimer et de haïr, libres de rire et de pleurer. Beaucoup se laissèrent griser par les émotions, mais, pour d’autres, celles-ci représentaient une menace mortelle.

Car ce n’était pas sans raison que le protocole Silence avait été instauré.

Ce n’était pas sans raison que les dix années de débat précédant l’instauration de Silence avaient été houleuses et déchirantes.

Ce n’était pas sans raison que des millions de Psis décidèrent d’éradiquer toute émotion chez leurs enfants.

Ce n’était pas sans raison que les Psis avaient renoncé aussi bien à la joie qu’à la tristesse.

Cette raison, c’était la violence et la folie endémiques au sein de leur espèce. Être Psi, c’était être bien plus disposé à la folie criminelle, bien plus susceptible de céder à un sursaut de colère incontrôlable et d’ôter la vie à un être cher. Être Psi, c’était être maudit.

En 1979, Silence était une lueur d’espoir. Pour un peuple désespéré que la violence avait poussé à la limite de l’extinction, c’était même leur seule chance. Ils ne prêtèrent pas attention aux ombres autour de cette lueur, aux ténèbres qui dansaient en son sein, aux murmures qui disaient que Silence n’était peut-être qu’un écran de fumée, le reflet trompeur d’un miroir. Poussés par leur amour pour ces mêmes enfants qu’ils condamnaient à une existence sans amour, les Psis acceptèrent les doctrines sévères du protocole et l’espoir que leur présentaient leurs meneurs.

Depuis, la fumée s’était dissipée, le miroir avait volé en éclats.

Et les ténèbres au cœur de l’espèce Psi redevinrent une cruelle vérité à laquelle nul ne pouvait se soustraire. Car qu’advenait-il des meurtriers et des déments dans ce nouveau monde ? Qu’advenait-il des êtres brisés ?

Ils continuaient d’exister.

Ils continuaient de tuer.

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