Extraits

(Conversation téléphonique entre Hawke et Brenna ( héroïne du 3ème tome ))

- Ton bébé effectue une recherche.

- Petite maligne.

- Je m'éloigne l'air de rien pour qu'elle ne puisse pas nous entendre.

- Pourquoi ?

- Pour te demander si tu la courtises comme il faut. Vraiment, Hawke, une fille mérite au moins des fleurs.

- Les fleurs, ce n'est pas mon truc.

(...)

- Ce n'est pas compliqué, marmonna Brenna. Appelle un fleuriste, achète un bouquet.

Le loup de Hawke l'aimait trop pour s'énerver.

- Laisse-moi lui parler, peste. Je dois retourner à ma réunion.

- Dans une seconde. D'abord...comment va mon bébé à moi ?

Hawke jeta un oeil à Judd et constata qu'il écoutait Vaughn, la tête penchée de côté et les sourcils froncés. C'était inhabituel de la part de l'ancien assassin.

- Il flirte avec un jaguar.

- Tu n'es pas drôle, chef, dit Brenna.

- C'est plus facile de croire que j'avais perdu mon unique chance de m'unir en même temps que Rissa que de courir le risque de revivre une telle souffrance. (Il passa une main dans ses cheveux et secoua la tête) Sauf que je n'ai jamais eu de doutes te concernant. Tu es dans chacun de mes souffles et mes moindre pensées., si intimement mêlée à mon être que le mot amour n'est pas assez fort .....Tu as ma dévotion, ton nom est marqué dans mon âme , mon loup à tes ordres. Cent ans? Ça ne suffira jamais. Je veux l'éternité.

Je suis à toi. Sans limites. Je te donnerai tout ce que tu demanderas, tout ce que tu voudras, à l'exception d'une chose: mon obéissance en vertu de ton rang. Tu ne seras jamais mon chef. Ni en public, ni en privé. Pour moi, tu es Hawke. Juste Hawke.

Sienna se pencha vers Kit et l'embrassa sur la joue.

- Quand penses-tu que je doive à nouveau monté sur le comptoir ?

- Si l'on considère que José à appelé et la vitesse à laquelle Hawke va venir, je dirais, dans 2 minutes.

- Bien. Elle pris sont téléphone et mis le mis dans sa poche.

- Tu as donc 2 minutes pour te casser.

- Je ne m'en vais pas. Il était offensé.

Sienna avait passé assez de temps dans la meute pour comprendre la fierté masculine - même si c'était parfois stupide.

- Tu ne t'en vas pas. Mais tu reste ici, et tu ne fiche pas en l'air tout mon plan, parce que sinon Hawke foncera sur toi et pas sur moi.

- OK. Il but sa bière et se leva.

Il fit alors quelque chose de totalement inattendu. Il la tira vers lui et l'embrassa si passionnément, qu'elle eu l'impression de savoir, se qu'il pourrait devenir comme homme.

(traduction personnelle)

— Nous sommes des compagnons de meute. La nuit est belle. C’est aussi simple que ça.

— Foutaises, cracha-t-elle sur un ton brusque, la gorge à vif. Tu me donnes juste assez pour être sûr que je n’arriverai pas à t’oublier, mais jamais tu n’irais à l’encontre de tous tes grands principes. Eh bien, tu peux aller te faire foutre. (Elle avait dit ça tout bas, car elle refusait de perdre son sang-froid devant lui.) Je ne veux pas de tes miettes.

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De Hawke à Sienna :

" Tu as ma dévotion, ton nom marqué dans mon âme, mon loup à tes ordres. Cents ans ?

Ça ne suffira jamais. Je veux l'éternité."

(Lucas, Sacha et Sienna)

La panthère noire sauta de sa branche pour soutenir Sacha alors qu'elle finissait sa phrase. Sourire aux lèvres,l'empathe caressa sa tête fièrement dressée. -Il y eu aussi...

Elle poussa un cri de surprise et du liquide s'écoula le long de ses jambes.

Lucas se métamorphosa dans une explosion d'étincelle colorées.

-Sacha,tu viens de perdre les eaux?

La stupéfaction se lisait dans ses yeux verts de félin.

-J'ai des petites contractions depuis le milieu de la nuit dernière, admit Sacha, haletante. Je ne voulait pas appeler Tamsyn trop tôt.

Se redressant en silence, Lucas prit sa compagne dans ses bras sans que ça paraisse lui coûter le moindre effort.

-Sienna.

-Je m'en occupe.

Soulagée d'avoir le numéro de la guérisseuse de DarkRiver enregistré sur son portable, elle dut s'y prendre à deux fois avant de réussir à la retrouver dans le répertoire grâce au pavé tactile.

La réponse calme de Tamsyn apaisa les battements de frénétiques de son cœur.

-Je veux que tu ailles à l'intérieur, dit la guérisseuse, que tu note la durée de ses contraction et que tu me tienne informée. Est-ce que tu peux faire ça ?

Sienna hocha la tête, puis se souvint que Tamsyn ne pouvait pas la voir.

-Oui, oui, bien sûr.

Elle était X-Psi cardinale et femme soldat SnowDancer. Elle pouvait chronométrer des contraction.

Sacha va avoir son bébé!

-Je serai là dans moins de dix minutes.

Sienna alla à l'intérieur et frappa à la porte de la chambre avant d'entrer. Lucas avait enfilé un pantalon de survêtement et assis derrière Sacha sur le lit, une main serré sur la sienne tandis qu'il caressait son ventre de l'autre avec des geste apaisants.

-Dans combien de temps Tammy sera-t-elle là ?

-Moins de dix minutes.

Sacha cligna des yeux.

-Si vite ?

-Tu m'as prit pour un idiot ? gronda Lucas tout en lui témoignant une incroyable tendresse. Je savais que avais des contractions, tête de mule.

Sacha éclata de rire, puis grimaça.

-Voilà que sa recommence.

Sienna se mis a chronométrer.

Alors que Sacha sentait venir un nouvelle contraction, Tammy passa la porte, compétente et imperturbable.

-Je suis tellement contente de te voir.

Sacha avait été certaine d'avoir bien calculé moment de la naissance, mais c'était sans compter les caprice de son corps.

-Je n'ai jamais été très loin, dit la guérisseuse en suivant la progression du travail de ses mains douces et experte. Sienna est dans la cuisine avec Nate. Elle prépare a manger pour les gens qu'elle sait susceptible de passer a tout moment... cette fille est terriblement efficace.

-J'ai cru qu'elle allait s'évanouir quand j'ai perdu les eaux, dit Sacha, se raccrochant a ce sujet pour ne pas penser a la douleur qui l'assaillait par vagues.

-Non, ça c'était moi, gronda Lucas près de son oreille. N'oublie pas, plus de bêtises maintenant... Suis notre entraînement. Transmet-moi ta douleur par le biais du lien d'union.

Ça allait a l'encontre de la nature de Sacha de lui infliger des souffrances, mais il ne lui pardonnerait jamais si elle ne lui permettait pas de l'aider dans cette épreuve.

-Tu as de très mauvaise manières pour un garde-malade.

Il lui mordilla l'oreille.

-C'est une première pour moi.

Le cœur de Sacha gonfla dans sa poitrine.

-Pour moi aussi.

Lui agrippant la main lorsque des spasmes lui secouèrent le ventre, elle dévia la douleur vers le changeling qui la serrait contre lui.

Il sursauta, puis siffla entre ses dents.

-Bon sang. Mon respect pour les femelles de toutes les espèces vient d'être renouvelé.

Tamsyn ricana.

-Tu n'a encore rien vu, cow-boy.

Après avoir jeté coup d’œil a Sacha, elle ajouta:

-Je pense que ça t'aidera de marcher un petit moment. Nate veillera a ce que personne n'aille derrière la maison, si tu veux.

-Oui, d'accord.

Les heures qui suivirent furent les plus effrayantes - et les plus merveilleuses - de la vie de Sacha. Épuisée, les cheveux collés au visage, elle serra la main de Lucas et endura des contactions de plus en plus longues et rapprochées, jusqu’à ne plus pouvoir tenir su ses jambes. Son compagnon prit l'essentiel de la douleur, mais elle avait les muscles endolorit et en compote.

-Oh, mince, dit -elle vers la fin de la troisième heure.

-Quoi ? s'exlamèrent aussitôt Tamsyn et Lucas, leurs voix chargées d'inquiétude.

-Le bébé a décidé qu'il voulait rester la ou il est. (Sacha sentait clairement sa colère.) Il n'apprécie pas tout cette agitation et veut qu'on arrête.

Tamsyn écarquilla les yeux.

-Waouh, tout le monde suppose que c'est ce que doivent ressentir les bébés, mais toi tu le sais vraiment. Dans ce cas... tu vas devoir convaincre ta petite puce de sortir. Ton corps est prêt.

Sacha toucha l'esprit de son bébé.

Mes bras sont chauds aussi, dit-elle pour l'amadouer. Ton papa a hâte de t'embrasser et de te cajoler. Ça ne te plairait pas ?

Bien qu'il ne sût pas encore parler, leur enfant exprima bruyamment son désaccord.

-Allez, princesse, chuchota Lucas de sa voix grave en caressant de ses mains puissantes et aimante le ventre de Sacha qui avait appuyer le dos contre son torse, tu sais que je t'attend depuis longtemps. Comment vais-je te prendre dans mes bras si tu reste la-dedans ?

Le bébé n'était pas convaincu, mais Sacha senti une légère hésitation de sa part.

-Continue a lui parler, dit-elle tout en rassurant leur enfant avec ses propres murmures d'amours, jusqu’à ce qu'une nouvelle contraction la plie en deux.

Le bébé était choqué, effrayé.

Tu es en sécurité. Tu es en sécurité. Elle l'enveloppa de tendresse. Je te tiens, mon bébé.

-Cette fois, ordonna Tamsyn, pousse.

-Tu entends ça, princesse ? souffla Lucas en pressant les lèvres contres la tempe de Sacha. Aide ta maman. Leur enfant n'était toujours pas convaincu qu'ils savaient de quoi ils parlaient, mais il était près.à

Juste a temps.

La contraction suivante faillit soulever Sacha du lit. Oubliant tout du transfert de la douleur, elle ne songea plus qu'a pousser tandis qu'elle s'accrochait a la main de Lucas d'une poigne de fer.

-Encore une fois, l'encouragea Tammy. Allez, chérie.

Alors que Sacha tremblait et essayait de reprendre sa respiration, Lucas entremêla leurs doigts et se pencha pour coller ses lèvres a son oreille.

-Je te tien, Sacha chérie.

Ce fut les derniers mots qu'elle entendit avant de pousser une dernière fois. Soudain, son bébé cessa d'être en elle et ses cris furieux résonnèrent dans l'air. Notre bébé. Son cœur se serra, et elle sentit Lucas retenir son souffle.

-Coupe le cordon, le pressa-t-elle, consciente qu'il était tirailler entre le besoin de la tenir et celui de prendre leur bébé dans ses bras. Vas-y.

Se glissant derrière elle avec précaution, il suivit les instructions de Tammy pour couper le cordon. L'émerveillement qu'elle lut sur son visage lorsqu'il prit leur bébé qui hurlait dans ses bras fut une bénédiction pour le cœur de Sacha. Jamais elle n'oublierait ce moment.

-Chut, ma douce petite, dit-il dans un murmure grave qui caressa a la fois la mère et l'enfant. Papa te tient.

Quand il leva la tête, ses yeux verts et sauvages brillait d'un tel amour protecteur qu'elle sut que leur enfant ne sentirait pas un seul instant indésirable ou mal aimé.

Les doigts tremblants, elle défit les premiers boutons de sa veste de maternité. Lucas s'avança sans mot dire pour déposer leur bébé contre la peau de sa mère. Les joue baignées de larmes, Sacha serra le corps fragile de leur enfant tandis que son compagnon posait la main sur sa joue et le front contre le sien.

-Seigneur, je t'aime.

Elle se mit a rire, des larmes dans la voix.

-Même maintenant que tu as ta petite princesse ?

Le sourire de Lucas ses joues et fit sortir le félin dans ses yeux.

-Je t'avais dit que c'était une fille.`

Ce ne fut que plus tard, une fois que les enfants avaient été en sécurité sur le LaurenNet, que Sienna s’était rendu compte que le chef des loups distribuait des ordres à ses compagnons de meute. Ils avaient déjà amené des couvertures pour les enfants pendant qu’elle avait été sur le plan psychique. Sienna s’était tenue avec Marlee dans les bras, tandis que Walker avait pris Toby et que Judd avait continué à leur servir de bouclier. Elle avait chancelé.

Le chef des loups avait braqué les yeux sur elle.

« Donne-la-moi. »

Elle aurait dû laisser Judd répondre, mais elle était une cardinale livrée à elle-même depuis ses cinq ans ; elle savait reconnaître un défi.

« Non. »

Il avait haussé un sourcil.

« Tu as déserté, chérie. Pas la peine de t’inquiéter au sujet du grand méchant loup maintenant. »

Elle avait eu conscience que Judd avait pris la parole, mais elle n’avait pas détourné un instant son attention de l’homme qui était un prédateur sous sa peau humaine. Lorsqu’il avait déchiré l’emballage d’une sorte de barre et la lui avait tendue, elle l’avait acceptée. Elle savait qu’une baisse d’énergie pouvait nuire au contrôle qu’elle exerçait sur le feu de glace.

« Merci. »

Il avait esquissé un léger sourire, et une étrange lueur amusée avait brillé dans son regard froid.

« De rien. »

Ça avait été l’échange le plus poli qu’ils avaient jamais eu.

Il ne dit pas un mot, n’émit pas le moindre son, mais la première personne qui le vit donna aussitôt un coup de coude à une autre. Un silence de mort s’abattit sur le club en moins de trente secondes, au moment même où José coupait la musique.

Nicki se laissa glisser du bar dans les bras de Jason.

— Bonne chance, souffla-t-elle à Sienna avant de se fondre dans le groupe de jeunes de DarkRiver, en retrait dans un coin.

Arrivé au bar, Hawke leva la tête. C’était le loup qui la regardait, et le loup qui dit :

— Épaule ou pieds ?

Elle déglutit.

— Pieds.

— Bon choix.

Il ne s’écarta pas lorsqu’elle s’assit et descendit du bar. La chaleur agressive du corps de Hawke se déversa contre sa peau nue.

Soudain, le haut corseté qu’elle avait acheté seule après la fameuse virée shopping avec Nicki ne lui semblait plus une si bonne idée. Elle avait l’impression de ne rien porter, entre ses épaules nues, ses seins qui pigeonnaient et son ventre exposé du nombril jusqu’à la ceinture de son jean taille basse. Elle avait le souffle court, et c’était comme si elle lui offrait sa poitrine à chaque inspiration.

Sans faire le moindre commentaire sur sa tenue, Hawke plaça la main au creux de ses reins et la conduisit à la porte.

Elle faillit y aller.

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— Quel trip d’enfer, dit Tomás pour briser la glace. Bon sang, j’ai été à bloc pendant deux jours. Je jure que j’ai patrouillé non-stop pendant trente-six heures.

— On a soigné tout le monde, dit Lara en repliant les doigts. (Elle parlait trop vite, sur un ton trop saccadé.) Tous ceux qui étaient à l’infirmerie, tous les membres de la meute, même les plus infimes blessures. Quelqu’un a-t-il mal au dos ? Des égratignures ?

À côté d’elle, Walker fit une chose à laquelle Hawke ne se serait pas attendu de la part de ce Psi calme et réservé. Il passa la main sous les cheveux de Lara, la refermant sur sa nuque. C’était une marque de possession typique d’un changeling.

Le loup de Hawke approuva.

— J’ai fait l’amour, dit Drew avec un grand sourire. Et pas qu’une fois.

Indigo lui jeta un bout de papier roulé en boule, mais elle souriait aussi. Rattrapant le papier, il dit :

— Hé, je n’allais pas gâcher cette bonne énergie.

Tout le monde gloussa. [...]

  - Elle fonctionne comme un réacteur miniature, dit Walker avec son sérieux et sa réserve habituels, qui captèrent l’attention de tout le monde. Son pouvoir est infini.

— Ça veut dire qu’on va être sans arrêt boostés comme ça ? (Les yeux marron foncé de Tomás pétillaient lorsqu’il les posa sur la tête baissée de Sienna.) Ce n’est pas que je n’apprécie pas, chou, mais ça m’a rendu « hyperactif » d’après ma mère.

— Toby n’a pas dormi depuis deux jours, dit Lara. Il a battu à la course ses amis changelings… Il trouve ça « extra-cool ». Ce sont ses mots.

Tout le monde gloussa. [...