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— Félix ? (Desiree leva la tête en fronçant les sourcils, les yeux luisant, jaune et vert.) Qu’est-ce qu’il y a ?
Félix remarqua seulement alors qu’il s’était figé tandis que son loup tentait désespérément de calculer son prochain coup. Mais il lui était impossible de calculer quoi que ce soit. Il était beaucoup trop heureux.
— Maintenant, j’ai la certitude que ton léopard m’aime bien, murmura-t-il, la gorge nouée sous le coup de l’émotion.
Desiree pencha légèrement la tête sur le côté, en levant les yeux au ciel.
— Évidement que mon léopard t’aime bien. Qui t’a mordu d’après toi ?
Il sourit, d’humeur un rien coquine.
— Viens ici, féline. Je veux te caresser.
Avec un sourire malicieux, elle étira le haut du corps sur lui quand ils s’embrassèrent. Félix ne pouvait pas s’empêcher de sourire et, quand Desiree leva la tête, son expression apparut teintée de suspicion. Elle lui mordilla les lèvres et la mâchoire en émettant un grondement sourd.
— Tu as l’air d’avoir un secret.
Souriant de plus belle, Félix essaya de la faire basculer, mais fut neutralisé par un soldat aguerri qui lui jetait à présent un regard noir.
— Tu détestes vraiment ne pas savoir, hein ? la taquina-t-il.
— Grrr.
— Mince, qu’est-ce que je t’aime !
Elle retrouva ses yeux humains. Le touchant affectueusement du bout du nez, elle le laissa inverser les rôles, l’étreinte qui s’ensuivit lente, intense et ponctuée de doux murmures.
— Dezi, chuchota Félix quand elle retomba de nouveau détendue entre ses bras.
— Mmh ?
Soutenant son regard, il retrouva son sourire.
Afficher en entier— Salut. (Des pieds bottés apparurent derrière les jeunes pousses qu’il inspectait.) Je m’appelle Desiree.
Félix savait qu’il devrait se montrer poli et se présenter à son tour, mais la domination de Desiree était si écrasante que son loup trembla, prêt à fuir. Peu importe qu’elle soit léopard et non louve, c’était un prédateur bien plus fort que lui et son loup le savait.
Accroupie, elle pencha légèrement la tête sur le côté, faisant cascader ses tresses sur ses épaules, et tenta de croiser son regard.
— Je ne mords pas. Du moins, pas tant qu’on ne me l’a pas demandé.
Il sentit sa peau s’échauffer de nouveau. Bon sang ! il avait été mannequin de haute couture, rencontré un tas de fortes personnalités sans problème. Évidemment, aucune de ces personnes n’avait été une femme léopard d’une beauté extraordinaire qui lui donnait envie de la toucher alors même qu’il savait que c’était une très mauvaise idée. Les dominants mangeaient les soumis comme lui au petit déjeuner et ça ne faisait que leur ouvrir l’appétit pour le repas suivant.
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