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Il lui appartenait d'une façon inexplicable, et le lien entre eux était indestructible, mais Sahara ne se faisait pas d'illusions au sujet de Kaleb. Les cicatrices d'une vie entière infligées par un monstre ne pourraient jamais être effacées, et personne, pas même elle, ne pouvait prédire les décisions que ces cicatrices le pousseraient à prendre.

- Il faut que tu te reposes, dit-elle, envahie par une douloureuse tendresse.

Car quoi qu'il pût être par ailleurs, il était d'abord à elle.

- Bientôt.

Elle sentit la glace noire dans son esprit, mais ça ne l'effrayait plus. Le contrôle glacial de Kaleb le définissait tout autant que ses baisers sombrement possessifs, et Sahara en comprenait la nécessité.

- Les dégâts externe ? demanda-t-elle.

Son pouls s'emballa au souvenir du choc qu'elle avait eu quand elle avait regardé d'au air absent par la fenêtre de la cuisine après qu'ils avaient fusionné leurs corps... et avait découvert un paysage zébré de gigantesques crevasses à perte de vue, comme si la croûte terrestre s'étaient fendillée comme un œuf.

- Limités à un rayon de cinq cents mètres autour de la maison. J'ai refermé les fissures après t'avoir téléportée sur le territoire de DarkRiver.

Sahara savait qu'elle aurait dû concevoir de l'inquiétude d'avoir partagé le lit d'un homme qui avait causé de tels dégâts à la suite d'une perte momentanée - et d'après lui minime - de son contrôle télékinésique dans l'intimité, mais elle sentit un sourire lui étirer les lèvres.

- On a donc littéralement fait trembler la terre ?

Kaleb marqua une pause, puis dit :

- Je suggère qu'on évite les relations sexuelles dans les zones peuplées.

A ce commentaire détaché, elle éclata de rire.

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Kaleb hocha la tête et intercepta le regard de Vaughn.

- Prends soin d'elle.

Le jaguar répondit par un hochement de tête discret. Après le départ de Kaleb, il posa sur Sahara un regard sombre qui ne le surprit pas le moins du monde.

- Ce n'est pas le genre d'homme qu'il est bon que tu fréquentes.

Sahara grimaça.

- Ça, ce sont mes oignons.

- Désolé, ça ne marche pas comme ça. (Il croisa les bras et s'adossa au mur avec les yeux de son jaguar) Tu es un membre de la famille maintenant, petite sœur.

- C'est vrai qu'avec toi on ne risque rien, dit-elle, les mains sur les hanches. Désolée, mais quand on se change en félin prédateur plein de griffes et de crocs, on est mal placé pour jeter des pierres.

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Quand il revint sur la terrasse, Sahara dormait encore, le souffle régulier. Alors qu’il s’apprêtait à tourner les talons et à partir, les paupières de son invitée papillonnèrent et il eut le sentiment qu’elle le transperçait de son regard bleu foncé et voyait les cruels secrets qui l’apparentaient au Gardien Noir.

- J’ai ouvert le livre, dit-elle en dépliant les jambes avec la grâce presque féline qu’elle avait développée adolescente après avoir pris des cours de danse pour renforcer sa musculature et travailler son équilibre.

Des raisons parfaitement valables, qui étaient autant de mensonges. Sahara avait simplement adoré danser.

- Je déteste les maths.

À son murmure ensommeillé, il retira sa veste, qu’il téléporta dans son bureau, puis défit ses manchettes et entreprit de remonter ses manches, glissant les boutons de manchettes dans une poche.

C’était son avant-bras gauche qui portait la marque – la cicatrice –, et il avait besoin qu’elle la voie à présent que son esprit n’était plus perturbé comme il l’avait été la nuit précédente. Il fallait qu’il sache si elle se souvenait.

- Les maths n’ont jamais été ton fort, dit-il lorsqu’elle s’attarda sur la cicatrice sans la reconnaître. Mais au dernier décompte tu parlais dix langues aussi couramment que ta langue maternelle. Le français, l’espagnol, l’hindi, le mandarin, le swahili, l’arabe et le hongrois, pour n’en citer que quelques-unes.

- Vraiment ? demanda-t-elle, une étincelle dans le regard alors qu’elle s’écartait pour lui faire de la place sur la chaise longue.

Acceptant son invitation muette, il s’assit au bord, dos à elle et les bras en appui sur les genoux…

Et il se remémora les sept années durant lesquelles il avait attendu qu’elle revienne, les jours innombrables qu’il avait passés sur cette terrasse à regarder le vide pendant que la moitié rationnelle de son esprit tentait de convaincre sa part de folie obsessionnelle qu’elle était sans doute morte.

Ce gouffre sans fond n’avait pas été là avant la première fois qu’il s’était imaginé qu’elle n’existait plus.

- Tu t’es reposée ?

- Mmm.

Sur cette réponse sans paroles, elle se redressa et s’appuya contre son dos, le marquant au fer rouge à travers sa chemise légère en coton.

Kaleb s’immobilisa. Les contacts physiques étaient inexistants dans sa vie.

- Mon corps me fait mal tant il a faim du contact d’un autre être vivant, chuchota-t-elle en posant une main sur son épaule.

Kaleb se força à détendre ses muscles l’un après l’autre. Il était crucial qu’il gagne sa confiance… et s’il fallait en passer par là, il endurerait la surcharge sensorielle.

- Les changelings ont un concept qu’ils appellent « les privilèges du contact rapproché », dit-il calmement.

Elle effleura sa nuque des doigts, lui envoyant une décharge presque douloureuse sur la peau tandis que le corps de Kaleb peinait à traiter le nombre sidérant d’influx nerveux.

- Comment le sais-tu ? demanda-t-elle d’une voix rauque en glissant un bras autour de sa taille.

Personne ne l’avait enlacé depuis… une éternité.

- J’ai des contacts, dit-il, luttant pour garder un ton égal.

En fait, il avait mis un point d’honneur à comprendre le fonctionnement interne d’une meute de changelings. Avec la connaissance venait le pouvoir, et avec le pouvoir venait le contrôle.

Crispant la main contre l’abdomen de Kaleb, elle dit :

- Les privilèges du contact rapproché… parle-moi de ça.

- À la base, ce terme se réfère aux règles qui dictent la nature des contacts qu’un changeling peut avoir avec un autre, dit-il, s’autorisant à peine à explorer les os délicats de son poignet à la peau si douce. C’est une espèce tactile, mais la permission de toucher n’est jamais tenue pour acquise. Ils considèrent que c’est un cadeau et un privilège.

Ce concept trouvait un écho en Kaleb qu’aucun changeling ne pourrait jamais comprendre.

Sahara garda le silence quelques minutes, et il n’y eut d’autre son dans l’univers que sa respiration

- Partages-tu les privilèges du contact rapproché avec quelqu’un ? demanda-t-elle enfin en laissant tomber la main sur la cuisse de Kaleb, le poignet tourné vers le haut comme pour l’inviter à en caresser la partie vulnérable.

Raidissant les muscles de sa cuisse, Kaleb plia et déplia les doigts… puis fit courir son pouce sur les veines délicates qu’il voyait à travers la peau de Sahara.

- Je l’ai fait, lui dit-il, évoquant un passé dont un seul autre être vivant avait connaissance. Il y a longtemps.

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Après une seconde de réflexion, elle prépara plusieurs sandwichs en se servant d’une pâte à tartiner à teneur calorique élevée qu’elle trouva dans le réfrigérateur, et posa l’assiette sur la table avec quatre barres de chocolat noir. Tous ces aliments au goût peu prononcé étaient spécifiquement conçus pour les Psis, et ils aideraient Kaleb à recharger ses batteries après la quantité massive d’énergie qu’il venait de dépenser.

La tâche fut terminée bien trop vite, et elle se retrouva de nouveau confrontée au désir acéré qui l’avait prise à la gorge dans la chambre.

- Je suis instable, chuchota-t-elle. (Un sentiment d’impatience lui picotait la peau.) Mes facultés de discernement sont altérées. J’avais seize ans quand on m’a capturée.

- Très mature pour tes seize ans, dit une voix masculine familière qui venait de la porte. Tu as préparé un repas. Merci.

Elle n’arrivait pas à détourner le regard de sa peau dorée comme le soleil qui contrastait avec son visage froid et dénué d’expression. S’il avait gardé ses distances, elle aurait peut-être résisté à la tentation qui l’aiguillonnait depuis l’épisode dans la chambre… mais il traversa la cuisine pour la rejoindre. Il ne dit pas un mot lorsqu’elle fit courir les doigts sur sa peau chaude et élastique, les tétons tendus sous le tissu léger de son chemisier lilas sans manches.

Elle sentit la chaleur de sa grande main contre sa joue quand il la posa sur sa mâchoire.

- N’aie pas peur de moi, Sahara. (Il inclina la tête pour parler tout contre ses lèvres, un contact qui alluma un millier d’éclairs minuscules dans son sang.) Je tapisserais les rues de cadavres plutôt que de te faire du mal.

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Sahara n’avait nul besoin de lui demander qui lui avait offert cette si jolie maison qui semblait tout droit sortie de ses pensées. Le coeur gonflé par l’émotion, elle dit :

— Dis-le-moi. (Elle sentit un gouffre immense s’ouvrir sous ses pieds tandis qu’une tempête d’informations cognait à son esprit sans réussir à entrer.) Dis-moi que tu n’es pas mauvais. S’il te plaît.

Kaleb frotta les pouces contre ses tempes.

— Je suis désolé.

Refusant d’accepter ce qu’il essayait de lui dire, elle secoua la tête et porta ses doigts tremblants à sa mâchoire.

— Qu’as-tu fait ?

— Trop de choses qui ne pourront jamais être défaites.

Elle pleurait pour de bon cette fois, pour cet homme qu’elle ne connaissait pas mais qu’elle gardait pourtant dans le coin le plus secret de son coeur. Elle passa les bras autour de son cou et s’accrocha simplement à lui, tout en sachant qu’il lui avait peut-être déjà échappé.

Il l’enlaça et la serra dans ses bras, le souffle tout contre son oreille.

— Je suis désolé, répéta-t-il d’une voix qui crissait comme du papier de verre, aussi rigide que s’il avait contracté tous les muscles de son corps.

— Ce n’est rien, dit-elle entre deux sanglots. Ce n’est rien.

Elle posa la main sur sa nuque et continua à murmurer ces mots inlassablement, sans bien savoir pourquoi… Mais elle sentait au fond d’elle que, même si c’était lui qui était dangereux dans cette pièce, c’était elle la plus forte à cet instant-là.

— Ce n’est rien, Kaleb. Je suis là.

Et je ne permettrai pas qu’il soit trop tard.

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- Suis-je donc si importante pour toi ?

- Oui, dit-il. Tu es tout pour moi.

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Je te l'interdis, ordonna-t-elle. Je t'interdis de laisser ce monstre détruire la vie qu'on va avoir ensemble. Tu es à moi, pas à lui. Tu as toujours été à moi

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_Que veux-tu ?

Kaleb lui fit face

_Savoir si je vais devoir vous laissez pour morts dans les sables du désert.

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- Les dégâts externes ? demanda-t-elle.

Son pouls s’emballa au souvenir du choc qu’elle avait eu quand elle avait regardé d’un air absent par la fenêtre de la cuisine après qu’ils avaient fusionné leurs corps… et avait découvert un paysage zébré de gigantesques crevasses à perte de vue, comme si la croûte terrestre s’était fendillée comme un œuf.

— Limités à un rayon de cinq cents mètres autour de la maison. J’ai refermé les fissures après t’avoir téléportée sur le territoire de DarkRiver.

Sahara savait qu’elle aurait dû concevoir de l’inquiétude d’avoir partagé le lit d’un homme qui avait causé de tels dégâts à la suite d’une perte momentanée – et d’après lui minime – de son contrôle télékinésique dans l’intimité, mais elle sentit un sourire lui étirer les lèvres.

— On a donc littéralement fait trembler la terre ?

Kaleb marqua une légère pause, puis dit :

— Je suggère qu’on évite les relations sexuelles dans les zones peuplées.

À ce commentaire détaché, elle éclata de rire.

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Faith donna une petite tape sur l’épaule de son compagnon.

— Pourquoi ne t’es-tu pas simplement servi de cette télécommande ?

Le changeling jeta un long regard à sa compagne, les yeux étincelant d’or.

— Mon petit écureuil, si tu t’attends à ce que je me serve d’une télécommande pour grimper à un arbre, il va falloir qu’on ait une sérieuse discussion.

Sahara se retint de rire à son air offensé.

— Merci pour la télécommande. Je ne me sens absolument pas insultée.

— Tu peux remercier Dorian… C’est une des autres sentinelles, dit Vaughn en attirant contre lui Faith, qui avait le sourire aux lèvres. Il l’a mise au point il y a un moment, mais il ne trouvait personne qui acceptait de s’en servir. Je crois même que quelques compagnons de meute ont menacé de l’excommunier.

— La fierté des changelings prédateurs est un sujet sensible, souffla Faith, taquine.

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