Extraits

« Payal avait passé trop de temps à construire son personnage public pour permettre qu’il se fracture maintenant.

Il sait déjà.

C’était un murmure qui venait de son cœur insensé.

Il a vu le pire de toi, le sang d’un autre être vivant sur ton visage et tes mains. »

« -Tu m’as tenu la main pour que je ne sois pas seul, assena-t-il d’une voix rauque. Tu m’as protégé quand j’étais seul et brisé, même si tu avais été maltraitée autant que moi. Tu as plus de courage, d’espoir et de générosité au fond de toi que la plupart des gens de cette planète. »

« -Je te révèle l’étendue de mes dégâts, Canto… La Payal que tu vois, c’est la Payal que j’ai construite à partir des ruines de celle que j’étais jadis… Ma personnalité ne tient que grâce à une colle précaire qui pourrait lâcher un jour. »

« -Je vais te submerger, le prévient-elle. Je vais prendre et prendre encore.

-Prends autant que tu veux. (Il referma la main sur sa queue-de-cheval tandis que son goût changeait la faim de Payal en addiction.) J’en aurai toujours plus pour toi. »

Spoiler(cliquez pour révéler)“-Êtes-vous prêts, mes enfants ?

- Oui, mère.

- Il est temps. Coupez les liens, procédez à l’excision. Laissez le Net saigner.”

Nous ne cherchons pas à dissimuler la fracture, mais à la respecter, car elle est une partie intégrante du caractère de l’objet, précieuse pour l’histoire qu’elle raconte. »

Tomoko Aoki, maître kintsugi

(...) la confiance était une chose compliquée » qui requérait « des années pour apprendre à connaître les gens, de nombreuses recherches sur leur passé, et une période d’essai ».

La confiance est un oiseau de verre fragile. Faites-le tomber une fois et il se brisera en d’innombrables fragments.

Obéir aux ordres par peur et obéir aux ordres par dévouement étaient deux choses très différentes.

Les généraux se moquent d’avoir du charisme ou de froisser les sensibilités… ils sont là pour la bataille.

C’est une perte d’énergie de penser à ce qui aurait pu être.