Extraits

Sascha et Lucas :

"- Elle m'a mise hors de moi.

- Ca arrive aux meilleurs d'entre nous.

- Ouais ? Qui t'énerve ?

- Ce maudit loup. Il t'a envoyé un cadeau la semaine dernière.

Sascha sourit en pensant au flirt de Hawke. Le mâle dominant des SnowDancer agissait ainsi dans le seul but de faire enrager Lucas.

- Je n'ai vu aucun cadeau. Qu'est-ce que c'était ?

- Comment diable le saurais-je ? Je l'ai piétiné avant de le balancer dans la crevasse la plus profonde que j'ai pu trouver. (Il sourit d'un air satisfait.) Puis je l'ai appelé pour prendre des nouvelles de Sienna."

Scène entre Lucas et Sascha (couple du tome 1)

- Elle m'a mise hors de moi.

- Ça arrive aux meilleurs d'entre nous.

- Ouais ? Qui t'énerve ?

Il était si fort que ça l'inquiétait parfois. Tout le monde avait besoin de plier par moments, même une panthère responsable de toutes les vies dans sa meute.

- Ce maudit loup. Il t'a envoyé un cadeau la semaine dernière.

Sascha sourit en pensant au flirt de Hawke. Le mâle dominant des SnowDancer agissait ainsi dans le seul but de faire enrager Lucas.

- Je n'ai vu aucun cadeau. Qu'est-ce que c'était ?

- Comment diable je le saurais ? Je l'ai piétiné avant de le balancer dans la crevasse la plus profonde que j'ai pu trouver. (Il sourit d'un air satisfait.) Puis je l'ai appelé pour prendre des nouvelles de Sienna.

Elle éclata de rire.

- Comme tu es mauvais.

"- Explique-moi pourquoi Amara est la mère de Keenan.

- Je ne suis pas certaine d'en avoir envie si tu me grognes dessus.

Il serra les poings.

- Trésor, je suis à ça de t'arracher tes vêtements pour que tu comprennes à quel point j'ai horreur que tu aies des secrets pour moi. A toi de choisir. Parle ou à poil."

- Où est Sascha ?

- Dans mon repaire.

- Tu l'as laissé seule ?

- Comme dirait ma compagne : "Je suis une cardinale, tout à fait capable de me protéger moi-même".

- Donc tu as laissé au moins deux hommes en faction.

- Bien entendu. (Lucas avala une autre gorgée de bière.) Alors, pourquoi suis-je venu ici en pleine nuit ?

- Je ne t'ai pas appelé.

- Est-ce que tu veilleras sur mon enfant s'il m'arrive quelque chose ?

La mâchoire de Dorian se bloqua en une ligne ferme.

- Le fait que tu me poses cette question montre à quel point tu connais mal DarkRiver. Et personne ne te touchera en ma présence.

Sa propre question l'étonna :

- Tu es le seul autorisé à m'exécuter si je vous trahis ?

Il esquissa un rictus.

- Oui. Donc... sois gentille aussi.

"- Je ne peux pas m'arrêter de parler, dit-elle, clairement perturbée. Pourquoi ? J'ai le trac, le coeur qui bat à tout rompre, et les mains moites. (...) Ça doit être la peur. Ton visage a l'air terriblement menaçant. (...)

- Toi... dit-il en se tournant pour lui lancer un regard furieux, je ne serai jamais une menace pour toi. Compris ?

Elle cligna des yeux.

- En fait, à cet instant tu es...

- Dis-moi que tu comprends.

Il se pencha vers elle, les yeux plissés.

- Mais...

- Pas de mais, pas de... Tu as le don de me faire chier sans même essayer, mais je préférerais me pointer un putain de flingue sur la tête avant de lever la main sur toi. Tu piges ?

Elle se retrouva coincée contre la portière, Dorian appuyant une main près de sa tête. Mais la révolte se lisait sur son visage.

-Non. Pas tant que tu fais preuve d'une telle agressivité.

-Vas-y, bébé, pousse-moi encore un peu plus.

Il esquissa un sourire."

- Si tu avais senti le loup, dit Dorian en s'efforçant de masquer cette foutue possessivité qui l'étouffait, j'aurais dû te tuer.

Mercy referma la porte en souriant.

- Et moi aussi... je te tenais à ma merci, dit-elle.

- Tu en es réduite aux mauvais jeux de mots, Mélisande ? demanda Vaughn.

Mercy plissa les yeux.

- On dirait que tout le monde a envie de mourir aujourd'hui.

Il n'avait pas besoin d'en entendre davantage. L'homme se retira, le léopard prit le relais. Ensuite les deux se combinèrent pour la première fois de sa vie. Il sentit Ashaya s'écarter tandis que son corps s'affermissait. Tournant la tête, il se pencha vers l'avant et referma ses crocs très doucement sur son poignet.

C'était un baiser.

Le visage d'Ashaya s'éclaira lorsqu'elle comprit.

- Je t'aime aussi. Maintenant vas-y, cours. Joue.

Il la relâcha, s'arrêta pour claquer des crocs en direction des enfants, simplement pour les entendre rire et les voir détaler. Puis, il courut. La forêt se para d'un millier de nouvelles couleurs habillées d'odeurs et, quand il pourchassa une proie, ce fut par pur plaisir. Les heures passèrent. La nuit tomba et les étoiles illuminèrent le ciel.

Mais le meilleur fut de retourner chez lui.... car elle l'attendait devant un petit feu. Il sortit de la forêt sur ses quatre pattes, songea qu'il avait envie de la serrer avec les bras d'un homme, et en un rien de temps, il était à genoux, nu, sur le sol de la forêt.

-Salut. Les enfants dorment?

Elle hocha la tete et courut vers lui.

- Oh, Dorian !

La joie d'Ashaya enflamma le lien et fit naître des battements d'or dans le coeur de Dorian.

- Je t'aime, murmura-t-il.

Les mots venaient de son coeur, un coeur rempli de la fureur sauvage d'un changeling ; il n'y avait ni homme, ni léopard. Seulement Dorian.

Dorian - Je n'ai pas envie de me couper. Mais je le ferai...en échange d'une récompense [...] ça ne te coûtera rien d'accorder un baiser ?

-Je veux d'abord le sang.

[...]

-A ton tour maintenant.

Il appuya ses lèvres sur les siennes.

[...]

Dorian n'aimait pas la souillure métallique qu'il sentait encore sur la langue. Il s'avança et posa sa bouche ouverte en travers de celle d'Ashaya, sachant qu'il la prenait par surprise. Chaleur, miel et épices, sa saveur lui inonda la bouche.

-C'est mieux, dit-il en se retirant avant que le désir de déplacer sa bouche plus bas, vers des endroits plus chauds, devienne irrésistible.

Ashaya le dévisagea, les lèvres gonflées de baisers.

-Cela ne faisait pas partie de l'accord.

-J'ai décidé de réclamer des intérêts.

- Ah bon, je n'ai pas de lien avec toi ?

Avec la vitesse fulgurante propre à son espèce, il s'agenouilla sur le lit. Elle resta totalement immobile quand il se mit à défaire les nattes serrées qu'elle portait toujours. Quelques minutes plus tard ses cheveux tombèrent en vagues flamboyantes autour de sa tête. Ils descendaient juste sous les épaules, mais ils étaient si bouclés, si magnifiquement sauvages que l'animal en lui était enchanté.

Il plongea les mains dans sa chevelure et lui inclina la tête, scrutant la clarté cristalline de ses yeux.

- Je n'ai pas de lien avec toi ? répéta-t-il, et cette fois, c'était une demande. Réponds-moi.

Le félin était possessif. L'homme aussi. Et tous les deux avaient marqué Ashaya.

- Quelle réponse veux-tu ?

C'était une provocation pour son âme féline.

Il poussa un grondement de gorge sourd, ses cordes vocales humaines traduisirent.

- La vérité.

Elle le dévisagea pendant encore quelques secondes.

- Tu représentes une expérience nouvelle pour moi. Tu me fascines et je sais que c'est une faiblesse que tu vas exploiter.

- Ça peut être dangereux de se montrer aussi honnête.

Il plongea la tête tout en tirant la sienne plus loin vers l'arrière, la sauvagerie électrique de ses cheveux parcourait ses mains comme le feu. Seigneur, il allait avoir toutes sortes de rêves érotiques à propos des cheveux d'Ashaya.

- Mais, chuchota-t-il contre sa bouche, cela peut aussi amener à ses récompenses.