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Liste des extraits

-Ming ne lâchera pas le morceau.

-Je sais (Hawke ne semblait pas inquiet, il avait la voix d’un prédateur en chasse. Froid. Déterminer. Impitoyable. )

C'est pour ça que je vais le tuer.

Elle se redressa sur son torse et le dévisagea, formant avec ses cheveux un rideau rouge rubis autour d’eux.

-Pardon, mais je crois que tu as employé le mauvais pronom par inadvertance.

Le grondement qui monta de la poitrine de Hawke fit trembler le verre d’eau sur la table de chevet.

-D’accord, tu pourras rester dans le coin et m’encourager pendant que je le tuerai.

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Judd ne fusille pas du regard il se contente de te fixer jusqu'a ce que tu obéisse

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« — Je pense qu’on est d’accord que je n’ai plus besoin d’un garde du corps ici, dit-elle.

C’était une question implicite.

— Il ne s’agit pas de confiance, répondit Vaughn. Il s’agit de montrer notre force. Notre alliance ne change rien au fait que nous sommes deux meutes de changelings prédateurs.

Sascha sentit un sourire chagrin lui étirer les lèvres.

— Dire que je pensais tout savoir des changelings.

Réservé de nature, l’homme aux cheveux blond ambré n’était pas la plus tactile des sentinelles, mais il frotta sa joue du dos de la main.

— Ne t’inquiète pas, on ne te retirera pas ta carte de membre de la meute. »

.

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Elle savait que Walker serait prêt à mourir pour elle sans ciller, et qu'il l'aimait d'un amour si féroce qu'une part d'elle-même l'avait senti, même au cœur obscur de son Silence.

-Merci, chuchota-t-elle. D'être mon père.

De toutes les manières qui comptaient. L'expression du visage de Walker ne changea qu'une fraction de seconde, mais elle vit la tempête d'émotions brutes se déchaîner dans son regard vert avant qu'il passe la main sur ses cheveux et l'embrasse avec douceur sur le front.

-Tu me rends fier chaque jour.

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Yeux étrécis, Adria re­garda Tai lorsque le jeune sol­dat aux larges épaules et aux yeux verts et bridés les croisa dans le couloir.

— Dieu me hait, l’en­ten­dit-elle mar­mon­ner. Voilà qu’elles sont deux, main­tenant.

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Le loup de Hawke était contrarié d’avoir mal identifié l’odeur, mais disposé à faire l’impasse, il continua à marcher à côté de son lieutenant… Un homme qui, en raison de ses incroyables exploits lors de la bataille de San Francisco, s’était retrouvé avec un fan-club. Et en prime, des goodies estampillés « J’♥ Judd » et « Judd est mon petit ami ».

Si les choses s’étaient déroulées comme prévu, les civils n’auraient jamais approché l’ex-Flèche de près ou de loin, mais il avait été impossible d’évacuer la ville entière avant l’attaque de Purs Psis. Et alors que son nom au moins aurait dû rester secret, plusieurs journalistes intrépides avaient risqué leur peau pour couvrir la bataille. L’un d’eux, entendant les autres combattants interpeller Judd, avait révélé son nom dans l’article rédigé ensuite.

— Brenna t’a montré le site Internet ?

— Oui, marmonna-t-il, l’air sombre.

Le loup de Hawke s’esclaffa en songeant à la réserve secrète de tee-shirts et de badges « J’♥ Judd » que Drew avait achetés pour que tout le monde les porte à la prochaine réunion des lieutenants.

— Je songe à te nommer responsable des relations publiques.

— Ça m’embêterait de devoir rendre ma nièce veuve si tôt, répondit-il sur un ton détaché.

— Il paraît que des femmes te laissent leur numéro de téléphone sur le site.

Accompagné de vidéos et de photos érotiques.

Les yeux de Judd étincelèrent.

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Quand Abigail s’écarta, Adria leva la tête. Vêtu d’un jean et d’une chemise couleur chocolat noir aux manches remontées jusqu’aux coudes, Riaz étreignait un grand homme dont les traits ressemblaient tant aux siens qu’il était évident qu’ils étaient père et fils. La seule différence, c’était que les cheveux noirs et épais de Jorge étaient par endroits devenus légèrement argentés, tandis que les petites rides aux coins de ses yeux et de ses lèvres donnaient d’autant plus de caractère à son visage.

— Mon Dieu, dit-elle sans réfléchir, Riaz va devenir encore plus beau en vieillissant.

Le rire ravi d’Abigail fit rougir Adria, mais la mère de Riaz prit son bras et le serra.

— C’est un terrible fardeau à porter, ma jolie, lui chuchota-t-elle.

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Riaz marmonna une brève repartie en espagnol qui fit rire Matthias, mais Adria n’entendit que les battements frénétiques de son cœur qui cognait en rythme avec le sien quand il la prit dans ses bras. Trop vite, pour lui comme pour elle, et leur peau était trop chaude.

— Pourquoi fais-tu ça ? chuchota-t-elle, la gorge à vif.

Riaz répondit comme si on lui arrachait les mots de la bouche.

— Je ne peux pas m’en empêcher.

http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/

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Deux billets pour La Bohème l'attendaient cette nuit-là, accrochés au coin du miroir de sa coiffeuse. Son coeur fit un bond dans sa poitrine, mais bien décidée à faire entendre raison à Riaz, elle prit les billets et les épingla sur le tableau dans la salle de pause des soldats vétérans. Alors qu'il s'agissait de place très convoitées, personne ne chercha à les prendre.

- Aucun de nous n'est assez fou pour énerver un loup solitaire, dit Simran lordqu'elle vit Aria fusiller les billets du regard le jour suivant. Surtout quand le loup solitaire en question a pris soin de préciser qu'il traquerait et enterrerait la personne qui oserait s'approprier des cadeaux qui te sont destinés.

Sans prêter attention à la lueurqui brillait dans les yeux de l'autre femme, Adria arracha les billets du tableau et se rendit au bureau de Riaz. Il n'etait pas là [...].

Empruntant un marteau à Walker Lauren, elle cloua les billets sur la porte du bureau. Hawke qui passait par là se porta volontaire pour tenir les billets pendant qu'elle enfonçait le clou. Il ne dit pas un mot, si impassible qu'il était évident que la situation le divertissait au plus haut point.

Riaz ne dit rien non plus.

Il se contenta de revenir dans la chambre d'Adria en douce et de remettre les billets malmenés à leur place. Sur sa coiffeuse, il laissa une boîte emballée dans du papier coloré. Incapable de résister à l'envie de l'ouvrir, elle découvrit des outils flambant neufs, dont un marteau violet personnalisé. Sa louve était tellement sous le charme qu'il lui fallut une seconde pour se concentrer et voir ce que Riae avait fait

Pour être personnalisé, le marteau l'était. Avec le nom "Adria Delgado".

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Hawke et Sienna:

Toujours hérissé à la pensée des plans de Sienna pour le déjeuner, il se redressa de toute sa hauteur. Les mains de sa compagne glissèrent sur ses épaules.

— Ami ou non, si ce bébé félin te touche, je lui arrache les bras.

Il ne plaisantait pas. Si tôt après leur union, le lien était à vif et son loup incroyablement possessif.

Le sourire de Sienna s’évanouit.

— Tu sais que jamais je ne…

— Bien sûr que je sais, assena-t-il, agacé qu’elle puisse envisager qu’il n’ait pas confiance en elle. Ce n’est pas la question.

Elle haussa un sourcil et planta ses ongles minuscules dans son épaule.

— Je peux savoir quelle est la question, Votre Majesté le loup?

À cette repartie spirituelle, il fit mine de la mordre.

— La question, c’est que tu es à moi. Point barre. Aucun autre homme n’est autorisé à te toucher. (Il marqua une pause, réfléchit.) Dérogation spéciale pour les membres de ta famille.

Voyant qu’elle ne répondait pas, il se pencha vers elle.

— Je t’avais prévenue, chuchota-t-il en effleurant son oreille des lèvres.

Il lui avait clairement expliqué ce dans quoi elle s’engageait, qu’il allait être difficile à gérer et la revendiquerait corps et âme. Elle était venue malgré cela, mais il se demandait si elle commençait seulement à prendre la pleine mesure de ce qu’il allait exiger d’elle. À l’idée qu’il angoissait peut être sa compagne en étant lui-même, les deux moitiés de son être se figèrent, attentives. Frissonnant à son contact, elle le repoussa pour pouvoir le dévisager. Elle le fusilla du regard…

mais éclata ensuite de rire, un son qui caressa la fourrure de son loup comme de la foudre.

— Je suppose que ça m’apprendra à m’unir à un chef, dit-elle.

Les étoiles brillaient dans ses yeux.

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