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Psy malgré moi, Tome 9 : De la façon de repousser celui qu'on aime



Résumé

Pas facile la première histoire, ni le premier chagrin d’amour... Ariane est bien placée pour le savoir ! Pendant qu’elle aide William à vivre ses déceptions, sa vie amoureuse à elle est au point mort. Non, en fait elle recule. Elle recule face à Axel... un problème, Ariane ?

source : http://www.courteechelle.com/dossier-9-de-la-facon-de-repousser-celui-quon-aime

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Classement en biblio - 25 lecteurs

extrait

27 février

Je n’ai qu’une chose en tête : je suis débile ! Je dois bien être la fille la plus débile à l’est de Papineau ! En plus d’être débile, je suis cave, niaiseuse et nounoune !

Je suis assise dans le salon et je regarde l’émission Découverte avec mes parents qui n’en finissent plus de se minoucher. Mon petit frère joue avec ses jouets sur le tapis. Même si ça fait vingt-cinq minutes que je regarde les images à la télé, je ne sais toujours pas de quoi ça parle.

Hier soir, Axel s’est installé avec sa guitare électrique et son ampli dans la neige sur le trottoir devant chez moi. Il a hurlé mon prénom une bonne dizaine de fois jusqu’à ce que je mette le bout du nez à la fenêtre de l’entrée, en tirant à peine le rideau, et il a chanté une vieille pièce de Noir désir, L’appartement, tout en prenant bien soin de remplacer le prénom Laura par le mien.

Attends-toi à c’que je me traîne à tes pieds

Ariane, j’ai constaté que même un silence de toi

Pouvait pousser mon rire à mourir

Attends-moi, toi, tu es la reine des sommets,

L’orage sévit dans les plaines

Tu ne m’entends pas, je suis parasité malgré moi

Elle a su, simplement,

Enfermer mon cœur dans son appartement

Avec ou sans toi, j’ai quelques problèmes

Tu t’en fous, Ariane, j’suis désolé quand même

Si tu vas par là, ça me convient aussi dépose-moi

Encore une fois, c’est d’en bas que j’appelle

Elle se penche parfois de son nid d’hirondelle

Daigne me recevoir, ne me laisse pas de place pour m’asseoir

Elle a su, simplement,

Changer les clefs de son cœur et de l’appartement

Attends-toi à c’que je me traîne à tes pieds

Ariane, en attendant je sais que le jour viendra,

Où je pourrai en mourir de rire.

C’est le plus beau geste romantique qu’on ait jamais fait pour moi. Malgré ça, comment ai-je réagi ? J’ai refermé le rideau et je suis allée m’enfermer dans ma chambre. Je me serais cachée en dessous de mon lit pendant sept ans si j’avais pu, le temps que mon malaise disparaisse.

Même mon père, qui est aussi romantique qu’un banc de sardines, n’en revenait pas. Pourtant, je continue à me cacher et à éviter Axel. Qu’est-ce qui cloche chez moi ?

La chanson d’hier soir n’était pas sa première mise en œuvre pour me séduire. Depuis le party de la Saint-Valentin, la soirée où je l’ai embrassé, il essaie plein de choses pour me conquérir. Jusqu’à maintenant, j’ai eu droit au CD rempli de MP3 de ses chansons d’amour préférées (c’est ainsi que j’ai connu le groupe Noir désir), aux roses collées sur ma case, à la lecture enflammée d’un poème à la radio étudiante (heureusement, on ne citait mon nom nulle part), à la boîte de chocolat… Et moi, qu’est-ce que je fais ? Je me sauve de lui comme d’une armée de morts vivants.

Après l’avoir embrassé, je lui ai fait non de la tête et lui ai dit que ça allait trop vite. Puis, j’ai fui et me suis réfugiée dans les toilettes où je me suis cachée le reste de la soirée. Heureusement, elle s’est bien terminée, cette soirée, d’après ce qu’on m’a raconté. Tout le monde a bien mangé, bien bu le thé à la menthe de ma mère, bien dansé, bref tout le monde s’est bien amusé.

Et il y a eu aussi le point fort (l’autre point fort après le baiser d’Axel) qui a fait jaser : la mère de Jessica s’est pointée pour s’excuser auprès de sa fille. Elle l’a suppliée de revenir à la maison. Elle lui a demandé pardon de l’avoir mise à la porte sous le coup de la colère. Elle lui a dit qu’elle s’était inquiétée comme une folle. Le père de Jessica l’avait appelée pour la mettre au courant et lui dire qu’il n’était pas prêt à prendre en charge une ado. Qu’il n’avait pas assez d’argent. Qu’il avait besoin de sa liberté pour créer. Par contre, il aimerait bien voir sa fille plus souvent.

Jessica ne s’est pas fait prier pour retourner vivre avec sa mère. Et, depuis, le rapport entre ces deux-là s’est grandement amélioré. Elles ne se crient plus par la tête et, ça, je sais que j’y suis un peu pour quelque chose. Si j’étais aussi bonne pour m’aider que pour aider les autres !

— Ariane ! ARIANE !

Ma mère me sort de mes pensées.

— Quoi ?

— Puisque tu fixes la télé sans vraiment la regarder…

— Ben non, je la regarde !

— Ah oui ? De quoi ça parle ?

— Euh… Des crevettes !

— Je ne sais pas où tu as vu des crevettes dans un reportage sur l’industrie aérospatiale, mais voudrais-tu aller chercher les croustilles dans l’armoire ?

— Tu n’es pas au régime, maman ?

— Ce sont des croustilles « légères » !

Je me lève et, comme un zombi, je me rends à la cuisine. Je fouille dans l’armoire.

— M’MAN… JE NE LES TROUVE PAS !

— J’AI DÛ LES CACHER DANS MA CHAMBRE POUR NE PAS QUE TU-SAIS-QUI METTE LA MAIN DESSUS !

Je vais dans la chambre de mes parents et, en fouillant dans leur commode, je tombe sur une lettre annonçant l’embauche de ma mère… à ma poly ! Quoi ? Ma mère prof d’arts plastiques à MA poly !? Non !

Je me rends dans le salon, en colère :

— Maman, c’est quoi ça ? lui demandé-je, en brandissant la lettre sous son nez.

— Je t’avais dit de lui en parler le plus tôt possible, soupire mon père, en s’éclipsant du salon pour nous laisser régler ça.

— Je voulais te l’apprendre bientôt. J’attendais le moment idéal… C’est une bonne nouvelle, hein, ma chérie ?

— Une bonne nouvelle pour qui ? Je n’ai pas envie que tu enseignes là où j’étudie.

— Pourquoi ? Comme ça, on sera ensemble plus souvent !

— Justement. Je t’aime beaucoup, mais je ne veux pas vivre mes histoires sous tes yeux !

Ma mère ne répond pas. Elle semble vexée.

— Maman, n’essaie pas de me faire sentir coupable en plus.

— Ce n’est pas mon intention. Je t’avoue que je n’avais pas réfléchi à ce que tu viens de me dire. Mon idée n’était pas de t’espionner. Ne pense surtout pas ça.

— Alors pourquoi à ma poly et pas ailleurs ?

— Quand je suis allée à ton école, j’ai appris qu’ils cherchaient un prof d’arts plastiques pour les activités parascolaires. Comme j’ai un diplôme en enseignement, je me suis dit pourquoi pas.

— Mais maman !

— Ariane, je ne vais pas t’enseigner. Et puis je ne serai là que quelques heures par semaine.

— Oui, mais tu seras à MA poly. Je vois ça d’ici : je vais me faire niaiser par les autres. Ta mère te suit partout ! Ça m’a demandé tellement d’efforts pour me faire accepter, tu vas tout détruire. Tout détruire !

Je me sauve dans ma chambre, furax. Je ne veux pas avoir ma mère sur les talons à longueur de journée. Non. Crime ! Tout va de travers, j’ai l’impression. Ma mère, Axel. Oui, tout va de travers.

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