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"Il y a quelque chose en toi qui se bat, je peux le sentir maintenant comme je l'ai senti depuis le début. Ta colère, tu en parles comme de quelque chose de profondément mauvais. Mais la colère c'est flamboyant, évacue-la correctement, utilise-la à bon escient et elle ne te brûlera pas de l'intérieur. Elle te donnera juste la rage nécessaire pour faire ce que tu veux."
Afficher en entierJe nichai un instant mon nez contre son cou. Et ce n’est qu’à ce moment que je compris à quel point je l’aimais. C’était au-delà d’être amoureuse, ce n’était pas un état, c’était une certitude inébranlable.
Afficher en entier« Jamais rien ni personne n’avait résonné en moi aussi intensément que lui et ses mots. »
Afficher en entierChapitre 1 :
«…
Fébrile, j’ouvris mon livre. La première page était décorée d’une dédicace tout à fait banale. Je fis défiler les feuillets jusqu’à la dernière où i lavait griffonné :
«Abby, respire, Abby, respire. Je finis bientôt.
Attends-moi au chaud au café d’en face, s’il te plaît.
Le rouge te va à ravir.
L.O.»
.La signature me donna le coup de grâce. »
Afficher en entier— Regarde-moi ! REGARDE-MOI, saloperie de lâche !
Je m’installai à califourchon sur lui et saisis son menton entre mes doigts pour obliger ses yeux à rencontrer les miens.
— Qu’est-ce que je t’ai fait ?! lui hurlai-je à la figure, emportée par une colère volcanique. Putain, mais QU’EST-CE QUE JE T’AI FAIT ?! J’ai été réglo avec toi de A à Z, je ne t’ai ni trompé ni menti, rien de tout ça ! T’avoir quitté, c’est mon seul tort, c’est ça ?!
Il resta figé, en apnée, sous le choc, sans même chercher à se dégager.
— Tu ne m’aimais pas.
Ça me fit l’effet d’une gifle.
— Tu aurais dû m’aimer plus. Plus que les autres.
Il fondit en larmes, là, coincé sous mon corps. Je relâchai son menton.
— Reviens avec moi, Abby, supplia-t-il, si bas que je fus la seule à entendre. Reviens. La photo…
Afficher en entierSéparés, les hommes ne sont que les deux morceaux de chair qu’éloigne une plaie béante. L’amour, c’est cette force vive qui les réunit et permet de cicatriser. Il arrive aussi que la plaie s’infecte, que les chairs se rouvrent, que la balafre soit immonde.
Afficher en entier"— Je suis désolé. À propos de lundi… du baiser. Je n’aurais pas dû et je suis vraiment désolé, souffla-t-il.
Je me murai dans un silence profond. Moi, je n’étais pas désolée. J’avais regretté mes paroles. Pas le baiser. À aucun moment."
Extrait, Jade River "Puisque c'est ma rose, Tome 2" : CHAPITRE 1
Afficher en entierJe suis un cimetière abhorré de la lune,
Où comme des remords se traînent des longs vers
Qui s’acharnent toujours sur mes morts les plus chers
[...]
- Baudelaire, murmurai-je.
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