Extraits

-Adams, tu es là ?

Aucune réponse; je pousse la porte et j'y entre. La lumière de la table de chevet est allumée, mais aucun signe de sa présence. Soudain, j'entends l'eau qui coule, Adams est sous la douche. Je m'approche doucement, mais au moment où je suis tout près de la porte, l'eau cesse soudainement. Qu'est-ce qui me prend à être ici dans cette chambre ? Il est évident qu'Adams va me dire de retourner d'où je viens. Je m'apprête à rebrousser chemin, mais au moment même où je tourne le dos à la porte de la salle de bain, il en sort.

-Gabrielle ! Mais que fais-tu ici ?

Intimidée par cet homme à moitié nu devant moi, je ne trouve aucun mot et me contente de l'observer. Le corps ainsi partiellement mouillé, Adams est à tomber. Une serviette lui entoure la taille et il ne m'en faut pas plus pour constater que ce qui se trouve en dessous semble de bonne grosseur. Lentement, il s'approche de moi et me fixe. Lorsqu'il est à ma hauteur, il laisse glisser la serviette sur le sol et se retrouve complètement nu devant moi.

-C'est ça que tu es venue chercher, n'est-ce pas ?

Bon sang! Mais quelle queue! Partiellement en érection, Adams se tient devant moi et je ne fais absolument rien, mais quelle idiote! Je rêve de ce moment depuis que je l'ai vu pour la première fois et maintenant qu'il s'offre à moi, je reste clouée sur place. Bravo! Toujours impressionnée par la taille de son membre, je suis sans mot. Il est énorme! J'ignore quoi faire, mais j'ai envie d'une seule et unique chose, retourner me cacher dans l'autre pièce.

Adams s'approche, m'empoigne par la taille et me plaque contre son sexe en érection.

-C'est ça que tu veux, n'est-ce pas!

Il empoigne fermement mon derrière qu'il presse entre ses deux mains. Je sens qu'il s'excite davantage lorsqu'il constate que je ne porte rien d'autre que ce T-shirt qu'il m'a gentiment prêté. J'ignore pourquoi je suis déjà excitée juste à la vue de cet homme complètement nu. Pourtant, il ne m'a qu'à peine effleurée. Sans dire un seul mot, il me plaque contre la commode derrière moi et me pénètre. Je ne peux m'empêcher d'être étonnée par ce qui se passe. Mais je suis surtout impressionnée par la grosseur de son sexe.

...

— Je veux que vous m’apportiez tout ça sur mon bureau au plus tard mercredi.

Les gens tout autour lui font signe de la tête ; quant à moi, je suis désappointé. C’est terminé pour moi les fantasmes, je dois retourner travailler. Je suis sur le point de me lever quand soudainement, la patronne me fait signe qu’elle veut me parler.

— Adams, je veux vous voir dans mon bureau ; immédiatement, vous m’entendez ?

Assise dans la voiture, je ne peux m’empêcher de m’inquiéter pour William. Et s’il lui arrivait malheur ? Tout ça serait entièrement de ma faute, puisque c’est moi qui ai insisté pour qu’il donne un coup de main à Eddie. Je suis rongée par le remords de ne pas avoir écouté son conseil, de ne pas être restée sagement à l’hôtel. J’aime William et je ne veux pas le perdre. Non, surtout pas pour une cause qui n’est pas la nôtre.

— Reviens ici, salaud !

Difficilement, je me mets à sa poursuite, jusqu’à ce que je me retrouve devant un cul-de-sac. Voulant revenir sur mes pas, j’aperçois Gabrielle allongée sur le sol, inconsciente.

— Gabie ! Ah non !

Je cours vers elle. Par pitié, faites qu’elle n’ait rien.

— Gabie ! Gabie, réponds-moi ! Je t’en prie.

Il me regarde, le sourire aux lèvres ; comme il est fou !

— Mais non ! Tu te souviens, nous avons réservé l’aile tout entière. Viens ! C’est sans danger.

Il a bien raison, j’oubliais que nous avions ce pavillon à nous seuls pour tout le week-end. À l’extérieur, il fait très chaud et l’air salin me semble encore plus excitant qu’habituellement. Devant le lit extérieur où l’on peut prendre du soleil, il s’arrête.

— Je te donne le choix entre ici ou là-bas.

William me pointe un patio. Même si je meurs d’envie de savoir comment il réussirait à me faire jouir sur ce mobilier de rotin, je lui dis tout de même que je préfère de loin le confort de ce petit nid douillet.

— Très bien dans ce cas, madame Adams.

C’est une magnifique cérémonie privée sans invité, juste Gabrielle et moi. Quelques curieux se sont cependant contentés de nous observer, mais ils demeurent tout de même discrets. La plupart d’entre eux se demandent d’ailleurs pourquoi nous ne sommes que tous les deux. Même si je suis seul avec Gabrielle sans être entouré de ma famille ainsi que de tous mes amis, je ne pouvais rêver mieux. La bague que j’ai choisie pour elle est somptueuse. Elle est sertie de plusieurs diamants et brille de mille feux. Elle m’a coûté une fortune, mais Gabrielle le vaut amplement. Lorsque je la lui glisse au doigt, elle se met à pleurer. La voir émue comme elle l’est en ce moment n’a aucun prix.

Je sens William qui m’enlace très fort derrière moi. J’aime lorsqu’il me réveille de cette façon. Chaque matin, il pose une série de baisers sur mon épaule et remonte doucement jusqu’à mon oreille où il me murmure doucement.

— Bon matin, jolie rousse !

Son réveil est toujours le bienvenu à mon oreille et j’adore le sentir se coller contre moi. Je me retourne pour lui faire face et l’embrasse comme chaque matin. Jamais je ne me lasserai de ce genre de réveil. William est tout simplement l’homme que j’attends depuis toujours.

Je m’approche pour l’embrasser, je l’embarque sur moi et couvre son cou de baisers. J’aime lui faire l’amour sous la douche. C’est mon endroit préféré dans toute cette suite. Lorsqu’elle est adossée comme ça contre cette paroi vitrée, elle me fait complètement perdre la tête. Je crois que je ne dirai jamais assez à quel point elle est magnifique. Comme ça, la tête vers l’arrière à me chevaucher, elle me donne envie de la faire hurler de plaisir. J’ai hâte de rentrer à la maison pour qu’elle puisse crier comme elle le désire. Lorsque Gabrielle atteint son orgasme, je l’embrasse pour couvrir ses cris. J’aime sentir sa frénésie et je jouis comme un fou.

— J’ai refusé sa démission parce que monsieur Adams fait de l’excellent travail.

— Qu’est-ce que tu en sais ? Ce n’est pas avec toi qu’il est vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

— Gabie ! Calme-toi, veux-tu !

— Non, je ne vais pas me calmer, je veux que tu le vires, tu m’entends !

— Donne-moi une bonne raison de le faire et il partira dans l’heure qui suit.

Je cherche, mais rien ne me vient en tête à par le fait qu’il ait osé me baiser et me rejeter à plusieurs reprises. Je ne peux pas lui dire que je l’aime et qu’être en sa présence me brise le cœur. Non, je ne peux tout simplement pas lui donner cette raison, je dois trouver autre chose.

— Tuez la fille, faites ce que vous voulez de l’homme.

Curieusement, l’alarme ne se déclenche pas, mais je sais qu’ils sont entrés dans la maison. Mon cœur se resserre dans ma poitrine. Figée sur place, j’ignore ce que je dois faire. Si je reste immobile, ils vont venir me tuer. Et si je ne tente rien, William risque de mourir également. Je sors en vitesse de ma chambre et je frappe à la sienne. Lorsqu’il ouvre la porte, je lui fais signe de se taire. Je le saisis par le bras et je cours en direction du bureau de mon père. Une fois à l’intérieur, nous serons en sécurité.

— Merde, Gabie, à quoi tu joues ?

— Chut !