Commentaires de livres faits par Loupiotenpapier
Extraits de livres par Loupiotenpapier
Commentaires de livres appréciés par Loupiotenpapier
Extraits de livres appréciés par Loupiotenpapier
Et même si l'autrice maîtrise son univers et propose un système magique intéressant, elle oublie un peu l'essentiel dans son livre : l'existence des Antari, l'origine de Bard et Kell, la formation du Londres Noir.... Autant de questions restées sans réponse et pourtant le livre fait presque 800 pages. Mais l'intrigue tourne en rond et s'attache sur des points qui m'ont paru bien futiles.
Ce fut donc une lecture pénible et rageante : l'autrice a trop de potentiel pour le gâcher ainsi et elle sous-exploite ses bonnes idées. Ou alors un quatrième tome arrive ???
Un point positif néanmoins pour le personnage d'Holland qui se révèle dans ce tome et qui reste pour moi le personnage le plus intéressant de la série.
C'est mon deuxième Carène Ponte et je pense que l'autrice et moi ne sommes pas fait pour nous entendre.
Oui la romance est fraîche et mignonne mais cela ne suffit pas. Je n'ai pas apprécie le début. Le pourquoi de la rencontre entre les deux personnages est vraiment trop farfelue. Et malheureusement la séquence dans le chalet ne m'a pas du tout convaincue malgré les tentatives vaines de l'auteur d'instaurer un tant soit peu une ambiance de Noël.
J'ai trouvé que c'était précipité, trop superficiel et bien trop survolé notamment à ce qui touche les relations entre les personnages.... Le personnage masculin m'a paru d'ailleurs bien fade.
Alors oui, une romance de Noël peut être légère et prévisible, c'est ce qu'on attend d'elle. Mais une romance de Noël trop surfaite, je dis non !
En revanche, un gros point noir sur l'intrigue qui m'a semblé quelque peu répétitive. Ce deuxième tome enchaîne plusieurs fois le même schéma : mission suicide, rebondissements, obstacles et retournement de situation. C'était lassant et presque prévisible....
A part ce point qui gâche un peu ce deuxième tome malgré tout très entraînant, c'est une série qui vaut le détour.
Au-delà de ma passion pour cette période historique, la plume d'Henri Barbusse et les évènements décrits ne peuvent nous laisser insensibles. Le lecteur ne peut qu'éprouver une profonde pitié, être horrifié et écoeuré par cette guerre qui martyrise et avilie les hommes. Henri Barbusse nous donne à découvrir son escouade dans plusieurs situations différentes et nous apprend comme aucun livre d'histoire ne pourrait le faire le quotidien de ces soldats. Soldats que l'on découvre humbles, monsieur tout le monde et fragiles. Ils sont dépeint avec beaucoup d'affection, de tendresse et de véracité. Toujours démunis, tantôt joyeux, tantôt graves, camarades et complices dans ce jeu de mort, ce témoignage est essentiel : nous plongeons dans les tranchées en accompagnant ces hommes au front lors des assauts, de l'attente, à l'arrière ou dans un poste de secours.
Avec beaucoup de poésie, Henri Barbusse vous prend aux tripes et vous explique l'horreur et l'effroi dans toute sa beauté.
J'ai été bouleversée, émue, consternée et choquée. Cette lecture rend hommage à ces hommes, ouvriers et paysans de France, qui sont morts et ont consenti à tous les sacrifices. A travers ce livre, l'ampleur du désastre que fut cette Première Guerre se révèle à nos yeux et c'est avec rage et révolte que nous refermons ce livre qui est à lui tout seul la preuve irréfutable du non-fondé d'une guerre et de la valeur du pacifisme. Si la littérature ne devait avoir qu'un but, qu'il soit celui-ci.
Merci à Henri Barbusse de nous donner l'occasion 100 ans après de nous rappeler de ces hommes et de leur rendre justice.
Tous les ingrédients sont là pour former le drame victorien par excellence : une histoire de meurtre, des amours contrariés, du mensonge et de la trahison, des personnages au motif vil et méprisable.
C'est un roman qui ne plait pas par son style qui n'a rien de novateur mais par le destin de ces personnages et par leur caractère.
Même si je déplore quelques longueurs et une enquête qui manque de relief et d'imprévisibilité, je me suis attachée aux personnages et à l'histoire de la famille Carlyle.
Pour les amoureux d'histoires familiales compliquées et aux livres qui prennent leur temps.
En somme, c'est un roman bien raconté avec une période historique bien maîtrisée et qui convenait totalement à l'ambiance fantastique du roman. L'intrigue ne tombe pas dans la facilité mais nous propose un récit haletant et très intéressant.
Les talents de conteuse de Frances Hardinge sont évidents et elle déroule son histoire avec une étonnante facilité. Elle réinvente une histoire de fantôme et possession et introduit la guerre civile anglaise du 17ème siècle au cœur du récit.
J'ai eu un petit coup de cœur pour notre héroïne, Makepeace, qui évolue joliment dans ce roman. Déterminée, astucieuse et généreuse, c'est un plaisir de la suivre dans ses aventures, sa volonté d'émancipation et sa quête de liberté.
Une belle réussite pour un roman destiné aux ados qui propose une héroïne véhiculant de belles valeurs et une histoire parfaite pour halloween sans être trop terrifiante.
Victoria Maas s'attache à rendre justice à ces femmes certes soignées, mais également humiliées par un corps médical et une société qui les rejettent et les méprisent.
Avec beaucoup d'empathie pour ses personnages, l'actrice met en scène chaque point de vue : de l'infirmière raisonnable convaincue par l'institution à la jeune femme enfermée contre son gré. Chacune doit revoir ses idées préconçues tout en étant soi-même l'objet de jugement sévère d'une société patriarcale qui ne tolère pas les comportements en dehors de la norme.
En suivant quatre personnages, le quotidien des aliénées nous apparait avec beaucoup de justesse et l'intrigue défile avec beaucoup de facilité servie par une très belle plume.
On peut reprocher à ce premier roman de rester un peu superficiel mais il arrive tout de même à créer du lien avec ces femmes et à nous interroger sur leur destin.
Une lecture qui remplit donc son objectif et qui fonctionne bien.
Dans ce nouveau roman d'Amy Harmon, le tout est tiède et bancal.
J'ai retrouvé avec plaisir la plume d'Amy Harmon et sa capacité à retranscrire les sentiments des personnages avec beaucoup de justesse et d'élégance. Encore une fois, l'autrice évoque des sujets intéressants et les traite assez bien : l'amour bien sûr, mais également la différence, l'art, le deuil, la culpabilité, la mort et la vie.
En dehors de ça, malheureusement, le reste ne m'a pas convaincu. Ni Georgie qui est assez effacée face à Moïse surtout dans la seconde partie, ni la pseudo-enquête résolue de manière précipitée sur la fin et sans utilité, ni l'histoire d'amour entre Moïse et Georgie que j'ai trouvée assez fade.
Pour ne rien cacher, j'avoue même que la première partie fut un calvaire et qu'elle ne m'a pas du tout passionnée.
En bref, une lecture en demi-teinte, en deçà de "Nos face cachées" qui ne valorise pas le potentiel de l'autrice.