Punch Up, Tome 5

Le quatrième opus m’avait laissé rêveuse, j’avais été tellement contente de l’évolution de la relation de Motoharu et Kôta ! Les retrouver dans cette suite fut un véritable plaisir.

Cette série est pour moi un peu inconstante, disons que d’un tome à l’autre je peux ne pas être emballée par l’histoire. Ici en débutant cet opus, j’ai eu cette appréhension et il y a effectivement quelques passages qui m’ont déconcertée.

Toujours le même sentiment que certaines choses sont trop brouillonnes, à commencer par les personnages et leurs physiques. Franchement, il y a trois ou quatre personnages que je peine à chaque fois à identifier, et c’est dommage car cela me ralentit dans ma lecture et cela m’enlève tout de même un peu de plaisir. Dans ce cinquième opus, Motoharu et Kôta filent le parfait amour, mais Kôta aimerait que son partenaire soit moins fougueux, moins pervers et plus romantique et dans les sentiments. Motoharu est quant à lui conscient qu’il va devoir faire preuve de sincérité et démontrer un peu plus ses sentiments à l’égard de Kôta.

Ce tome nous offre une belle vision du passé de Motoharu et franchement cela nous permet de comprendre un peu cet homme toujours guidé par ses pulsions sexuelles. Et oui, Motoharu est très porté sur la chose et ce n’est pas peu dire. C’est donc le passé de notre héros qui est exploré et j’ai bien aimé ces passages.

Ce tome est très explicite sexuellement parlant car il y a de nombreuses scènes érotiques, toutes censurées hélas… Malgré tout, cette censure fait perdre de l’authenticité à l’histoire, j’ai trouvé que cela rendait les scènes dénuées d’intérêt. Loin de moi l’idée de vouloir jouer les voyeuses, mais j’aurais aimé des scènes moins explicites mais intenses psychologiquement. J’aurais aimé que Motoharu arrive à se livrer à Kôta dans leurs moments intimes.

Hormis cela, j’adore cette série, les personnages sont vraiment attachants, ils sont drôles par moment, enfiévrés et touchants !

En bref, un cinquième opus agréable à lire malgré les quelques bémols soulevés. Motoharu et Kôta ont vraiment une alchimie qui me plaît toujours autant. Cette suite nous offre d’autres perspectives qui font avancer notre couple, lentement mais sûrement.