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Liste des extraits

Extrait ajouté par Camads 2019-01-20T01:41:27+01:00

« Le mensonge défie la vérité qui explose dans leurs yeux.

Mais ils ont si mal qu'ils ne sauraient trouver les mots pour le dire. »

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Extrait ajouté par Ali-02 2019-01-15T00:16:36+01:00

Elle a toujours préféré les mots aux chiffres. Tellement plus poétiques. Tellement plus beaux. Tellement plus généreux, riches et élégants. Tellement plus émouvants.

On ne déclare pas son amour avec des chiffres.

On n'appelle pas au secours avec des nombres.

Mais avec des mots. Ou des gestes. Avec les yeux et la parole.

On rêve avec des mots. Avec les chiffres, on compte.

Le temps, les heures, les minutes. Qui passent trop vite ou trop lentement.

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Extrait ajouté par Solesa 2016-12-18T16:54:18+01:00

" La prison n'était sans doute pas un châtiment assez terrible pour les crimes qu'il avait commis. Alors Dieu a décidé de le punir d'une façon plus atroce encore. En le jetant en enfer, dans les mains de Satan en personne. En compagnie de ces anges qu'il doit regarder et entendre souffrir. "

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Extrait ajouté par Milka2B 2013-07-26T17:04:58+02:00

William s'est souvent demandé ce que ca faisait d'être sur le point de mourir. Surtout quand il s'est mis à marcher sur les traces de son grand-frère.

Maintenant, il sait.

Ca fait seulement peur.

Ca fait seulement mal. Une douleur terrible au creux du ventre.

L'impression d'être un enfant dans le noir, qui appelle sa mère.

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Extrait ajouté par Milka2B 2013-07-26T16:57:50+02:00

La douleur est une bonne compagne, fiston.

Parce qu'elle est la plus fidèle qui soit.

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Extrait ajouté par gireline 2013-05-13T20:48:31+02:00

Le fric. Ces morceaux de papier froissé auxquels on confère tellement de valeur.

Le fric. La plus séduisante des impostures.

Le pire des serial killers.

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Extrait ajouté par cynodon78 2023-09-13T10:33:19+02:00

«  - Disons que je m’inquiète pour nous deux, alors…Je vous en prie, détachez-nous. Je vous promets qu’on restera tranquilles. Mon épaule me fait mal et…

- Le douleur est une bonne compagne, fiston. Parce qu’elle est la plus fidèle qui soit. »

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Extrait ajouté par Shiravee 2022-09-29T11:12:16+02:00

Il entend que papa enlève la sécurité, arme le chien. Il ferme les yeux.

Ses jambes ne vont pas tarder à s’affaisser, mais il lutte pour rester debout. Pour mourir en homme, comme dirait son frère.

Son frère. Mourir, peut-être. Sûrement. Mais pas comme ça.

Soudain, William se retourne et, dans un hurlement de rage, se jette sur Patrick.

La détonation déchire le silence, un oiseau s’envole en poussant un effroyable cri.

La balle traverse William mais ne l’arrête pas. Il heurte papa de plein fouet, les deux hommes roulent sur le sol détrempé. Le colt atterrit un mètre plus loin, sur le tapis de feuilles en décomposition.

William continue de hurler, il attrape Patrick à la gorge, lui tape le crâne plusieurs fois sur le sol.

— Je vais te crever, salaud ! Je vais te crever !

Papa lui file des coups de poing dans les côtes, se défend comme un diable.

Mais William a la rage. Une rage inconnue qui décuple ses forces déjà colossales. Tandis que la vie s’enfuit de son corps, il veut prendre celle de son bourreau.

Il s’acharne sur le visage de papa, lui brisant le nez, les mâchoires, les dents.

Enfin, Patrick ne bouge plus, ses bras tombent en croix.

William prend alors une grosse pierre sur sa droite, la soulève à deux mains.

Et cogne, plusieurs fois. Sans cesser de hurler.

Puis il tombe au ralenti, s’affaissant sur le dos. Allongé près de son propre bourreau.

De sa propre victime.

Les branches dénudées dansent dans le brouillard, au gré du vent. Il aurait espéré un ciel bleu. Il ne voit que du gris. Jusqu’à ce qu’il ne voie plus rien.

[...]

La terre expire une haleine blanche qui rend le décor irréel.

William a rouvert les yeux sur ce paysage hors du temps.

La douleur le cloue au sol. L’humidité dont regorge le tapis végétal s’insinue en lui, le glaçant jusqu’aux os. Il a si froid qu’il voudrait bouger, se lever.

En tournant la tête, il tombe sur le crâne fracassé de Patrick. Il réalise soudain que son bras droit effleure la main du cadavre. Il s’écarte d’un geste brusque qui déclenche une nouvelle salve de souffrances.

— Je l’ai tué, ce fumier… Je l’ai tué, Raph !

Raphaël. Le libérer.

Jessica. La sauver.

William sourit au ciel uniforme. Il a le sentiment d’être un héros.

Et les héros sont immortels.

Alors, il tente de se relever. Mais dès qu’il contracte ses abdominaux, une lance lui transperce le corps. Il parvient tout de même à rouler sur le côté et commence par fouiller les poches du macchabée pour dénicher le trousseau de clefs. Il dénoue la longe que Patrick lui avait passée autour du cou, la jette dans un buisson.

Puis, en prenant appui sur sa jambe droite, il se retrouve enfin debout. Un exploit.

C’est alors qu’il voit le sang. Sur ses vêtements sales, sur les feuilles mortes. Partout.

Son sang. Qui s’échappe de ses blessures à l’abdomen et à la jambe. Le voilà à nouveau avec deux balles dans la peau.

Quatre en tout. Il a déjà battu le sinistre record de Raphaël. Et il est encore en vie.

Il s’appuie au tronc d’arbre le plus proche pour ne pas retomber. Les images s’emballent. Il est dans une centrifugeuse qui tourne à une vitesse prodigieuse.

Accroché à sa branche, il tente de trouver sa respiration.

Son sang continue de couler hors de ses veines, il presse une main tremblante sur son ventre. Au bout de quelques secondes, elle est entièrement rouge, chaude et visqueuse. Il est en train de se vider.

Arriver à l’annexe avant qu’il ne soit trop tard. Voilà la seule chose à laquelle il doit penser.

Un pas, un autre. Encore un. Pas plus de trois à la suite, sinon il s’écroulera.

À chaque arbre, il s’arrête, l’épaule appuyée contre le tronc.

— J’arrive Raph… J’arrive.

Pour se donner du courage, il imagine le regard de son frère, lorsqu’il entrera dans la geôle. Un regard empli d’admiration.

Enfin, il sera fier de lui. Enfin, William sera l’égal de Raphaël.

Encore trois pas, la maison est si loin… Il essaie de se rassurer en songeant à ce qu’éprouvera son aîné.

Encore trois pas. Et, soudain, quelque chose de tiède remonte de ses entrailles, inonde sa bouche et coule entre ses lèvres.

Du sang.

Mais William continue, pas après pas.

Le froid, déjà en lui, le grignote, le harcèle. Le dévore.

Trois pas, encore. Un nouvel arbre pour prendre appui.

Putain de brouillard. Où est la maison ?

Tellement loin…

— J’arrive, Raph… J’arrive, t’en fais pas.

Son pied se pose sur une branche morte, il glisse. Ça fait si mal, qu’il lui semble chuter de plusieurs étages.

— J’arrive, Jessie. Je vais te sauver, ma chérie. Tu vas... pouvoir… rentrer chez toi.

Debout, à nouveau. Il marche encore. Indestructible.

— Putain, on va être riches ! Richissimes ! Hein, Raph ?

C’est alors qu’il l’aperçoit enfin. Entre les ramures des arbres, en filigrane derrière le brouillard.

La ferme.

À moins que ce ne soit un mirage…

William sourit. Il essaie d’enchaîner plus que trois pas, se permet même d’accélérer. Mauvaise idée.

Il tombe, d’encore plus haut que la première fois. À plat ventre sur le sol, il fixe la maison. Son unique repère. Le fil ténu qui le rattache au monde des vivants.

Cette maison où l’attend son frère. Sa gloire.

Alors, il continue en rampant. Il se traîne sur le sol sans quitter le bâtiment des yeux.

S’il le perd de vue, il mourra. C’est certain.

Raphaël a cessé de pleurer son frère.

Parce que Patrick aurait dû revenir depuis longtemps.

William aurait-il réussi à s’enfuir ? À lui échapper ?

Le braqueur se cramponne à cet espoir nouveau. Au dernier qu’il lui reste.

Oui, Will a dû réussir à lui glisser entre les mains et ce salopard lui court après. À moins qu’il soit parvenu à le tuer ?

— Vas-y, mon frère ! Vas-y, massacre-le ! J’ai toujours su que tu étais le meilleur…

Il lui a fallu une éternité pour parcourir la distance. Parfois en rampant, parfois en marchant quelques pas.

S’il pouvait voir son visage dans un miroir, William verrait un cadavre. Son cadavre. Son agonie.

Sa peau, d’une pâleur effrayante. Sa bouche, barbouillée d’hémoglobine, qui aspire l’air bien trop vite, bien trop fort.

Ses yeux, clairs, injectés de sang.

Pourtant, la maison est à portée. Mais chaque mètre est une épreuve surhumaine.

Sans cesse tomber. Se blesser davantage encore.

Sans cesse se relever. En laissant une empreinte écarlate sur le sol.

Arrivé enfin devant la remise, il se traîne jusqu’à la porte et parvient à s’asseoir contre le mur.

Il essaie d’ouvrir la poignée mais ses bras retombent sur ses cuisses. Ses yeux se ferment, lentement.

Il est allé au-delà de l’épuisement. Bien au-delà de ce qu’un homme peut endurer. Ou prouver.

Alors, William s’endort, doucement.

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Extrait ajouté par Shiravee 2022-09-14T12:22:26+02:00

Il s’avance vers l’enclos des chevaux, irrésistiblement attiré par les quatre magnifiques bêtes.

Il n’est jamais monté en selle de sa vie, mais a toujours trouvé cet animal fascinant. Et ceux-là sont particulièrement beaux, avec leur fougueuse prestance, leur élégance.

Arrivé près de la clôture, il attend qu’ils s’approchent, les appelle. Les intrigue.

Comme la veille, trois d’entre eux viennent rapidement, alors que le quatrième, le fameux frison, reste à distance.

Raphaël sort quelques morceaux de pain rassis des poches de son blouson et commence la distribution, en prenant garde de ne pas se faire broyer un doigt entre les puissantes mâchoires.

En plus du pain, il donne quelques caresses sur les museaux d’une extraordinaire douceur.

Avec un sourire de gosse émerveillé.

Peut-être s’offrira-t-il des chevaux, lui aussi. Un ranch en Amérique du Sud, quand ils auront terminé leur tour du monde. Car il faudra bien se poser un jour, quelque part…

Se sentir chez lui, quelque part.

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Extrait ajouté par Manon76 2021-05-16T22:17:11+02:00

Il s'est souvent demandé ce que ça faisait d'être sur le point de mourir.

Maintenant, il sait.

Ça fait seulement peur.

Ça fait seulement mal. Une douleur terrible au creux du ventre.

L'impression d'être un enfant dans le noir, qui appelle sa mère.

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