Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 950
Membres
1 009 115

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par Stephanelefort 2017-01-01T10:48:01+01:00

Fred dévalise le frigo avant de disparaître à l’étage. Christel s’attarde encore quelques minutes, fumant une cigarette sur le pas de la porte.

— Je vais me pieuter, dit-elle. Bonne nuit…

— Bonne nuit, ma belle, répond Raphaël.

La jeune femme monte l’escalier d’un pas léger, Raphaël s’assoit sur l’accoudoir du canapé, couvant son frère du regard. Sandra reprend doucement ses esprits ; elle se dirige naturellement vers la cuisine mais sent soudain une main saisir son bras. Marche arrière brutale.

— Où allez-vous ?

— Boire un verre d’eau, j’ai le droit ?

Raphaël resserre sa poigne.

— Vous bougez pas un cil sans me demander la permission, c’est clair ?

Sandra hoche doucement la tête, il relâche la pression.

— Je vous accompagne, ajoute-t-il.

Elle ouvre le robinet, sent que ses jambes ne vont pas tarder à lâcher. Elle flaire la présence de Raphaël, juste dans son dos. Elle n’échappera pas à sa vigilance, sauf s’il s’endort. De toute façon, il ne la tuera pas maintenant, il peut encore avoir besoin d’elle.

— Votre mari rentre quand ?

Sandra sursaute, lâche son verre qui explose dans l’évier. Raphaël sourit.

— Alors, il rentre quand ?

— Je… je ne sais pas.

— Où est-il ?

— En déplacement. Pour… son travail. Il m’appellera pour me dire.

Ils repartent dans la salle à manger, Sandra tire un fauteuil près du sofa. Elle prend le pouls du miraculé, touche son front. Raphaël la fixe avec insistance.

— Je ne sais pas s’il va survivre, avoue-t-elle à voix basse.

Les yeux du braqueur se plissent, ses lèvres se pincent.

— Je l’espère, dit-il. Je l’espère pour vous.

Il se place juste derrière elle, se penche. Elle sent ses mains se poser lourdement sur ses épaules.

— J’espère pour toi qu’il est sauvé, murmure-t-il dans son oreille.

— J’ai fait ce que j’ai pu ! se défend Sandra. Avec les moyens du bord…

Il devine les larmes dans sa voix, les tremblements dans son corps. Accentue la pression.

— Peut-être… Mais s’il y passe, je m’occuperai de toi personnellement, je te le promets. Si Will meurt, tu meurs.

Afficher en entier
Extrait ajouté par annick69 2015-12-31T16:23:49+01:00

Il soulève à nouveau la paupière gauche de Raphaël qui l’injurie et tente même de le mordre.

Le bout incandescent progresse lentement vers sa pupille, s’arrête à cinq millimètres. La chaleur lui coupe la parole.

— Comme ça, je suis sûr que tu ne regarderas plus ma femme, fait papa en lui plantant la cigarette dans l’œil.

Afficher en entier
Extrait ajouté par ricou 2014-06-06T19:38:25+02:00

Nouvel extraitDésormais, elle tremble d'être prisonnière de ses bras. Plus puissants qu'ils en ont l'air.

-Mais on va soigner ça, d'accord ?

Elle imagine déjà le traitement.

Les coups qui vont s'abattre sur elle.

- Et tu sais comment on va soigner ça ?Eh bien, je vais le tuer très bientôt et tu me regarderas faire. Comme ça tu ne seras plus malade à cause de lui. Tu est d'accord ?

Le ventre de Sandra se tord dans tous les sens, la douleur lui broie les entrailles.

' D'accord, parvient-elle à dire

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2014-02-23T18:26:55+01:00

Coups de feu.

Will qui s'écroule. Une passante qui s'écroule. Un flic qui s'écroule.

Un plan parfait qui s'écroule

Afficher en entier
Extrait ajouté par LaViePourLire 2014-01-19T15:13:25+01:00

Raphaël a envie de pleurer. Il ferme les yeux, se concentre. Refuse cette faiblesse qui le tuera plus facilement que le malade mental qui hante ces lieux.

Alors, il l'appelle. En silence, mais de toutes ses forces. Il se focalise sur elle, jusqu'à ce qu'elle prenne le dessus sur tout le reste.

Jusqu'à ce qu'elle envahisse chaque atome de son corps.

Elle, la haine.

La seule à pouvoir le remettre debout. La seule qui l'ait aidé à tenir en taule.

Haine de l'enfermement et des geôliers.

Haine de cette société,des lois humaines, de l'obéissance.

Haine de la soumission, de la servilité.

Haine du troupeau.

Rester prédateur, ne pas devenir une proie.

Donner les ordres, ne jamais les recevoir.

Choisir, toujours.

Rendre les coups. Sans aucune pitié.

La haine. Qui jamais ne l'a quitté depuis que son père l'a abandonné.

La haine.

Sa colonne vertébrale, sa dorce, le levier de sa puissance. Plus efficace que n'importe quel flingue.

Il faut éviter de la diluer dans les sentiments.

Pure,elle doit couler dans ses veines, saturer son cerveau.

Abolir le doute, le désespoir, la peur.

Froide, elle doit contracter ses muscles.

Précise, elle doit viser les deux monstres qui se terrent dans cette maudite baraque.

Impitoyable, elle doit frapper sans hésiter.

Afficher en entier
Extrait ajouté par LaViePourLire 2014-01-19T15:01:22+01:00

Parfois, les nuits où la Lune est pleine ou presque, et où la terre crache son brouillard à la gueule du ciel, je regarde par la fenêtre et je les vois.

Ce n'est ni un rêve ni un cauchemard. Elles sont bien là. A l'orée du bois, non loin de l'étang.

Silhouettes opalescentes, exhumées du passé, qui flottent dans les prémices de l'aube, cherchant peut-être leur chemin.

Cherchant peut-être pourquoi.

Pourquoi elles sont là. Ou ne sont plus là.

Après s'être toutes regroupées, comme si elles s'étaient donné rendez-vous, elles approchent de la maison, essaient même d'en ouvrir la porte.

Elles hurlent, mais je n'entend rien.

Elles menacent, mais je ne crains rien.

Elles accusent, mais ça ne m'atteint pas.

Elles pleurent, mais ça ne me touche pas.

Simples anges inoffencifs qui sortent de terre au lieu de descendre des cieux pour venir hanter mon Enfer à la recherche d'un paradis.

Leur paradis.

Sauf que le Paradis, ça n'existe pas. J'ai beau le leur répéter, elles s'acharnent à revenir.

Elles ne m'écoutent pas.

Personnes ne m'a jamais écoutée.

Parfois, les nuits où la Lune est pleine ou presque, et où la terre crache son brouillard à la gueule du ciel, je les vois.

Parmi elles, il y a moi.

Moi, avant.

moi, morte.

Et la chose qui parle et qui marche à ma placeme regarde, là-haut, derrière la fenêtre.

Son sourire est le plus abominable qui soit.

Afficher en entier
Extrait ajouté par lara4 2013-12-03T21:24:12+01:00

Toi, qui me prenais pour une faible femme, sans doute. Alors que je ne suis qu'un monstre. un monstre qui a grandit en enfer.

Afficher en entier
Extrait ajouté par lara4 2013-12-03T21:23:36+01:00

Il se croyait plus fort que tout le monde. Plus fort qu'un dieu. Alors qu'il n'est rien. Rien d'autre qu'un simple mortel.

Afficher en entier
Extrait ajouté par lara4 2013-12-03T21:21:35+01:00

Lui qui s'est senti si faible, si vulnérable, des années durant. Lui qui ne savait que subir. Lui qui, pourtant, s'est forgé une armure en titane, blessure après blessure. Chaque névrose est un prétexte. Chaque cicatrices est une arme, une herse sur laquelle l'ennemi viendra s'empaler. L'ennemi... Chaque être humain en est un.

Afficher en entier
Extrait ajouté par lara4 2013-12-03T21:18:16+01:00

La femme n'est là que pour nous servir et nous donner du plaisir. Et faire des enfants pour perpétuer la race.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode