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Extrait

Extrait ajouté par isane3 2012-07-27T12:22:21+02:00

[...]

- Tu as un problème relationnel avec les blousons ?

Ce n'était pas possible ! Pourquoi ne parvenais-je pas à me débarrasser de ce type ?

J'ai pivoté sur moi-même, si précipitamment que j'ai failli me heurter à lui. De toute évidence, la bière et la notion des distances ne font pas bon ménage.

- Tu as vraiment décidé de me pourrir ?

Arrête, Echo. Ça suffit. Arrête ça tout de suite.

- Tu es venu à cette soirée pour parler de mes cicatrices à tout le monde, c'est ça ? ai-je continué malgré moi.

J'étais en train de me donner en spectacle, et j'en avais conscience. Cela allait faire de moi le sujet de conversation préféré du lycée, sur le thème "Quand on ne tient pas l'alcool, on ne boit pas".

J'ai regardé Noah dans les yeux en attendant qu'il me réponde. Aucun de nous ne bougeait, ce qui m'a permis de constater que Lila et Nathalie avaient raison : Noah était terriblement sexy. Comment avais-je fait pour ne pas m'en apercevoir plus tôt ? Mystère. Son blouson ouvert laissait voir un T-shirt si moulant que je voyais la forme de ses muscles. Quant à ces yeux chocolat...

Il a paru étonné par ma question.

- Non ! a-t-il répondu le plus naturellement du monde. Pourquoi tu dis ça ?

Une rafale de vent s'est engouffrée dans le patio. J'ai dû frissonner car Noah a retiré son blouson de cuir noir pour me le jeter sur les épaules.

- Et puis, si tu attrapes la crève, qui va me les donner, ces putains de cours, hein ?

J'ai haussé un sourcil. Curieux, ce mélange de galanterie et de langage ordurier. J'ai agrippé son blouson, une agréable odeur musquée m'a chatouillé les narines, et j'ai bien failli fermer les yeux.

- Ça fait deux fois que tu parles de ces cours en moins de cinq minutes, ai-je fait remarquer.

Il a enfoncé les mains dans ses poches. Sa frange lui tombait sur les yeux, et c'était bien dommage.

- Je vois que même bourrée, tu ne perds pas le nord, princesse. C'est plutôt rassurant.

- Tu parles comme un charretier, ai-je commencé, avant de vaciller.

Je me suis rapprochée du mur le plus proche, aussi dignement que je le pouvais. Dans ma tête, une petite voix me rappelait constamment que j'étais censée surveiller Lila.

J'y retournerais... dans quelques minutes.

Noah m'avait suivie. Il ne se tenait qu'à quelques centimètres de moi, si près que je sentais la chaleur qui émanait de son corps.

- J'ai un langage de charretier, moi ?

- Oui. Tu es tout le temps en train de jurer. "Putain, bourrée"... tu n'arrêtes pas.

Oh là, là... Il était encore plus près de moi que Luke, tout à l'heure. Tellement près, en fait, que s'il avait voulu m'embrasser, il n'aurait eu aucun mal.

Son regard sombre s'est accroché au mien avant de s'attarder sur le reste de mon corps. J'aurais dû lui dire d'arrêter, faire un commentaire désobligeant ou me sentir humiliée, mais rien de tout cela ne s'est produit.

Du moins tant que je n'ai pas vu un sourire narquois se dessiner sur ses lèvres.

- Ça va ? Tu me trouves à ton goût ? ai-je lancé, un peu par défi.

Il s'est mis à rire, lui aussi. Sauf que contrairement à celui de Luke, ce rire-là m'a réchauffée tout entière. C'était un rire profond, chaleureux... et étrangement réconfortant.

- Oui.

- Tu es stone, lui ai-je dit.

Il devait l'être... Quel garçon sain de corps et en toute possession de ses moyens m'aurait trouvée "à son goût" ? Surtout après avoir vu mes cicatrices...

- Pas encore, mais ça ne va pas tarder. Tu te joins à nous ?

Cette fois, je n'ai pas eu besoin de réfléchir avant de répondre.

- Certainement pas. Je tiens à ma matière grise, moi. Je la trouve bien commode quand je dois... heu... Je ne sais pas, réfléchir, par exemple ?

Son sourire de mauvais garçon a eu le don de me faire sourire, moi aussi. Pour de vrai...

- Très marrant, princesse.

Et puis comme ça, à la vitesse de l'éclair, il a posé ses deux mains sur le mur. J'étais prisonnière... Il s'est penché vers moi et j'ai senti les battements de mon coeur s'accélérer comme jamais. Sou souffle tiède me caressait le cou. J'ai penché la tête en arrière, dans l'attente de la chaleur de son corps contre le mien. Je voyais ses yeux, à présent, et ils brillaient de désir.

- D'après la rumeur..., a-t-il commencé.

- Quoi ? Quelle rumeur ? ai-je coupé en essayant de me faufiler sous son bras.

- D'après la rumeur, a-t-il répété, tu as dix-huit ans aujourd'hui.

Si j'avais répondu, j'aurais rompu le charme. J'étais tétanisée, subitement. Tellement que je me suis contentée de passer ma langue sur mes lèvres en hochant la tête.

- Alors, bon anniversaire, a-t-il murmuré.

Il a baissé la tête vers moi, et je me suis sentie submergée par son odeur musquée. Je sentais presque ses lèvres sur les miennes quand il a reculé d'un pas et a pris une longue inspiration.

La froid a achevé de me faire redescendre sur terre.

Noah s'est passé une main sur le visage et a tourné les talons.

- A la prochaine, Echo Emerson.

- Attends ! Tu oublies ton blouson !

- Garde-le, a-t-il lancé sans se retourner. Tu me le rendras lundi. Ça nous donnera l'occasion de reparler de ces fameux cours.

Et Noah Hutchins, sexy, fumeur de joints et prêteur de blouson, a disparu dans l'obscurité.

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