Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 504
Membres
1 012 488

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Commentaires de livres faits par qool

Extraits de livres par qool

Commentaires de livres appréciés par qool

Extraits de livres appréciés par qool

La serrure cliqueta alors que le verrou coulissait. La porte s’ouvrit en grand, révélant Saiman. Il arborait le visage de mon père.
Il l’avait dupliqué à la perfection, de l’élégante mâchoire jusqu’au nez droit et à la courbure magistrale de ses sourcils sable-noir, mais il ne pouvait pas reproduire ses yeux.
....
Je ris.
Saiman me considéra du regard, clairement désarçonné. Il avait prévu de m’intimider ou de me déstabiliser. Malheureusement pour lui, il n’aurait pas pu moins ressembler à mon père s’il avait été une femme de quatre-vingts ans.
J’essayai de le regarder à nouveau, perdis, et ris plus fort.
— Entre, grogna-t-il.
— Oui, papa.
Je le suivis à l’intérieur en ricanant.
Avez vous apprécié cet extrait ? +8
Trouvé sur la page Facebook de l'auteur
[ Extrait – non corrigé ]

« — Merde alors ! grommela Maden. Pourquoi quand je suis gentil, ils ne répondent jamais à mes questions ?
— Gentil ? m’étonnai-je. Tu as décimé tout le monde en moins de deux secondes, tu as détruit le bar et tu viens de le crucifier au mur, ce n’est pas ce que l’on pourrait qualifier de « gentil ».
— Je l’ai laissé en vie et je lui ai posé la question sans le frapper, rétorqua-t-il comme un gosse exaspéré. C’était gentil, non ?
— Mmh, je ne suis pas certaine que tu es vraiment saisi la notion de la gentillesse.
— C’est de ta faute tout ça, rétorqua-t-il alors comme si c’était logique. Si tu n’étais pas là, je serais beaucoup moins conciliant.
— Je ne t’ai pas demandé de l’être…
— Parce que c’est être conciliant d’enfoncer des couteaux dans un type qui ne cherchait pas à se défendre, hurla le renégat.
— Si je puis me permettre, dis-je en souriant, tu as très mal répondu aux premières questions, c’est en partie de ta faute et en plus tu as déchargé ton flingue sur lui.
— Je vais vous tuer, cracha-t-il alors.
— Me tuer ? ricana Maden. Tu n’arrives même pas à tuer mon ennui…
C’en était fini de jouer, Maden s’avança vers le renégat qui n’était plus terrifié, non c’était pire que ça.
— A est passé par ici, je le sais. Dis-moi ce qu’il a dit, ce qu’il a fait, ce qu’il a peut-être projeté de faire.
— J’ai juste servi un verre à ce type, rien d’autre, cracha le renégat. Ce type est un démon, un vrai malade. Il est fourbe, sadique, prétentieux, arrogant et redoutable.
— C’est drôle, dis-je en souriant, il me fait penser à quelqu’un.
Maden haussa les épaules alors que je gloussai pour ne pas rire. Je m’approchai à mon tour, ignorant la douleur qui grandissait à nouveau dans mon ventre. Je ne voulais pas l’inquiéter avec ça.
— Tu ne devrais pas lui répondre de manières si dédaigneuses, lançai-je en regardant le renégat droit dans les yeux. Après c’est encore moi qui vais devoir subir son humeur.
— Subir ? répéta Maden tout en me ramenant contre lui. Mmh, ça me donne des idées…
Oh Mon Dieu…
Bien malgré moi et malgré l’ambiance glauque qui régnait autour de nous, j’étais bien. Je ne devais pas être nette pour aimer ce que je voyais et ce que je faisais, mais c'était le cas. J'étais heureuse, je me fichai d'être sale, couverte de sang et de faire du jonglage avec des objets bien trop tranchants pour moi. Ouais, tout ça m’était égal parce que je faisais ça avec Maden, parce qu’il me laissait faire et que ça semblait lui plaire de me regarder.
— Reste là, lança Maden à l'attention du renégat.
— Très drôle…
Je ne pus m’empêcher de gémir quand rapide comme l’éclair il me lova contre lui. Il me fit incliner le dos et se pencha vers moi, puis il m’embrassa. On devait avoir l’air de deux psychopathes et je m’en fichais éperdument. C’était nous, nous étions ainsi et ça m’allait… »

***

" — L’homme assit derrière vous, m’envoie vous dire qu’il aimerait beaucoup que vous vous asseyiez à sa table.
Je la regardais bizarrement.
— Si j’étais vous, vu la prestance qu’il dégage, je n’hésiterai pas.
Elle s’éclipsa et je restais coite en voyant le visage conquis et amusé de Maden. Je lui souris moi aussi et aussi poliment que possible je levai mon majeur. Jusqu'à ce qu'un homme assez grand, assez beau, me prenne par la main et me fasse tournoyer. Il se pencha vers moi.
— Tu es nouvelle par ici ? demanda-t-il.
— En quelque sorte oui, répondis-je.
— Crois-moi si tu étais déjà venu, je t’aurais déjà repérée. Tu es absolument ravissante. Tu appartiens à quelqu’un ?
— Oui, grogna une voix derrière lui.
Mes yeux croisèrent ceux de Maden. L’homme s'inclina et se confondit en excuse avant de s’éclipser. Maden n’y prêta aucune attention.
— Il y a trop de tension dans ta nuque.
Il tendit alors son bras et d'un geste fluide, plaqua sa main contre ma nuque, il me fit bouger la tête et je suivis le mouvement de ses gestes me laissant aller. Il me porta ensuite dans ses bras et m’entraîna plus loin sur la piste de danse. Son bras se déplia et il me fit tourner sur moi-même. Après quelques pas de danse, il s'arrêta. Mon pied qui était en équilibre ne bougea pas et quand son bras se referma sur moi, il m'attira à lui d'un mouvement sexy et érotique. Mes jambes se glissèrent entre les siennes, elles se mêlèrent les unes aux autres.
— Qu’est-ce que tu fiches ici ? Tu me suis ? demandai-je.
— Oui, répondit-il.
— Qu’est-ce que tu veux ?
— Toi.
— Tu ne sais donc pas formuler de phrases avec plus d'un mot ?
— Non.
— Tu régresses au stade de primate, raillai-je.
— Apparemment...
Mon agacement le fit sourire. Il me fit plus proche que nous l'étions déjà, nouant ses mains dans mon dos.
— Ne m'en veux pas, princesse. Quand tu es là, le sang a du mal à irriguer mon cerveau, tu me fais perdre tous mes moyens.
J'aurai pu croire à un compliment si je n'avais pas senti quelque chose devenir de plus de plus dur contre mon bassin.
— Il me semble pourtant que ça circule normalement. Range-moi ça ou je t'émascule et je ferais un trophée de tes bijoux de famille.
— Tu ne devrais pas dire des choses comme ça, chuchota-t-il.
— Ah non ?
— Non, parce que ça me donne des envies de primates..."
Avez vous apprécié cet extrait ? +4
— Je veux que vous me donniez l’Orbe de D’Jai.
— Pourquoi ?
— Pour la confier aux sidhe-seers.
— Vous avez confiance en elles ?
— Sur ce point, oui, répondis-je. Je crois qu’elles en feront usage pour le plus grand bien.
— Je méprise cette expression, Mademoiselle Lane. Bien des
atrocités ont été commises en son nom. Qu’est-ce que le plus grand bien, sinon le caméléon de la tyrannie ? Voilà des siècles qu’il change constamment d’apparence pour rassasier les appétits politiques et spirituels des puissants. Je ne pouvais lui donner tort, mais en l’occurrence, le plus grand bien représentait mon monde tel que je l’avais connu, et tel que je voulais continuer de le connaître. Je précisai :
— Je pense qu’elles peuvent s’en servir pour renforcer les
murs pendant la nuit d’Halloween.
— Très bien. Je vous l’apporterai demain soir.
Je faillis tomber à la renverse.
— Vraiment ?
Je n’en revenais pas. Non seulement Barrons n’était pas
unseelie, mais il venait d’accepter de me prêter une relique sans prix, sans rien demander en retour. Pourquoi se montrait-il si accommodant ? Était-ce sa façon de faire amende honorable pour la nuit dernière ?
— Quelle est votre troisième demande, Mademoiselle Lane ?
Celle-ci risquait de me demander un peu plus de doigté.
— Que savez-vous des murs qui séparent les royaumes ?
— Je sais qu’ils sont fins comme du papier, en ce moment. Je sais que certains des plus petits, des moins forts des faës se sont glissés entre les fentes sans l’aide du Haut Seigneur. La prison continue de retenir les autres.
Ce commentaire me fit dévier de mon but.
— Enfin, ça n’a aucun sens ! Pourquoi les plus faibles sont-ils ceux qui réussissent à s’échapper ? Cela devrait être le contraire !
— Les murs, dit-il, ont été créés par une magie très puissante qu’aucun faë n’a été capable d’égaler depuis. Au prix d’un violent effort sur elle-même, la reine a tissé dans les murs de la prison des fils vivants du Chant-qui-forme, qui retournent le pouvoir des Unseelies contre eux. Plus les Unseelies sont vigoureux, plus le mur leur résiste. En tentant de se libérer, ils ne font qu’ajouter leur force à celle de leur geôle.
C’était machiavélique.
— Eh bien, savez-vous pourquoi les murs sont si fins ?
— On joue à Miss Question, ce soir ?
Je le fusillai du regard.
Il m’adressa un sourire et répéta :
— Pourquoi les murs sont si fins ?
— Lorsque le Pacte fut passé, les humains reçurent la charge de les maintenir à l’occasion de rituels dont le plus important se déroule à Halloween. Au cours des dernières années, ceux qui devaient les garder debout ont subi des attaques de magie noire chaque fois qu’ils ont tenté d’accomplir la cérémonie. Ils ont épuisé les ressources de leur connaissance et de leur pouvoir. Si cela se reproduit cette année, et nous avons toutes les raisons de craindre que ce soit le cas, les murs s’effondreront définitivement. Même ceux de la prison.
— En quoi cela me concerne-t-il, Mademoiselle Lane ?
— Si les murs tombent, tous les Unseelies sont libérés,
Barrons.
— Et… ?
— Et vous m’avez dit un jour que vous ne vouliez pas que cela
arrive.
— Cela ne signifie pas que ce soit mon problème.
Il arborait de nouveau un air d’ennui souverain.
— C’est le troisième geste que je vous demande. Je veux que vous en fassiez votre problème.
— De quelle façon ?
— Le groupe pense que vous pourriez l’aider. Le pouvez-vous ?
Il réfléchit.
— Peut-être.
J’avais envie de l’étrangler.
— Le ferez-vous ?
— Motivez-moi un peu.
— Faute de mieux, cela redoublera ma sécurité. Un détecteur d’Objets de Pouvoir en sécurité est plus tranquille, donc plus efficace.
— Vous n’avez pas trouvé grand-chose d’intéressant pour
moi, ces derniers temps.
— Vous ne me l’avez pas demandé, répliquai-je, sur la
défensive.
— Il existe un Objet que je veux, et vous le savez. Cependant, vous m’avez caché des informations à son sujet.
— Vous les avez, à présent. Où est le problème ?
Tiens ? Voilà que je m’exprimais comme V’lane.
— Le problème, c’est que je ne l’ai toujours pas, Mademoiselle Lane.
— J’y travaille. Plus je serai en sécurité, plus j’irai vite. Si les murs s’effondrent, tous les Unseelies se lanceront à sa recherche et m’empêcheront d’agir. Vous m’avez dit un jour qu’il y en avait déjà trop à votre goût dans cette ville. Était-ce un mensonge ?
— Un point pour vous. Que voulez-vous de moi ?
— Je veux que vous les rejoigniez lors d’Halloween pour les aider à accomplir le rituel. Et je veux que vous me promettiez de ne pas leur faire de mal.
Grâce à l’habile tournure de mes phrases, j’avais l’air de lui demander d’aider les sidhe-seers.
Il me dévisagea un long moment, avant de répondre :
— C’est donnant-donnant. Amenez-moi à portée de vue du
Sinsar Dubh et j’aiderai vos camarades.
— Aidez mes camarades, répliquai-je, et je vous amènerai à
portée de vue du Sinsar Dubh.
— Ai-je votre parole ?
— Vous avez confiance en ma parole ?
— Vous êtes une sotte idéaliste. Bien sûr.
— Vous avez ma parole.
Je réglerais plus tard le problème de l’engagement que je
venais de prendre. Pour l’instant, la priorité était de garder les murs debout et de faire en sorte que « plus tard » reste une option possible pour l’humanité.
— Alors c’est entendu, pourvu que vous teniez parole quels
que soient les résultats de mon intervention. Je vais faire de mon mieux pour les aider à accomplir leur rituel, mais je ne peux pas vous en assurer le succès. Je ne connais rien de leurs capacités et c’est une sorte de magie que je n’ai jamais pratiquée.
Je hochai la tête.
— J’accepte vos conditions. Vous les aiderez et ne leur ferez aucun mal ?
— Vous avez confiance en ma parole ? ironisa-t-il.
— Bien sûr que non, vous êtes un monstre de cynisme. Je ne
fais que transmettre leur demande.
Un léger sourire revint sur ses lèvres.
— Je les aiderai et ne leur ferai aucun mal. Prenez note de ceci, Mademoiselle Lane : lorsque vous laissez voir vos émotions à votre adversaire, vous réduisez votre marge de négociation. Ne montrez jamais vos faiblesses à l’ennemi.
— Est-ce donc ce que vous êtes ?
— C’est ce pour quoi vous me prenez. Soyez cohérente et allez jusqu’au bout de la subtilité des nuances.
Il se tourna et se dirigea vers l’âtre.
— Qui dois-je aider ? La vieille sorcière elle-même ?
— Je n’ai jamais dit que c’étaient les sidhe-seers.
Il se figea.
— Alors qui ?
— Les MacKeltar.
Il garda le silence un long moment. Puis il se mit à rire
doucement.
— Bien joué, Mademoiselle Lane.
— J’ai eu un bon professeur.
— Le meilleur. Sautez à cloche-pied, Mademoiselle Lane.
Ma leçon de Voix venait de commencer.
Mon petit doigt me disait qu’elle risquait d’être énergique, ce soir.
Avez vous apprécié cet extrait ? +3
"Le petit enfoiré." A présent, je comprenais. Il avait cherché a me tester dans le cadre de sa foutue évaluation. Oui, à mon arrivée, il avait bien eu besoin de me purifier, mais tout le reste avait été là juste pour voir comment je réagirais. Je lui décochai un regard noir avant de demander :
- Quelque chose dans notre accord m'empêche-t-il de t'insulter?
Il s'accroupit et ajusta légèrement le diagramme. Quand il répondit, un sourire à peine visible retroussait ses lèvres :
- Non.
Ma bouche se crispa.
- Donc - et c'est une question purement hypothétique - si je te traitais de trou-du-cul, il n'y aurait pas de représailles? demandai-je d'un air innocent. Ce n'est qu'une hypothèse, naturellement.
Idriss releva brusquement la tête, puis lâcha un petit cri de douleur et retira sa main, brûlée par le sigil sur lequel il était en train de travailler.
- Notre accord ne précise rien à ce sujet, répondit Mzatal sans se départir de son calme.
- Je crois que je t'appellerai juste << patron >>, gloussai-je dans ma barbe.
Il haussa un sourcil, et je lui souris d'un air innocent. Les mains dans le dos, il se redressa, complètement tourné vers moi à présent, et commenta, l'air toujours vaguement amusé :
- Il pourrait y avoir des conséquences...
Je haussai les épaules sans cesser de sourire.
- Ce ne serait pas drôle sinon! répliquai-je.
- Non en effet, confirma-t-il
Avez vous apprécié cet extrait ? +4
-Arrêtez de me toucher, dit-elle, le souffle court, ou je vous en colle une.
C'était une menace sans fondement, bien sûr, à cause du sort stupide qui protégeait l'établissement, mais cela lui fit du bien.
A son grand soulagement, il la lâcha et recula d'un pas, son propre désir formant une bosse dans son pantalon. Tayla détourna les yeux et tendit la main vers les sangles autour de ses chevilles.
-Laissez-les. Vous avez les mains libres, alors vous pouvez manger, mais je refuse que vous puissiez vous aventurer dans le reste de l'hôpital.
-D'accord, Hellboy, rétorqua-t-elle. Et si je veux aller aux toilettes ?
-Une infirmière vous aidera. (Son ton était grave, amusé.) A moins que vous préfériez que je m'en charge ?
-Non, merci. (Elle passa la main dans ses cheveux emmêlés et jeta un regard affamé au plateau apporté par la vampire.) Qu'est-ce qu'il y a au menu ?
Il lui tendit une assiette, et même si son estomac gronda à la vue de ce qui semblait être un sandwich oeufs-salade, elle hésita.
-Quel genre d'oeuf est-ce que c'est ?
-Ca pourrait être n'importe quoi. Rusalka. Harpie. Démon osseux.
Elle eut le sentiment qu'il se fichait d'elle, mais cela n'avait pas d'importance. Elle ne réussit pas à en prendre une bouchée. Il fallait d'abord qu'elle ait la réponse aux questions vitales qui la hantaient depuis son réveil.
-Alors, euh, où suis-je, exactement ? Et que comptez-vous faire de moi ?
-Vous êtes à l'Underworld General. Comme vous avez pu le deviner, nous sommes spécialisés dans les cas non humains. L'adresse est secrète, alors inutile de me la demander.
-Ca ne pas va être facile pour vous envoyer mon chèque.
Avez vous apprécié cet extrait ? +3
Puisque, pour changer, je les avais tous les deux sous la main, c’était le moment de vérifier une petite intuition.
— Qu’est Barrons ? demandai-je à V’lane. Un humain ou autre chose ?
Le prince faë regarda Barrons mais ne dit rien. Barrons me décocha un regard noir.
— Eh bien, Barrons, demandai-je d’un ton mielleux, parlez-moi un peu de V’lane. Est-ce que c’est un gentil ou un méchant ?
Barrons détourna les yeux sans un mot.
Je secouai la tête, découragée. Je m’en doutais. Les hommes ! Étaient-ils donc tous les mêmes, quelle que soit leur race, humains ou non ?
— Chacun de vous sait quelque chose sur l’autre, mais aucun ne crachera le morceau afin de préserver vos petits secrets… Hallucinant ! Vous vous haïssez, et pourtant vous restez solidaires. Eh bien, vous savez quoi ? Allez vous faire cuire un oeuf. J’en ai assez, de vous deux !
— De grandes paroles pour un petit bout de femme, commenta V’lane. Tu as besoin de nous.
— Exact, renchérit Barrons. Il faudra vous y faire, Mademoiselle Lane.
Génial ! Voilà qu’ils unissaient leurs forces contre moi, à présent ! Tout compte fait, je préférais encore l’époque où V’lane disparaissait lorsque Barrons apparaissait. Cela signifiait-il que V’lane n’avait pas peur de Barrons, finalement ? J’estimai l’espace qui les séparait. Si Barrons effectuait un pas en avant, V’lane allait-il reculer d’autant ? Difficile de le leur suggérer ! Après quelques instants de réflexion, je quittai les bras de Barrons pour aller me placer derrière lui. Aussitôt, il parut se détendre… sans doute parce qu’il pensait que je cherchais à m’abriter derrière lui, et que je lui montrais ainsi que j’avais choisi mon camp. Il me semblait presque voir l’expression suffisante qui devait éclairer son visage !
Sans prévenir, je le poussai de toutes mes forces. V’lane recula immédiatement.
Barrons me jeta un coup d’œil furieux par-dessus son épaule.
Je souris. Il ne doit pas y avoir beaucoup de femmes qui se permettent une telle familiarité avec Barrons.
— À quel jeu joues-tu, sidhe-seer ? siffla V’lane.
Le prince faë craignait Barrons. Je tentai d’intégrer cette notion, mais sans grand succès.
Avez vous apprécié cet extrait ? +4
(p252)
Le roi firbolg renifla d'un air hautain. "Vous voulez voir ce qu'il y a dans ce coffret?
-Pas particulièrement, répondit-elle en marquant un temps d'arrêt près de la porte. Et encore moins si je dois découvrir que messire Stephen est responsable du naufrage de l'Île de Serendair et de la grande Peste. Encore quelques jours à ce rythme et je vais devenir aussi paranoïaque que vous."
Achmed ignora son laïus et ouvrit le couvercle du coffret. Puis il retira le morceau de velours desséché qui en recouvrait le contenu. Il brandit l'objet, qui attrapa la lumière du feu. C'était une corne.
Rhapsody s'immobilisa malgré elle. "Est-ce la corne du conseil? L'instrument qui appelle les Cymriens à se réunir?
-Celle-là même."
La jeune femme la contempla, ébahie, pendant un bon moment. En dépit des siècles passés dans la crypte, la corne brillait de mille feux. Il s'en dégageait une bonne humeur communicative, un espoir qui une seconde plus tôt n'était pas perceptible dans la pièce.
"Très bien, céda-t-elle, et qu'Est-ce qu'on va en faire?
-Rien du tout, du moins pour l'instant. Peut-être la remplirons-nous de vin pour rendre hommage à votre visite fructueuse à Roland, la semaine prochaine. Ou bien nous nous en servirons pour décorer votre gâteau d'anniversaire. Ou peut-être qu'un soir où nous serons très soûl Grunthor et moi, nous soufflerons dedans pour convoquer au Tribunal les membres du conseil encore vivants et que nous leur pisserons dessus. Qui sait? J'ai pensé que vous aimeriez savoir que nous l'avions."
Rhapsody éclata de rire. "Merci. Peut-être que vous pourriez apprendre à jouer, et m'accompagner lors de mes tournées du soir, pour chanter des berceuses."
Achmed remit le cor en place. "Rhapsody, je peux vous assurer que toutes les hypotèses que je viens de vous citer sont beaucoup plus probables que celle-là."
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
(page 251)
- J' trouve ça bien triste, commenta mélancoliquement Grunthor. J'ai enfin une armée dont j' peux être fier, et personne veut jouer avec.
Rhapsody lui tapota l'épaule. << Eh bien vous devriez considérer les chose sous cet angle, Grunthor. Si les Cymriens désignent un Seigneur et une Dame, et que ces derniers se débrouillent aussi bien que leurs prédécesseurs, vous aurez maintes opportunités d'en découdre... et contre des adversaires plus nombreux et puissants. Vous pourrez jouer avec toute la population de Roland, Sorbold, Tyrian et peut-être même des états non alignés.
- Oh, chouette!
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
Les représentants des Maisons de la Première, de la Deuxième et de la Troisième Flotte s'étaient réunis à l'extérieur des Dents pour reconstituer leurs anciennes alliances. Tous devaient probablement attendre l'arrivée des retardataires pour entrer dans la cuvette en grand nombre. Ils avaient établi des campements sur le plateau orlandsais et, la nuit, les feux des bivouacs évoquaient une armée d'envahisseurs. La comparaison mettait Rhapsody mal à l'aise mais Grunthor et Achmed ne s'inquiétaient pas pour autant.
"J' trouve ça pathétique, commenta pensivement le géant. Comme s'ils croyaient pouvoir impressionner les autres. De vrais gosse, si vous voulez mon avis.
- Êtes-vous absolument certaine de vouloir unir ces imbéciles? demanda Achmed à Rhapsody.
- Pourquoi?
-Eh bien, le degré de stupidité atteint dans le cadre de cette convocation est déjà si élevé qu'il me semble dangereux de tenter le Destin en réunissant au même endroit tant de faibles d'esprit. Je crains d'être aspiré dans le vide incommensurable qui règne à l'intérieur de leur crâne, et de ne pas pouvoir en ressortir."
Rhapsody rit puis lui donna une tape sur la nuque. "Les Cymriens ne sont pas des sots, seulement des mauvais coucheurs. En outre, vous n'avez plus le choix à présent qu'ils sont là.
- Z'aimeriez pas ce que j' voudrais en faire, marmonna sinistrement Grunthor.
- Je n'ose pas vous demander quoi.
- Des cibles pour nous entraîner au tir, évidemment."
Avez vous apprécié cet extrait ? 0


Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode