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Quand l'empereur était un dieu



Description ajoutée par TerverChante57 2023-07-12T11:52:34+02:00

Résumé

Le sujet de ce roman, déjà, ne laisse pas de surprendre - mal informés que nous sommes : les camps de concentration aménagés (fort discrètement) en territoire américain pendant la Seconde Guerre mondiale... à l'usage des citoyens d'origine japonaise. Si Julie Otsuka a choisi la fiction, elle avoue volontiers que l'histoire qu'elle raconte évoque de très près celle de ses grands-parents, paisibles Californiens qui n'avaient aucune raison de cacher leur ascendance japonaise, arrêtés et déportés par le F.B.I. en décembre 1941, au lendemain de l'attaque de Pearl Harbor, et qui furent maintenus derrière les barbelés, dans des conditions inimaginables, jusqu'à l'été de 1945. Rien que pour ce qu'il raconte, et que l'on sait si peu, le livre de Julie Otsuka vaudrait d'être lu. Mais le miracle est ailleurs. Le miracle, c'est qu'il nous rend témoins de cette histoire en usant de mots qu'on n'attend pas, dans un style si nu, glacé presque, si violemment débarrassé de toute émotion, de toute protestation, que le peu qu'il livre est insoutenable. Insoutenable de sérénité, on voudrait dire de poésie si le mot n'avait l'air ici à ce point incongru. Julie Otsuka n'en est qu'à ses débuts, certes. Mais c'est un écrivain-né qui parle ici - ce que la critique anglo-saxonne unanime n'a pas manqué de noter.

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Classement en biblio - 31 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par eimoen 2014-06-15T19:45:45+02:00

Et si un jour on vous demande ce qu'en fin de compte je brûlais de dire, j'aimerais, si vous le voulez bien, que vous répondiez ceci :

"Pardon."

Voilà. C'est tout. Je l'ai dit. Puis-je disposer, maintenant ?

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Mensonges 2023-06-02T21:49:22+02:00
Or

J'avais acheté ce livre parce que j'avais entendu parler de l'internement des Japonais en cours, je l'ai lu après The Buddha in the attic (Certaines n'avaient jamais vu la mer), un peu comme une suite en fait. Ce roman m'a davantage plu.

J'ai bien aimé la narration, l'anonymat des personnages. Ils sont touchants et attachants grâce à une caractérisation détaillée. Le fait que l'on suive principalement les enfants de la famille et leur petit monde est très attrayant. Dans ce roman également, on apprend beaucoup de choses sur cette période, on voit bien qu'une attention est prêtée à la documentation, les évènements dans le livre suivent les évènements et phénomènes réels Spoiler(cliquez pour révéler)le pillage dans les maisons pendant l'absence des japonais, les trains aux rideaux fermés qui ne peuvent que nous faire constater le racisme et la négation des droits japonais qui régnaient. J'ai particulièrement apprécié le fait que la psychologie des personnages soit évoquée, on peut aussi très bien observer le changement qui s'opère dans les relations entre les personnages. Le fait que les personnages doivent sacrifier leur culture et leur maison était bien présent, cependant je m'attendais à ce qu'on observe plus de déchirement de leur part. Le dernier chapitre est très marquant en ce qu'il casse la narration pour permettre une critique franche de l'internement. C'est un roman très égal et facile à suivre du début à la fin.

En bref, c'est encore une fois un très bon livre pour s'informer sur le sort des Japonais pendant la seconde guerre mondiale.

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Or

Un roman saisissant, court, simple à lire ; mais vraiment frappant. Et je trouve que c'est un tour de force qu' a réalisé là Otsuka, en jouant sur les sujets. On commence avec "la petite fille" "le petit garçon", "la mère" , pour atterir dans un ultime chapitre sur un "nous" percutant. Et je pèse mes mots.

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Argent

Un beau roman sur une face cachée de l'Histoire des Etats-Unis. Un beau roman, un beau témoignage.

Le style de l'auteur est moins abouti que pour le roman "certaines n'avaient jamais vu la mer". Sa plume est d'une grande sensibilité. A aucun moment l'auteur ne cède au pathos et tombe dans la sensiblerie.

Un très beau livre.

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Commentaire ajouté par eimoen 2014-06-15T19:45:12+02:00
Lu aussi

J'ai lu ce livre après avoir lu "Certaines n'avaient jamais vu la mer", et je l'ai moins apprécié. L'histoire est ici aussi intéressante et nous éclaire sur des faits peu connus de l'histoire. Mais le style d'écriture n'est pas aussi abouti que dans le second livre de Julie Otsuka. Je l'ai trouvé plutôt plat, et je recommande plutôt la lecture de "Certaines n'avaient jamais vu la mer", qui est très bon.

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Argent

Après avoir lu "Certaines n'avaient jamais lu la mer", je me plonge avec nostalgie dans le roman précédent de Julie Otsuka; j'y découvre l'expérimentation d'un "nous" qui narre la souffrance individuelle d'un rejet collectif. Il faut aller au bout de l'ostracisme subi par la communauté japonaise américaine pour découvrir, l'une des plus terriblement belle page de ce livre : les aveux d'un crime, celui d'être juste celui qu'il ne fallait pas être.

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Date de sortie

Quand l'empereur était un dieu

  • France : 2008-06-05 - Poche (Français)

Activité récente

Évaluations

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Les chiffres

lecteurs 31
Commentaires 5
extraits 1
Evaluations 11
Note globale 7.73 / 10

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