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Le vide quantique est le siège de fluctuations d'énergie très intenses. Une véritable panique y règne. Bouillonnante, désordonnée, hystérique. Des particules virtuelles - et leurs antiparticules associées - y naissent et y disparaissent en permanence de façon spontanée, oscillant entre existence et néant. La réalité ne supporte pas le vide, l'idée même en est inacceptable, et c'est le principe d'indétermination de Heisenberg - affirmant qu'on ne peut connaître précisément la valeur de l'énergie."
Afficher en entierToutes les données de la science ne suffisent pas à comprendre le sens du monde.
Ludwig Wittgenstein.
Afficher en entierL'humain a une propension pour le mystique. Quand il ne comprend pas, il fait intervenir des esprits dans les phénomènes.
Afficher en entierIl n'existe qu'un seul moyen pour comprendre une autre culture : c'est la vivre. Y emménager, demander à y être toléré, en apprendre la langue. C'est seulement ainsi qu'on y parvient un jour, peut-être. Sans pour autant devoir recourir à des mots. Car le besoin d'expliquer l'étrangeté disparaît dès l'instant qu'on arrive à la saisir.
Peter Hoeg.
Afficher en entierLe mythe répond à tout. Il constitue une doctrine de l'ensemble, validant chaque détail, chaque fragment, et le rattachant harmonieusement à la globalité. Dans le mythe, au contraire de l'explication scientifique – qui n'est qu'une juxtaposition de nouvelles interrogations, un processus sans fin conduisant à des réponses partielles et conditionnelles -, toute chose trouve une place légitime. Le mythe rassure, le mythe informe, le mythe participe à la cohésion de la communauté. Il entretient des valeurs, il donne sa couleur à l'Univers, le transformant en un modèle mystérieux, mais compréhensible. Le mythe est à lui seul une théorie du Tout. Il est semblable au vin que nous avons dégusté ce soir, il enivre, il apaise, il pacifie, il permet de dormir sans cauchemar. On y parle autant de création que de destruction, en termes d'éléments naturels et indissociables. Il sert à nommer les choses, à s'en souvenir aussi.
Afficher en entierUn mythe n'était qu'un ramassis de niaiseries, de fadaises, de contes de fées, semblables aux innombrables racontars qui circulaient parmi les extracteurs et les mineurs. Le mythe égarait, fourvoyait, mettait en scène des esprits, des chimères, des créatures grotesques, des sorcières sur leurs balais, des nains, des dieux porteurs de foudre, irascibles, intolérants, crétins jusqu'à la moelle. Le mythe était l'obscurantisme incarné, l'inutilité même, vecteur d'autant d'inanité que la poésie ou encore la littérature. Il menait à une impossibilité d'évolution, au statu quo, à la régression de la rationalité.
Afficher en entierIls atteignirent la salle hypostyle, qu'ils traversèrent d'une traite. L'éclairage carmin lui donnait un air plus menaçant qu'à l'ordinaire. Ces pilastres hiératiques, ces simulacres de végétations pétrifiées... Un goût de mort ou d'enfers sur le point de s'embraser.
Afficher en entierPrès du corps de l'Etranger, Maya Temper avait déposé une carafe d'eau et de la nourriture [...]. La doctoresse avait avoué qu'elle était presque certaine qu'il n'y toucherait pas, en raison de sa biologie différente,...
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