Extraits

- Max... Je me demandais si vous accepteriez... (Elle respire un bon coup pour prendre du courage.) Je préférerais être escortée pour descendre.

- J'en serais honoré, ma chère enfant, répond-il doucement.

OK, c'est bon. On peut m'achever. Elle est tellement charmante qu'elle a totalement émasculé mon père et moi en demandant ça tout timidement.

- Qu'est ce qu'il y a ?

- J'ai été brutal et tu as encore mal.

- Tu as été parfait et j'ai adoré. Je t'aime.

- Habille-toi, je ne veux pas qu'on te voie comme ça.

- On ne serait pas un peu possessive ?

- Si. C'est permis ?

- Tout est permis, ma chérie.

- Arrête Flocon. C'est le lit de Papa. Il a le droit d'y dormir aussi.

- Depuis quand je suis devenu son papa d'ailleurs ?

- Depuis que tu as épousé sa maman, dit-elle comme si c'était parfaitement logique, ce que je trouve tout à fait adorable.

- Je n'ai jamais signé pour ça et au fait, c'est notre lit, pas le mien. Le nôtre.

- [...] Je remercie particulièrement ma belle, courageuse et incroyable épouse, Natalie, qui m'a montré ce qui était vraiment important dans la vie. Je t'aime, ma chérie. ( Il brandit l'Oscar au-dessus de sa tête.) Merci encore.

J'adore qu'il ait utilisé le mot incroyable. Notre mot. J'adore qu'il m'ait appelée ma chérie devant le monde entier. Il esquive les régisseurs qui veulent l'entraîner en coulisse et il descend de scène pour me prendre dans ses bras. Il ne m'a toujours pas lâchée quand Camouflage remporte l'oscar du Meilleur Long Métrage. Flynn et la plupart de nos amis remontent en scène pour recevoir l'Oscar en tant que producteurs.

- Tu as été parfaite, Natalie. Tu t'es donnée à moi en toute confiance. Tu as remis ton plaisir entre mes mains. Tu m'as tout donné. Ça signifie tant pour moi de recevoir tout ça de toi et de savoir que tu m'aimes.

Ses compliments me vont droit au cœur.

- Oui, je t'aime. Je t'aime passionnément.

- Et moi plus encore.

- Impossible.

- Il faut que tu l'acceptes.

La journée a été exceptionnelle, remplie de tout ce qui compte le plus pour moi. Nous avons été entourés de l'amour de notre famille et de nos amis, mais à présent, il ne s'agit plus que de nous, et je veux ma femme pour moi tout seul.

- Je me fiche du monde entier. Je ne me soucie que de toi et de l'intérêt que tu as pour moi.

Il me prend le bras et me colle contre lui pour que je sente son sexe en érection.

- Comme tu peux le constater, j'ai énormément d'intérêt.

- C'est tout ce qui compte.

- Tu as vu comme c'était facile ?

- Je n'aime pas qu'on me chatouille.

- Et les baisers ?

- Les baisers c'est bien, les chatouilles c'est moins bien.

- Je suis content que tu aies pris une décision qui te convient, et en salaud égoïste que je suis, je suis ravi que tu rentres avec moi à Los Angeles pour t'y installer à demeure et dormir avec moi tous les soirs.