Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 593
Membres
1 013 144

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Quatre nuits d'effroi



Description ajoutée par SinisterMonster 2021-12-27T03:47:00+01:00

Résumé

Il dort seul au rez-de-chaussée. Les autres occupants logent à l’étage. Il entend des bruits étranges provenant de la cuisine. Il hésite, n’ose appeler. Il veut en avoir le cœur net. Dans le couloir, la porte de la cave est entrebâillée. Il est d’autant plus inquiet que cet accès se trouve habituellement verrouillé. Puis c’est l’effroi. Devant lui, l’innommable, l’abject. Ils l’attendaient. C’est ainsi que durant quatre nuits, un garçonnet de sept ans en pension dans une famille qui le chérit assistera à des scènes effrayantes. Pourtant, il ne fuira pas, il restera à les observer, finira par s’approcher, comme fasciné par elles.

Un roman fantastique où se côtoient l’intime et l’occulte ; où le destin d’innocents est la proie d’un passé meurtri à la recherche de réponses.

Afficher en entier

Classement en biblio - 4 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Bibounine 2023-10-27T19:53:45+02:00

Nous étions au cœur de la nuit et toute la maison dormait. Une lumière provenant du dehors, perçant à travers les volets clos, éclairait la pièce d’une lueur blafarde. Il régnait un silence pesant entrecoupé par les tictacs de l’horloge.

Il était parfois interrompu par une voiture qui passait en trombe dans la rue. En tendant l’oreille, je distinguai également un autre bruit. Il était presque inaudible.

C’était comme un bruit de mastication. Il était si faible qu’il aurait bien pu provenir de la circulation de mon sang à proximité de mon tympan. Il ne m’inquiétait pas moins. Pendant un long moment, couché sur le côté droit, tournant le dos à ma vomissure, je fixai mon attention dessus tout en regardant la grande table de la salle à manger qui se dressait à quelques mètres de moi. Elle trônait dans la pénombre, flanquée de ses douze chaises, comme autant de gardes veillant sur elle. Je pensai à Noël, lequel, quelques mois plus tôt, était assis là, tirant sur sa cigarette, le visage illuminé par la télévision dont il suivait le programme. Ce bruit de mastication, ajouté à l’obscurité environnante, éveillait en moi des peurs primitives. J’imaginai des êtres malfaisants cachés sous mon lit et dans les recoins sombres de la pièce. J’hésitai alors à me lever pour régler mon problème de drap souillé. Mais bientôt, trop incommodé par l’odeur, je décidai sans attendre de me rendre dans la cuisine pour chercher de quoi nettoyer tout ça. J’étais le seul à dormir au rez-de-chaussée ; les autres se trouvaient à

l’étage et je ne concevais pas de monter les réveiller. De même qu'à aucun moment je n’eus le réflexe d’allumer le plafonnier pour y voir plus clair autour de moi. Je finis donc par me lever et, à tâtons, à me diriger vers la salle à

manger.

Cette pièce donnait sur un couloir qui reliait le hall d’entrée à la cuisine. Des portes jalonnaient ses murs. Il y avait notamment deux portes si proches l’une de l’autre que les huisseries ne formaient qu’un seul et même tenant. Elles faisaient face à l’entrée de la salle à manger où je me trouvais. La porte de droite s’ouvrait sur un escalier qui montait à l’étage, celle de gauche sur celui qui descendait à la cave. C’est sur cette dernière que mon regard se figea tandis que je m’avançais vers le couloir. Ce que je vis alors me glaça le sang. Durant une fraction seconde, je refusai d’y croire. Puis j’aurais voulu crier, mais quelque chose m’en empêcha. Je restai pétrifié. D’abord à reculons, puis en me retournant lentement, je regagnai mon lit sans demander mon reste. Réfugié sous les draps, le cœur battant à tout rompre, je passai de longues minutes à scruter la pénombre, à

guetter le moindre mouvement. Les contours de la table et des chaises avaient pris une apparence menaçante. Le bruit de mastication s’était soudain arrêté. Un instant, je songeai à appeler de l’aide. Mais de quoi aurais-je eu l’air si tout cela n’avait été que des divagations d’enfant ? J’abandonnai donc l’idée.

La porte de la cave, voilà ce qui m’avait plongé dans cet état : elle était ouverte. Cette porte m’avait toujours inspiré de la crainte. Je ne pouvais remonter le couloir et passer à côté sans en éprouver. De même que l’escalier qui se cachait derrière alimentait mes frayeurs les plus folles. Cette issue était constamment verrouillée à clé ; je ne l’avais jamais vue ouverte, ce qui la rendait d'autant plus inquiétante. C’était à mes yeux un passage mortifère qui menait à

un antre sombre où se réfugiait un être cruel et dangereux. En vérité, c’est là

qu’on enfermait Sultan. Il y vivait le jour, et on le libérait la nuit venue afin qu’il garde les abords de la maison. L’animal accédait à l’extérieur par un soupirail qui servait ordinairement à rentrer le charbon. Je n’ai jamais vu ni entendu ce chien, pourtant je sais qu’il était gros, noir et féroce, autant d’éléments propres à

nous effrayer, nous les enfants. On nous avait mis en garde à maintes reprises :

« N’essayez jamais d’ouvrir cette porte ! Il y’a un gros chien à la cave ! Il n’est pas commode et pourrait vous mordre ! » Dans mon esprit, cet avertissement avait pris la forme d'une bête sanguinaire attendant dans son repère l'occasion de se jeter sur moi. Mais il y avait aussi cette rumeur de gamins, qui prétendait qu’une personne avait vécu plusieurs années au sous-sol. Peut-être avait-on fait courir cette histoire, laquelle m’effrayait plus que la présence d’un animal, pour nous éviter une malencontreuse rencontre avec Sultan. Bref, tout cela n’était pas de nature à rendre cette porte rassurante et j’étais bien content qu’elle soit fermée avec soin. Et voilà que cette nuit-là elle ne l’était pas, fermée.

Il s’est introduit au rez-de-chaussée et, tapi dans l’ombre, se prépare à sauter sur moi pour me dévorer. C’est ce que je me répétais, blotti dans mon lit, guettant la moindre activité suspecte. Mais après un moment, je me dis que tout cela n’avait pas de sens, que c’était la nuit et que le chien devait courir dehors, qu’il n’avait pas pu rentrer dans la maison. Je m’en convainquis tant et si bien que je finis par retrouver un peu de sérénité. C’est alors que le bruit de mastication recommença de plus belle. Comme je l’attribuais à la présence de l’animal, la crainte de me faire attaquer me reprit. Mais cela ne dura pas longtemps : cette peur fut rapidement submergée par une autre plus diffuse, associée à un inconnu plus inquiétant. Qui, au cœur de la nuit, avait bien pu ouvrir cette porte ? Et pourquoi ? Je songeai à un voleur entrant dans la propriété

par effraction. Ce n'était donc plus de Sultan dont je devais me méfier, mais d'un

étranger qui occupait les lieux sans savoir que j'étais là. Et si cet individu était justement celui qui vivait à la cave ? Tout ceci se bouscula dans ma tête un certain temps, puis finit doucement par s’estomper, chassé cette fois-ci par les tourments que me causaient mes draps souillés. En fin de compte, je pensai que celui qui avait fait sortir le chien avait dû oublier de refermer la porte, et que ce bruit de mastication n’était que le flux du sang qui passait près de mon tympan.

Ainsi, retrouvant un calme relatif, je décidai de me relever pour me rendre dans la cuisine comme je l’avais entrepris une première fois. Je me disais qu’en dernier recours, je pourrais toujours crier et ameuter la maisonnée si je devais faire une mauvaise rencontre. Pas totalement rassuré quand même, je me hissai hors de mon lit et avançai jusqu’à la salle à manger avec une infinie précaution.

Dans la pénombre, je me fiai plus à mon ouïe qu’à ma vue. Tout semblait calme.

Je passai à côté de la grande table et me dirigeai vers le couloir. Arrivé dans le prolongement de l’ouverture, je pus distinguer la porte de la cave. Elle était bien entrebâillée. Une lueur s’échappait de l’embrasure. Défiant ma peur, je m’approchai tout de même, lentement, m’apprêtant à retourner en courant vers mon lit. Le bruit de mastication se montrait de plus en plus insistant. Il devenait clair qu’il provenait de la cuisine. Malgré cela, je continuai d’avancer, certain que j’avais à l’étage une aide qui se porterait rapidement à mon secours en cas de danger. Je fixai toujours cette porte que je n’avais jamais vue ouverte auparavant. Je ne pouvais en détacher mon regard tant elle soulevait d’inquiétude en moi. Je venais de pénétrer dans le couloir quand, soudain, le bruit de la mastication cessa. D’un mouvement vif, je tournai la tête vers la cuisine. Ce que je vis me saisit d’épouvante. Comment était-ce possible ? Encore aujourd’hui, je ne peux y songer sans que cela me glace le sang. Je restai là

pétrifié quelques secondes, puis, tremblant, livide, je retournai précipitamment au lit pour y demeurer jusqu’au matin.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Commentaire ajouté par reader10 2024-04-17T13:57:37+02:00
Lu aussi

Je n'ai jamais éprouvé autant de mal pour classer un roman.

C'est bien écrit, dans un bon français, avec de belles tournures de phrases, mais je n'ai pas réussi à m'intéresser à l'histoire. Le suspens est présent, trop, ça traîne en longueur, et je me suis demandée quand le récit allait s'animer.

Dommage de rendre un avis aussi peu enthousiaste pour un auteur qui a dû mettre tout son coeur dans son histoire, mais je n'ai jamais réussi à être happée par l'intrigue.

Afficher en entier
Or

Avant toute chose je tiens à préciser que le titre n'est pas représentatif du contenu de mon point de vue .

J'ai beaucoup aimé l'écriture, le style et l'histoire . On alterne entre la vie de cet enfant dont j'ai aimé les références qui sont également les miennes à savoir : aller se coucher après " bonne nuit les petits " , regarder " la piste aux étoiles " par exemple . Et nous découvrons sa famille d'accueil , la nounou qui le garde la semaine et son mari , Noel. Mais l'auteur nous offre également un roman d'aventure , en remontant dans la vie des ancêtres de Noel . l'un a participer à la colonisation en Afrique, l'autre à la guerre 1914/1918 . Noel à celle de 1939/1945 . Quel rapport entre cette famille et ce jeune garçon? Je vous laisse le découvrir.

Afficher en entier
Bronze

Je ne m'attendais pas du tout à ce genre de lecture.

Je suis mitigée.

Est-ce que j'ai aimé?

Surement

Est-ce que je n'ai pas aimé?

Possible

Je me suis perdue en lisant, j'ai trouvé cette histoire dure à suivre.

Mais pourtant,

Les protagonistes sont attachants, touchants, travaillés, réfléchis et bien exploités.

La plume de l'auteur est belle, fluide, agréable et facile.

Il ne manque pas de descriptions et de détails qui nous amène là où l'auteur a envie.

Le suspense est aussi au Rendez-vous.

Je m'attendais à avoir plus peur, plus la chair de poule.

C'est peut être pour ça que je ne suis pas entrée dans la lecture de ce roman.

Afficher en entier

Activité récente

Editeurs

Les chiffres

lecteurs 4
Commentaires 3
extraits 2
Evaluations 2
Note globale 5 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode