Quatre saisons à Mohawk
Auteur
- Richard Russo (Écrivain)
Classement en biblio - 19 lecteurs
extrait
-Tu écoutes jamais ce que je te dis.
- C'est pour ça que je réussis. Tu es comme une boussole qui indique toujours le sud. Alors je te regarde et je sais qu'il faut aller dans l'autre sens.
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Le résumé du livre m’a plu.
Ce qui m’a intrigué au premier abord c’est que cet ouvrage est « le tableau de l’Amérique populaire ».
Comme je suis curieuse, je voulais savoir à quoi ressemble l’Amérique profonde, perdu dans une terre désolée.
En faite c’est le combat quotidien, d’une terre oubliée. Où chacun essaye de s’en sortir à sa manière…
J’ai trouvé ce livre très touchant. Une relation d’un gamin qui ne connaît pas son père est qui apparaît dans sa vie au compte-goutte.
Entre enfance, adolescence et adulte, ce fils partage des moments de vie avec un père hors du commun.
On rit, on pleure, on s’insurge et on espère.
Un auteur à lire…
Bonne lecture !
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Quatre saisons à Mohawk raconte l'histoire d'un garçon, Ned Hall, intrinsèquement liée à celle de son père, Sam Hall.
Ce récit est poignant. On tombe dedans très vite. On se familiarise aux personnages, on apprend à connaître leur environnement, Mohawk et tout ce qui va avec. On a à peine lu quelques chapitres qu'on fait déjà notre cette histoire. Deviennent familiers ces lieux et ces personnages, la maison de Ned, sa mère, The Elmes, Mike et Irma, le Mohawk Grill, Harry, Untemeyer, Eileen, Drew, l'appartement de la Compta, Wussy, Claude, la maison de diamant, Tria, et j'en passe.
Aux rythmes des saisons, on suit la vie de Ned ou "p'tit Sam" rendu pour le moins turbulente par son paternel. Bien que parfois choquée par la façon irresponsable que le second avait d'élever le premier et de l'entraîner dans ses plans foireux, et de lui faire subir le poids de sa vie déséquilibrée et dépourvue d'attaches il est impossible de ne pas ressentir l'amour débordant qui transpire des pages. Parce que c'est avant tout cela que veut raconter ce roman : l'amour réciproque d'un fils pour son père. Car si Sam Hall ne suit aucunes lignes de conduites et n'écoute que ses propres lois, il en est une qui lui a été imposée. Et on en vient à ne plus voir au premier plan que les valeurs de cet homme pourtant bourré de vices.
J'ai beaucoup aimé suivre le point de vue de Ned qui évolue avec son âge. D'abord naïf et innocent, il comprend de mieux en mieux ce qui l'entoure et, bien qu'au début on ai pu rire à ses dépends, c'est au final de ses sarcasmes que naissent nos sourires. Ce livre est effectivement débordant d'humour ce qui lui assure une constante légèreté, que les événements tragiques et bouleversants qui arrivent au fur et à mesure du récit ne parviennent pas à mettre à bas.
Quatre saisons à Mohawk est un livre drôle (esquissant de nombreux sourires, j'ai parfois carrément rit) et touchant. Il vaut complètement le détour, quitte à s'y perdre un peu si c'est Sam qui est au volant.
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Dans Quatre saisons à Mohawk, Richard Russo livre une fresque toujours comique sur l'enfance déchirée du jeune Ned Hall. À travers le destin de ce jeune garçon, où il est aisé de reconnaître l'auteur, Quatre saisons à Mohawk est une apologie du risque et de la prise de risque.
https://viduite.wordpress.com/2017/04/16/quatre-saisons-a-mohawk-richard-russo
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Richard Russo réussit toujours à bien rendre le quotidien , les soucis, les questionnements et les maladresses de personnages imparfaits , mais tellement attachants. Une lecture agréable et fluide, appelant à la tolérance.
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Date de sortie
Quatre saisons à Mohawk
- France : 2006-12-05 - Poche (Français)
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Résumé
Avant d'être contraint de s'occuper de son fils, Sam Hall ne lui avait pas prêté beaucoup d'attention. Plus souvent dans les bars qu'auprès de sa famille, ce buveur, joueur et séducteur invétéré avait laissé à sa femme le soin d'élever seule le petit Ned. Mais désormais, il n'a plus le choix, et le voilà flanqué d'un nouvel acolyte, haut comme trois pommes, qu'il va tenter d'élever sans renier son mode de vie. Commence alors pour Ned une drôle d'éducation auprès de ce père atypique, entre parties de pêche et fréquentations peu recommandables. Avec une sensibilité infinie, Richard Russo dissèque les relations complexes entre un père et son fils, et dresse, à travers ces deux hommes, le tableau de l'Amérique populaire, paradis perdu où chacun tente, à sa manière, de s'en sortir.
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