Quatrième étage

Bonjour les lecteurs ...

C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé la jolie plume de Nicolas Ancion ( Liégeois au passage )

Le résumé sera très court pour ne pas dévoiler cette jolie histoire.

Il y a Serge, qui se promène dans les rues de Bruxelles, il croise un de ses amis qui lui demande si il croit à la chance.

Serge a à peine le temps de lui réponde que son pote se retrouve fauché par un bus.

Chapitre suivant .. les bas quartiers de Bruxelles où le sommeil se marchande, un vieil immeuble insalubre et un tout aussi vieil homme Thomas qui tente de survivre dans cette jungle. Thomas, inséparable de de Marie qui se meurt.

Les chapitres s'enchainent et alternent entre Thomas et Serge jusqu'à dévoiler une très belle histoire .

Voilà.. je n'en dit pas plus, à vous de découvrir ce joli roman.

Voici un joli récit au ton légèrement décalé. On se demande où Nicolas Ancion veut nous emmener et petit à petit, comme un petit poucet semant ses cailloux, l'auteur pose quelques indices et l'histoire se met en place.

Une jolie histoire d'amour racontée sur un ton décalé, une histoire qui frôle l'absurde et dans laquelle on retrouve l'esprit bien belge que j'aime tant.

Si vous ne connaissez pas cet auteur, précipitez vous .. tous ces romans sont originaux mais excellents.

Si celui-ci vous a échappé , remédiez vite à cet oubli.

Ce livre a reçu le prix des lycéens 2001 ( un des rares prix que je suis attentivement ).

Bonne lecture

A lire le commentaire d'Onithiel, je vais me lancer dans la lecture de ce livre. Ce commentaire donne envie de découvrir ce roman, même avec tous ces défauts. Je mettrais comme a mon habitude un commentaire qui étoffera ce livre et donnera peut être l'envie a d'autres lecteurs de le découvrir.

Quand j'ai vu qu'aucun commentaire n'était présent sur cette page, que très peu de lecteurs s'étaient, d'après Booknode, arrêté sur ce livre - neuf personnes, c'est peu, sur plus de cent mille - j'ai eu peur. Peur de le commencer, ce livre que j'avais choisi de lire dans le cadre de mon cours de français. Et finalement, je fus grandement surprise.

Tout d'abord, je ne peux m'empêcher de citer le style de l'auteur qui joue énormément dans le coup que j'ai eu. Non pas un coup de coeur, plus un coup de foudre. J'ai découvert Nicolas Ancion avec ce livre et j'ai, comme qui dirait, créé une relation amour / haine avec lui. En effet, de nombreuses fois, je me suis arrêtée sur des phrases qui me touchaient, des originalités et des qualités que l'auteur mettait en avant dans son histoire, des phrases, des mots tellement vrais qu'ils nous frôlent comme la brise le matin et laissent, sur nous, cette étrange sensation de frissons. Et pourtant, tout à la fois, j'ai été blasée par les défauts (quoi que, peut-on réellement appelé cela un défaut ?) de l'écriture. L'absence de virgule, de point, parfois, m'a énormément perturbée, bien qu'elle soit, je me doute, faite exprès et essentielle au style de l'auteur. La lourdeur de certains passages fut, elle aussi, une des causes de la relation que j'ai créé avec lui. Cependant, tout les défauts de ce livre en font quelque chose d'assez perturbant pour que c'en deviennent des qualités.

De plus, il y a l'histoire. Le cadre. Les émotions qui passent à chaque pages. Comment ne pas en parler, ne pas être touché par une si belle histoire, si triste et si pleine d'amour. La force de l'amour qu'éprouve Thomas pour Marie m'a donné une seule envie : pleurer. C'est si beau d'aimer quelqu'un assez fort pour vivre les misères du monde seul, sans détruire le bel univers que l'autre voit. Et cet amour fait toute la beauté de l'histoire, toute l'émotion qui se dégage de ce livre. Comment ne pas y être sensible ? De plus, le cadre est terrible et l'attitude de Thomas face à celui-ci est bouleversante. Alors que Bruxelles accueille les plus mal lotis des gens, alors que rien ne va dans les rues de la grande ville, alors que l'argent a déserté ses poches et ses fonds de tiroirs depuis bien longtemps, Thomas fait tout pour que le monde de Marie reste beau, pour qu'il n'y ai que son monde à lui qui soit aussi laid que l'est le monde extérieur, embelli uniquement par l'amour que lui et sa femme partage.

Et puis, finalement, il y a cette fin, dont je ne peux pas parlé sans faire de spoiler. Une fin parfaite ? Non, loin de là. Cependant, elle a la vertu d'émouvoir, de nous faire quitter les personnes de façon radicale, un sanglot dans la gorge.

Oui, il y a cette fin qui clôture une - deux - magnifiques histoire. Celle de Thomas et Marie. Mais aussi celle de Serge et Louise.