Que passe l'hiver

Un si beau livre que j'ai relu avec l'étrange sensation de planer au-dessus de la réalité... C'est un poème, une ode enchanteresse, une allégorie, un chant originel.

Le personnage principal Stig, cadet du clan Feyren, rencontre le roi de l'hiver et, par delà les morts étranges et les fils inextricables de la destinée, va, contre vents et marées, entreprendre la douloureuse traversée de l'enfance à l'âge d'homme.

La fantasy lyrique ne doit pas occulter la profonde réflexion sur la vie, les cruelles déceptions d'une réalité triviale, mais au contraire propulser le lecteur vers une prise de conscience du bien et du mal, de l'incertitude et de la destinée, souvent cruelle et toujours improbable.

Un vrai coup de cœur !

Ce fut un très beau voyage féerique plein de magie et de légende. J’ai adoré parcourir le Wegg et découvrir le monde de la Clairière en compagnie de Stig. J’ai été un peu triste à la fin, mais je la trouve tout de même magnifique, pleine de beauté et de poésie. À lire absolument !

D’abord paru chez les éditions de l'Homme Sans Nom (HSN), c'est par sa version poche chez Pocket, que j’ai pu découvrir l'œuvre.

L’auteur David Bry nous propose de la fantasy qui s’émancipe des représentations classiques. Ici, vous ne trouverez ni elfe ni nain ni orc, vous serez plus proche d’un monde chamanique, mêlant les pouvoirs élémentaires, le zoomorphisme, les divinations, les dieux et demi-dieux.

Vous ne voyagerez pas à travers moult contrées, vous serez avec de la neige jusqu’aux mollets, dans un sentier escarpé à braver le vent, à être vigilant afin de ne pas être la proie d’un animal sauvage ou d’une créature venue du Voile...

Vous franchirez des marches en pierres qui vous mènent à une salle de réception où 4 clans festoient.

Vous serez en admiration devant des fresques de l’origine de ce monde.

Vous serez agenouillés devant un roi aux bois de cervidés et aux yeux sans iris

Vous survolerez la Clairière grâce à Stig, mais vous étonnerez vous comme lui des tragédies qui sévissent sur le Wegg, à l’aube du solstice de l’hiver ?

Pour cela, je vous invite à découvrir ce roman, où le beau côtoie l’horrible, où la sagesse et la bassesse s’inclinent devant les ambitions de certains individus, avides, toujours plus avides de pouvoirs et d’indépendances, alors qu'ils étaient libres depuis le début.

Que passe l'hiver est un roman sombre, écrit en huis clos, dans une ambiance hivernale à souhait et avec beaucoup de neige. Une lecture parfaitement de saison en somme.

J'ai beaucoup apprécié ma lecture, et je ne suis pas passée loin du coup de cœur.

L'intrigue commence doucement, avec l'arrivée du clan de Stig au rassemblement du solstice d'hiver, à l'occasion duquel les 4 clans de ce monde se retrouvent pour quelques jours, autour du Roi de l'Hiver, Demi Dieu. Ces 4 clans ont chacun un pouvoir spécifique. Et cette réunion est l'occasion pour chacun de réitérer son serment de fidélité au Dieu de l'Hiver.

Après quelques difficultés pour reconnaitre chaque clan, et replacer les personnages dans le contexte sans se mélanger les pinceaux, j'ai été rapidement prise par cette histoire, et par la poésie qui s'en dégage. Les personnages principaux sont bien décrits, avec un caractère propre.

Je me suis rapidement attachée à Stig et son frère, Ewald. Leur relation est belle et bien construite, s'appuyant sur les qualités et défauts de chacun d'eux.

Les autres personnages sont un peu moins détaillés, sans que cela m'ait vraiment gênée. L'amitié naissante entre Stig, Umbre, Johan et Gaid est crédible.

Le rythme s'accélère rapidement, et il m'a été difficile de poser le livre une fois passé la moitié. La lecture n'en a pas toujours été facile, et l'auteur malmène ses personnages.

Pour autant, j'ai aimé cette lecture, et l'émotion qui s'en dégage.

La fragilité des situations et des vies sont parfaitement rendues, avec un environnement hostile et enneigé. On sent d'ailleurs la fin d'une époque, sans que ce soit pour autant la fin du monde entier.

Le seul point négatif de cette lecture, et qui m'empêche de la mettre en diamant, est la fin du roman. J'aurais aimé un chapitre de plus, pour comprendre toutes les conséquences des actes des dernières pages. La fin est ouverte, laissant à l'imagination du lecteur le reste, mais je trouve qu'il manque quelques clés de compréhension.

Qu'en est-il pour Stig et les autres personnages ? Quelle suite pour la Clairière?

Une légère déception donc et beaucoup de questions restantes, et pourtant une lecture marquante et pleine d'émotions.

J'avais beaucoup aimé aussi le Chant des Géants, du même auteur, et je vais poursuivre avec plaisir la découverte des autres romans de David Bry, sans aucun doute.

J'ai acheté ce livre, car j'ai eu l'occasion de rencontrer l'auteur.

L'écriture très belle est poétique. Maitrisée, elle nous transporte dans le monde que crée l'auteur.

Quant à l'histoire.... quelle tragédie! Je n'en dis pas plus...en tous cas à l'écrit...

L'idée de baser ce livre sur un poème et de dédier un chapitre à chaque strophe est bien trouvée. Cependant, je n'ai pas été subjuguée par la plume, que ce soit le poème lui-même qui est assez basique ou le reste de la narration où je n'ai pas trouvé l'écriture poétique que j'attendais, avec même quelques maladresses. Le choix du présent narratif, par ailleurs, n'a pas trop fonctionné pour moi ; à de nombreuses reprises je me suis dit que telle formulation aurait été plus agréable au passé.

J'ai également été rebutée par les longueurs et les ellipses, que j'ai trouvé parfois mal dosées ou alternées de manière peu judicieuses. Certains événements importants sont immédiatement suivis d'une ellipse, si bien qu'on ne voit pas les personnages y réagir ni en discuter. À l'inverse, l'auteur s'attarde régulièrement sur des descriptions de la nature qui traînent vraiment en longueur et ont généré une impression de lenteur soporifique durant la première moitié. Certes l'ambiance hivernale est bien rendue, tout comme la tension, l'angoisse croissantes - en particulier dans la seconde moitié, bien plus captivante -, mais ça aurait pu passer tout aussi bien avec des descriptions moins interminables.

J'ai apprécié le héros, il est attachant et il n'est pas compliqué de s'identifier à lui car ses réactions, sentiments et réflexions sont parfaitement expliquées et plausibles. J'ai beaucoup aimé sa relation avec Ewald et c'est d'ailleurs la seule chose qui m'a émue, avec le dernier message du Roi. Si j'appréciais Johan au début, il a baissé dans mon estime au moment d'expliquer sa stratégie pour la quête puis je l'ai cordialement détesté par la suite. Pour autant, j'ai aimé cette progression, ces nuances dans sa personnalité qui en font un personnage bien construit.

Enfin, Gaid m'a laissée indifférente car elle n'apparaît pas si souvent que ça et sa relation avec Stig et Johan n'est pas si développée - en particulier celle avec le héros puisqu'ils ne se parlent pas très souvent dans le récit et ne partagent aucun moment en tête à tête. J'ai donc été perplexe devant la puissance des sentiments qu'elle suscite ; ils ne m'ont pas semblé très crédibles, surtout qu'ils sont censés s'être développés en quelques jours à peine.

En revanche, je n'ai pas vu venir certaines choses en ce qui la concerne, pareil pour la troisième mort et pour les révélations de la prophétesse. Sinon, tout le reste était assez prévisible et je n'ai pas trouvé judicieux de nous donner le point de vue des personnes responsables de la situation, ça gâche un peu le suspense et le mystère.

L histoire en elle même est très intéressante, le personnage principal stig est attachant courageux et reste le meilleur personnage à mon goût .Le plus gros bémol à mon sens c est l écriture du livre.je m explique : trop de description même pendant l action ça en devient fatiguant et moins motivant à lire et c est dommage car franchement l histoire est merveilleuse !! J avoue que je suis un peu déçu et je ne pense pas suivre l auteur . Mais à chacun son opinion et son goût donc dans tout les cas bonne lecture

Si j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, l'ambiance du roman m'a au fil des pages conquise et j'ai finalement beaucoup apprécié cette histoire.

La narration est volontairement lente, mais elle est efficace dans le sens où je ne pouvais m'empêcher de retenir mon souffle dans l'expectative de ce qui allait arriver aux personnages et au dénouement de l'intrigue. Une belle histoire en somme, tragique, au style poétique des conteurs d'autrefois.

Que passe l’hiver, de David Bry ; c’était très très bien 🥰

J’aurais pas mal de choses à en dire mais qui risqueraient de spoiler, donc je vais me contenter de généralités : c’est bien écrit, le style est beau et poétique ; le personnage principal est attachant ; et l’histoire est très prenante ; bref, c’est vague, mais voilà c’était bien 😛

Un livre original, plaisant à lire, bien que je ne pense pas le relire plus tard. Mais ça a été une découverte intéressante, avec un univers riche et des personnages complexes.