Que passe l'hiver

J'ai beaucoup aimée ce livre qui nous plonge au coeur de l'hiver, dans le Wegg avec Stig pour son premier solstice d'hiver qui est une cérémonie annuelle auquel chaque clan participe.

Les personnages sont vraiment tous bien construit, j'ai vraiment appréciée Stig, son caractère et son histoire mais également les autres personnages.

Il m'a fallu quelques pages pour bien distinguer les quatre clans, leurs symbole et leur pouvoir mais une fois dedans, j'ai trouvée la lecture de ce livre très agréable, très fluide. Les descriptions nous plonge au coeur de l'hiver avec nos héros, pour le meilleur et pour le pire car en effet le premier solstice d'hiver de Stig ne ce passera pas comme il l'imaginais.

La froidure de ce roman m'a touché de plein fouet. Sans être un coup de coeur, j'ai juste adoré ce récit et ai été transportée par l'histoire. Le fait de nous donner les indices pour comprendre avant le protagoniste tout ce qui se joue autour du Wegg et de se demander quand est-ce que, lui, il saisira à son tour et s'il arrivera à déjouer le but des antagonistes à temps, était juste super bien pensé ! Et surtout, surtout, un roman d'hiver qui arrive à partager le froid qui s'y trouve par son ambiance et ses descriptions. Grisant et givrant. Poétique, aussi.

J 'ai mis du temps a sortir ce livre dans ma PAL , ca m'a mis une belle claque tellement a la fin de ma lecture je me suis senti mélancolique. j 'ai été très triste pour le roi de l hivers qui lui est un roi puissant mais qui a les poings lié de tout ces complots . Il sait ce qu' il se passe mais ne peut rien y faire !

Le courage de Stig malgré son handicap , ses malheurs qui lui arrive , la trahison d'un de ses amis .

Ce livre est une poésie , une dark fantastique.

Beaucoup de poésie se dégage de se roman, dans un monde d'hiver, de complots et de trahison, où la magie et les dieux se côtoient.

Pour moi, le livre peut être divisé en deux parties. La première moitié est assez jeunesse, "tranquille", je n'étais pas trop le public cible. Et puis la deuxième moitié, quelle claque ! On sombre dans la dark fantasy comme je les aime, l'intrigue devient débridée et sans pitié. J'étais accrochée aux pages que je tournais sans cesse pour savoir comment les personnages allaient s'en sortir !

D'ailleurs, j'ai trouvé intéressant que le roman se concentre sur les *outisders*, notamment Stig, qui n'est pas intéressé par le pouvoir, et qui entretient une belle relation fraternelle avec son frère, l'héritier.

Malheureusement, ce livre Spoiler(cliquez pour révéler)nous annonce dès les premières pages son dénouement. L'écriture est poétique, à l'image de ce qui s'y passe.

Les clans se rejoignent sur le Wegg pour célébrer le solstice d’hiver. Fête durant laquelle chaque chef de clan pourra renouveler son serment au roi de l’hiver. Pour la première fois, Stig accompagne son père et son frère. Malheureusement son enthousiasme est rapidement soufflé quand des morts commencent à assombrir les célébrations. Avec l’aide de ses nouveaux amis, il décide d’enquêter.

Fascinant ! Je pense que c’est pour moi, le mot le plus juste pour définir ce roman. Fascinant, car l’auteur manie les genres et les styles avec un brio incroyable et nous transporte dans son univers aussi sombre que beau.

Ce roman est à la fois poésie, fantasy, mythologie, huis-clos, enquête, drame... et récit initiatique. Il possède également le pessimisme obscur d’une Dark Fantasy avec laquelle il flirterait s’il n’y avait pas ce jeune héros si déterminé a avancer sur le chemin de la justice.

Fascinant car à la manière des grands récits mythologiques, il pose la question de la fatalité et nous offre une réponse chargée à la fois de tristesse et d’espoir. Une réponse qui n’est peut être pas dans les choix que nous faisons mais dans ce que nous portons en nous et décidons ou non de partager.

Fascinant, car avec une prose aussi douce que rude, il nous questionne sur ce qui façonne les cœurs et les âmes. Le rejet ou l’amour? L’absence ? Les enseignements ? L’amitié ? La trahison ? La rancoeur ? Le deuil ?! Qu’est ce qui forge la personne que nous sommes ou allons devenir ? La confiance ?

Fascinant enfin car David Bry nous offre tout ça dans un cadre absolument magique et unique, qui nous laisse rêveur, nous donne envie de voler auprès de Stig au dessus du Wegg pour en percevoir toute la beauté. Et aussi retrouver la pureté de l’innocence des liens qui se créent si aisément dans la jeunesse.

Vraiment un très beau roman que je recommande aux âmes un peu poète.

Dans la Clairière, chaque année, les chefs des quatre clans viennent renouveler leur allégence au roi de l'Hiver, le dernier descendant d'Urian, ce dieu qui tisse inlassablement les fils des possibles.

Pour la première fois, Stig, l'enfant "différent" d'Oswald Feyren peut participer aux festivités et en est très heureux. Toutefois, la devineresse du clan est formelle : les augures laissent présager un funeste évènement...

❄

Avant tout, je tire mon chapeau à l'auteur pour l'univers qu'il a créé dans cette fantasy. J'ai adoré voyager dans la Clairière et découvrir les pouvoirs des clans !

Ensuite - et je commence à penser que c'est là le pouvoir magique de David Bry - ses personnages m'ont bouleversée.

Stig est un homme comme on aimerait tous en compter dans sa vie. Bienveillant, fidèle, droit, sensible.

L'histoire nous emporte rapidement et l'on veut aider le jeune homme corbeau dès le départ.

Attention cela dit, car le récit est très profond en matière de sentiments - personnellement, j'ai pleuré quelques fois (dont une fois chez le coiffeur... ah ben bravo ! 😆). Il aborde des sujets très durs dans lesquels on se reconnaît forcément un peu : ca pique, et ca libère en même temps.

Franchement, un excellent moment de fantasy, et de méditation sur le sens de la vie et l'image de soi.

⭐⭐⭐⭐⭐

Coup de coeur pour moi.

Ce roman est un étrange huis-clos de fantasy dans une ambiance d'hiver et de chasse à l'homme. Si le début m'a beaucoup plu, avec ses mystères, son héros facilement attachant et accessible, j'ai pas été transcendée par la suite. Ce n'est pas mauvais, mais les espèces de prophétie et la tournure des événements ne laissent aucun mystère sur la suite. Tout est donc prévisible dans les morts des personnages et, s'il y a une frustration à voir partir des caractères sympathiques, ça se perd dans la vague de morts. J'ai donc trouvé que ça manquait d'enjeux et de rebondissements, malheureusement. Même s'il y a de l'action, c'est assez plat. Et je n'ai pas réussi à m'impliquer dans les relations que le héros tisse avec les personnages rencontrés lors de la cérémonie… Après tout, tout se passe en quelques jours et je ne suis pas fan des pseudo liens très forts qu'on tisse en quelques heures. À l'inverse, j'étais beaucoup plus happée par les relations familiales du héros et j'aurais aimé qu'on le voit plus évoluer avec son père et son frère car leur histoire commune est forte. C'était sympa aussi d'avoir un personnage principal avec un handicap et qui se transfère dans ses pouvoirs magiques (et qui n'est donc plus handicapé par "magie" une fois qu'il utilise ses capacités).

Pour ce qui est de l'ambiance, j'ai trouvé ça réussi. La toundra, l'espèce d'ambiance fantastico-horrifique, la solitude et la peur du héros, la mort qui monte et qui gronde… C'était prenant !

J'ai, dès les premières pages, eu des soucis avec les descriptions et introductions des personnages. L'auteur nous balance toute la clique, (noms et descriptions des persos principaux ET secondaires) à la suite et en une seule fois. On à assez rarement de rappel sur qui est qui, c'est vite énervant de devoir retourné constamment a la premier page pour au final ne pas avoir assez d'infos pour comprendre.

Et à côté, pour le décor, ont a d'énorme paragraphes très lourds, avec selon moi beaucoup trop de détails complètement inutile ou qu'on ne peu ni comprendre rapidement, ni retenir pour les comprendre plus tard.

MAIS LE PIRE : On nous répètes sans arrêts, tous les évènements en bouuuucle ! Alors que ce sont les plus clairs ! les répété une ou deux fois, pourquoi pas, mais a chaque chapitre ou discussion ça devient vite indigeste !

Ensuite, j'ai eu beaucoup de mal avec les émotions et réactions des personnages. Elles me paraissent... Très bizarre, ou juste robotique... Parfois j'ai juste l'impression d'avoir l'auteur qui me met en surligné un élément du monde, pas forcément utile, sans plus de forme. Juste un élément de l'histoire qu'on répète (ENCORE.)...

Je n'ai pas beaucoup aimé la décomposition scénaristique mais ça c'est très subjectif.

C'EST DOMMAGE. Le lore avait un potentiel énorme, l'univers, les légendes, les pouvoirs des personnages... Mais malgré la plume qui pourtant n'est pas mauvaise, c'est son utilisation qui à rendu le livre illisible pour moi. Trop de répétitions, des descriptions souvent trop lourdes (répété aussi), des personnages, eux, peu décris, flou, terne, auquels j'ai du mal a m'attacher, des réactions illogiques pour moi, bref... Ca gache tout !

Je n'ai donc pas tout lu. Je me suis arrêter a 140pages car je commençait a m'énerver a voix haute, ce qui est, ma foi, mauvais signe !

Poésie, tendresse, drame et destin cruel, voilà à quoi pourrait se résumer cette histoire. La beauté du Wegg et de la Clairière, la magie, les dieux et les clans, la candeur et détermination, les machinations et trahison, si on peut se laisser porter au rythme des flocons, les intrigues qui se mêlent les unes aux autres sont à l’image des fils tissés par Urian.

J’ai passé un bon moment aux côtés de Stig et Ewald et les rencontres, amis et ennemis qu’ils se font au cours des pages, bien que je reste un peu sur ma faim une fois la dernière page parcourue, ayant trouvé le dernier arc un peu trop rapide à mon goût. Les passages avec le roi de la Clairière, sa mélancolie et sa tristesse ont également été très intéressants, surtout quand on comprend le pourquoi de certains de ses choix.

Alors certes, le roman n'est pas dénué de défaut, notons par exemple (trigger warning, avertissement de contenu) Spoiler(cliquez pour révéler)L'inceste qui est mentionné à un moment et n'apporte de toute façon rien, comme toujours dans la fantasy. Je décrie vraiment cette "romantisation" voire ce "fétichisme" vraiment. De plus, les personnages féminins ont un rôle quasiment effacé, malgré les divers statuts de prophétesses, soldate/guerrière, cheftaine de clan. C'est assez dommage, comme toujours.