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Extrait ajouté par isane3 2012-04-26T16:29:37+02:00

Le 26 août 1995

Chère Gabrielle,

Je voulais simplement te dire que je repars demain en France.

Simplement te dire que rien n'aura plus compté pour moi pendant mon séjour californien que les quelques moments passés ensemble à la cafétéria du campus, à parler de livres, de cinéma, de musique, et à refaire le monde.

Simplement te dire que, plusieurs fois, j'aurais aimé être un personnage de fiction. Parce que dans un roman ou dans un film, le héros aurait été moins maladroit pour faire comprendre à l'héroïne qu'elle lui plaisait vraiment, qu'il aimait parler avec elle et qu'il éprouvait quelque chose de spécial lorsqu'il la regardait. Un mélange de douceur, de douleur et d'intensité. Une complicité troublante, une intimité bouleversante. Quelque chose de rare, qu'il n'avait jamais ressenti avant. Quelque chose dont il ne soupçonnait même pas l'existence.

Simplement te dire qu'un après-midi, alors que la pluie nous avait surpris dans le parc et que nous avions trouvé refuge sous le porche de la bibliothèque, j'ai senti, comme toi je crois, ce moment de trouble et d'attraction qui, un instant, nous a déstabilisés. Ce jour-là, je sais que nous avons failli nous embrasser. Je n'ai pas franchi le pas parce que tu m'avais parlé de ce petit ami, en vacances en Europe, à qui tu ne pouvais pas être infidèle, et parce que je ne voulais pas être à tes yeux un type "comme les autres", qui te draguent sans vergogne et souvent sans respect.

Je sais pourtant que si on s'était embrassés, je serais reparti le coeur content, me foutant de la pluie ou du beau temps, puisque je comptais un peu pour toi. Je sais que ce baiser m'aurait accompagné partout et pendant longtemps, comme un souvenir radieux auquel me raccrocher dans les moments de solitude. Mais après tout, certains disent que les plus belles histoires d'amour sont celles qu'on n'a pas eu le temps de vivre. Peut-être alors que les baisers qu'on ne reçoit pas sont aussi les plus intenses...

Simplement te dire que lorsque je te regarde, je pense aux 24 images seconde d'un film. Chez toi, les 23 premières images sont lumineuses et radieuses, mais de la 24e émane une vraie tristesse qui contraste avec la lumière que tu portes en toi. Comme une image subliminale, une fêlure sous l'éclat : une faille qui te définit avec plus de vérité que l'étalage de tes qualités ou de tes succès. Plusieurs fois, je me suis demandé ce qui te rendait si triste, plusieurs fois, j'ai espéré que tu m'en parles, mais tu ne l'as jamais fait.

Simplement te dire de prendre bien soin de toi, de ne pas être contaminée par la mélancolie. Simplement te dire de ne pas laisser triompher la 24e image. De ne pas laisser trop souvent le démon prendre le pas sur l'ange.

Simplement te dire que, moi aussi, je t'ai trouvée magnifique et solaire. Mais ça, on te le répète cinquante fois par jour, ce qui fait finalement de moi un type comme les autres...

Simplement te dire, enfin, que je ne t'oublierai jamais.

Martin

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Extrait ajouté par vagabonde 2010-09-18T19:27:28+02:00

" L'amour et la mort n'ont que deux lettres de différence."

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Extrait ajouté par isane3 2012-04-26T17:24:13+02:00

Alors que Martin posait le disque sur l'électrophone, Gabrielle lui fit remarquer :

- Tu as de la chance que je sois là. D'habitude, à cette heure-ci, je suis encore au boulot.

- Pourquoi es-tu rentrée plus tôt ?

- J'avais un truc à faire...

- Quoi ? demanda-t-il en se relevant.

- ça, dit-elle en l'embrassant.

*****

Leurs souffles se mêlent, leurs lèvres se frôlent, leurs langues se cherchent et se provoquent.

Elle lui effleure le visage ; il lui caresse la nuque.

Elle lui ôte sa veste ; il lui déboutonne son jean.

Elle le débarasse de sa chemise, qui tombe sur le parquet ; il soulève son pull, lui lèche les épaules, goûte sa peau.

Elle remarque son tatouage qu'il n'avait pas autrefois ; il reconnaît son odeur et la confronte à ses souvenirs.

Alors, le temps déraille, le passé contamine le présent.

Et la peur refait surface.

La peur.

Enkystée dans le corps, tapie dans l'ombre de l'esprit.

La peur qui prolifère.

La peur qui n'a pas de limites.

Et que seul l'amour peut vaincre.

Au début, la peur infecte tout.

Au début, la peur fait peur et donne envie de fuir.

Malgré tout, leurs mains se joignent et leurs corps se plaquent l'un contre l'autre.

Elle s'accroche à lui comme à un radeau.

Il trouve la force de s'ancrer en elle.

Elle réussit à se nouer à lui.

Son regard cherche le sien. Il l'attire, s'arrête pour la contempler à la lueur des lumières du port : son corps brille dans la nuit et éclaire son visage. Elle lui sourit, se veut rayonnante pour lui. Elle lui passe les mains dans les cheveux ; il laisse sa langue fureter sur sa poitrine.

Alors, bien sûr, on peut réduire leurs baisers à un échange de salive, à quelques grammes d'ivoire émaillé qui s'entrechoquent.

Et pourtant...

Pourtant, le temps d'un battement de cils.

Leurs corps tremblent et la peur reflue.

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Extrait ajouté par camillel54 2011-03-05T23:11:13+01:00

Il y a deux sortes de gens. Il y a ceux qui vivent, jouent et meurent. Et il y a ceux qui ne font jamais rien d’autre que se tenir en équilibre sur l’arête de la vue. Il y a les acteurs. Et il y a les funambules.

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Extrait ajouté par SoMiserable 2012-04-15T20:17:29+02:00

Elle est trempée de pluie. Elle a froid. Elle tremble un peu. Il, Elle se reconnaissent. Il, Elle courent l'un vers l'autre. Ils s'étreignent, le cœur battant,

Puis elle sourit et le provoque :

— Alors, Martin Beaumont, tu penses vraiment que les baisers qu'on ne reçoit pas sont les plus intenses ?

Et ils s'embrassent.

Leurs bouches se cherchent, leurs souffles se mêlent, leurs cheveux mouillés s'emmêlent. Il a la main sur sa nuque, elle a la sienne sur sa joue. Dans l'urgence, ils échangent quelques mots d'amour maladroits.

Elle lui demande : « Reste encore ! »

Reste encore !

Il ne le sait pas, mais il ne connaîtra rien de mieux dans sa vie. Rien de plus pur, de plus lumineux ou de plus intense que les yeux verts de Gabrielle qui brillent sous la pluie, le matin de cet été-là. Et que sa voix qui l'implore : Reste encore !

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Extrait ajouté par myaa_haris 2012-03-04T21:05:06+01:00

S'il ya une chose à laquelle tu tiens pardessus tout, n'essaie pas de la retenir.

Si elle te revient, elle sera a toi pour toujours.

Si elle ne te revient pas, c'est que dès le départ elle n'était pas à toi.

Extrait du film Incendent Proposal

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Extrait ajouté par Magikkarine 2012-02-02T18:37:36+01:00

En ce temps-là, on ne parlait pas encore d'Internet, d'e-mail, de Skype ou de messagerie instantanée.

En ce temps-là, les lettres d'amour parties de France mettaient dix jours pour arriver en Californie.

En ce temps-là, lorsque vous écriviez "je t'aime", il fallait attendre trois semaines pour avoir la réponse.

Et attendre un "je t'aime" pendant trois semaines, c'est pas vraiment humain lorsqu'on a vingt ans.

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Extrait ajouté par isane3 2012-04-26T16:59:37+02:00

Le 10 décembre 1995

Gabrielle, mon amour,

Laisse-moi encore t'appeler comme ça, même si ça doit être la dernière fois.

Je ne me fais plus beaucoup d'illusions, je sens que tu m'échappes.

Pour moi, l'absence n'a fait que fortifier mes sentiments et j'espère que, de ton côté, je te manque toujours un peu.

Je suis là, Gabrielle, avec toi.

Plus proche que je ne l'ai jamais été.

Pour l'instant, nous sommes comme deux personnes qui s'adressent des signes, chacune sur la rive opposée d'un fleuve. Parfois, elle se rejoignent brièvement au milieu du pont, passent un moment ensemble, à l'abri des mauvais vents, puis chacune regagne sa rive, en attendant de se retrouver plus tard, pour plus longtemps. Car lorsque je ferme les yeux et que je nous imagine dans dix ans, j'ai en tête des images de bonheur qui ne me semblent pas irréalistes : du soleil, des rires d'enfants, des regards complices d'un couple qui continue à être amoureux.

Et je ne veux pas laisser passer cette chance.

Je suis là, Gabrielle, de l'autre côté du fleuve.

Je t'attends.

Le pont qui nous sépare peut sembler en mauvais état, mais c'est un pont solide, construit avec des rondins d'arbres qui ont bravé bien des tempêtes.

Je comprends que tu aies peur de le traverser.

Et je sais que tu ne le traverseras peut-être jamais.

Mais laisse-moi un espoir.

Je ne te demande pas de promesse, pas de réponse, pas d'engagement.

Je veux juste un signe de toi.

Et ce signe, tu as un moyen très simple de me l'adresser. Tu trouveras avec ma lettre un cadeau de Noël particulier : un billet d'avion pour New York en date du 24 décembre. Je serai à Manhattan ce jour-là, et je t'attendrai toute la journée au Café DeLalo, au pied de l'Empire State Building. Viens m'y rejoindre si tu crois que nous avons un avenir ensemble...

Je t'embrasse,

Martin.

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Extrait ajouté par camillel54 2011-03-05T23:11:14+01:00

Tout seul on va vite, à deux on va loin.

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Extrait ajouté par Saph 2013-10-05T14:24:45+02:00

Quand une femme te dit "non", ça veut souvent dire "oui, mais j'ai peur"

Quand elle te dit "peut-être", ça veut souvent dire "non"

Quand elle te dit "oui", ça veut souvent dire "oui... peut être"

Et pour dire "oui tout court"?

"oui tout court" ça n'existe pas en langage féminin....

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